Chapitre 13

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C'est avec précipitation que je cherche la personne responsable de ce mur de feu. Et il est là, celui que je désirais tant !

Lola : Ace!

Je ne pu retenir des larmes de joie et un immense sourire apparu sur mon visage. Quelle chance ! Il est là, mon dernier espoir.

Ace : Je crois que c'est à toi.

Je lâche la hache pour rattraper mon katana qui est bien plus léger et maniable.

Un sourire irradie mon visage et alors que j'allais le rejoindre pour aller l'enlacer.

? : Arrêtez-les !

Ace : Je crois que nos retrouvailles vont devoir attendre.

Je me retourne, prête à en découdre. Mon cœur ne cesse de tambouriner dans ma poitrine. L'adrénaline, le soulagement et la joie me font oublier le faim et l'angoisse. Je me prépare à contre-attaquer. Je resserre l'emprise que j'ai sur mon katana et attend la vague d'ennemi.

C'est alors que Ace, lance une attaque offensive et brûla tout autour de lui en évitant de blesser mortellement la population et les soldats de la marine. Il me prend la main et m'emporte avec lui. Mais que fait-il ?

Lola : Ace ! Qu'est ce qui te prend ?

Il ne me répond pas et avance de plus belle, plus rapidement. Il me tire par le bras mais je souhaite me battre, ne pas montrer que nous sommes des lâches, j'essaye de retirer mon bras de son emprise. Il remarque que je refuse  de le suivre et décide de me porter.

Lola : Ace! Allons leur botter le cul !

Ace : J'ai pas le temps de me battre ! Je ne devrais pas être ici normalement.

Très vite il m'emmène hors de la ville et se dirige vers la mer, je vois au loin un port en bois pour la pêche ainsi qu'un bâteau. Ce bâteau me fait oublier que nous n'allons pas combattre et m'irradie de bonheur, un sourire éclaire mon visage, mes bras se resserrent autour du cou de Ace. Je me tourne vers lui et l'embrasse sur la joue, toutes ces émotions font monter mes larmes et je ne peux m'arrêter de sourire. Ce bâteau est mon nouvel envol, un nouveau départ. Je ne peux m'arrêter de ressentir ce sentiment de liberté, ses chaînes, ce cachot, cette prison. Tout ça est loin de moi dorénavant.

Puis mon corps est propulsé, je retombe lourdement sur le sable qui amorti ma chute. J'ai le goût du sable dans la bouche et je ne vois plus très bien puisque certains grains de sable  sont dans mes yeux. Je me redresse sur mes genoux et crache en fermant les yeux. Ce n'est réellement pas agréable de tomber dans le sable.

Ace : Lola ! Est ce que tu vas bien ?

J'entends la voix paniquée de Ace, je lève le pouce pour lui dire plus de peur que de mal. Mais je ressens une aura malsaine, je me relève, j'ouvre mes yeux et quand mon regard devient plus net. J'aperçois Ace de dos ainsi qu''un chef de la marine, seul le vent casse ce silence qui règne dorénavant sur cette plage.

Je porte ma main à mon katana et me met sur la defensive.

Chef de la marine : le défilé n'est pas terminé que vous partez déjà ?

Je regarde attentivement la scène, le bateau est juste là. Il faut vraiment qu'on perde notre temps à discuter avec lui ?

J'avance puis je me met à courir, je gagne de la vitesse jusqu'à l'atteindre et je dégaine mon katana prêt à le blesser. C'est avec étonnement qu'il pare mon attaque, une onde de choc se propage autour de nous. Je saute en arrière et garde ma défense, prête à attaquer à la moindre occasion.

Ace : Lola ! Je te le laisse, je vais préparer le bâteau pour gagner du temps !

Grâce à mon fluide, je sens Ace qui s'éloigne à grand pas vers l'océan.

Lola : Ne t'inquiète pas.

D'un coup le chef de la Marine se propulse vers Ace l'épée au dessus de sa tête prêt à le découper.

Chef de la marine : Ne tourne jamais le dos face à un ennemi, Portgas. D Ace.

Très vite je m'interpose et l'arrête dans son élan. Nous reculons ensemble et nous nous jetons l'un sur l'autre.

Lola : c'est moi ton ennemi !

Nos armes n'arrêtent pas de s'entrechoquer, nous nous échangeons plusieurs coups jusqu'à ne plus en pouvoir. J'augmente ma vitesse et ma force après chaque coup mais il résiste. J'accélère ma vitesse et arrive à lui laisser une légère entaille sur l'épaule. D'un coup il saute au dessus de moi et tente de me couper le dos, je me retourne et pare l'attaque. Très vite, je m'éssoufle et me met en arrière 

Chef de la marine : C'est tout ? Si j'avais su je n'aurais envoyé qu'un soldat de la marine pour venir te récupérer.

Dans un cri de fureur, je pointe mon épée vers lui essayant de le blesser mais de son épée il change ma trajectoire et me donne un puissant coup de poing qui me propulse loin de lui. Sonnée, je me relève avec difficulté. Je me prépare à attaquer de nouveau quand je senti de lègeres secousses à mes pieds. Au loin, je peux voir une épaisse fumée de poussière s'élever dans les airs et des cris par centaine me vient aux oreilles.

Chef de la marine : Rend toi ! Tu ne peux rien contre une centaine de soldat.

C'est avec effroi que je réalise la provenance de cette fumée. Une centaine de soldat se dirige vers nous, prêt à en découdre. Je resserre ma prise sur mon katana quand dans un hurlement me parvient.

Ace : C'est bon! Monte sur le bâteau ! Je m'occupe d'eux !

Je fais demi tour et ressens une forte chaleur dans mon dos, je comprend que Ace a créé un barrage de feu pour que j'ai le temps de rattraper le bâteau.

Chef de la marine : Et merde !

En un éclair, je cours aussi vite que possible. Je déploie mon pouvoir, ce qui décuple ma vitesse. Rapidement j'atteins le bâteau et saute avant qu'il ne quitte définitivement le port de pêche. Mon corps tombe lourdement sur le sol, c'est un atterrissage raté. Je me relève et m'approche de Ace pour voir ce spectacle. Un mur de feu divise la plage en deux, les soldats et le chef de la Marine se retrouvent bloquer du côté de la ville pendant que notre petit bâteau s'éloigne doucement de la plage.

Puis Ace se retourne vers moi et me fais un énorme câlin.

Ace : Je suis tellement heureux que tu ne sois pas morte.

D'abord étonnée de cette étreinte, je resserre mes bras autour de lui. Cette présence, cette voix me fait énormément de bien et le poids sur mes épaules s'allège jusqu'à disparaître. Puis mes forces me quittent et je me laisse bercer dans les bras de Ace. Ce moment si parfait, si intime se brise lorsque mon estomac décide de crier famine. C'est avec nos rires parfaitement synchronisés que Ace décide de faire un petit banquet à nos retrouvailles.


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