Je suis devant cette boutique et j'attends. Qu'est ce que j'attends ? Aucune idée, peut-être un miracle. Un miracle qui me donnerait un porte monnaie remplis de Berrys... ça serait trop beau. Un énième soupir sortie de ma bouche. Mon ventre gargouille de faim, automatiquement ma main se pose sur celui-ci. Que faire ? Une idée germa dans mon esprit mais je ne peux pas. Cette pensée est horrible et mon ventre exprime de nouveau sa faim. Oh et puis zut ! J'en ai rien à foutre, les commerçants ne vont pas avoir le temps de me voir. Puis le faire qu'une fois, ça ne peut faire de mal à personne ?
Je me dirige un peu plus loin de cette supérette. La pression monte petit à petit, avec une pointe de culpabilité. Je me décide de partir sinon je ne le ferai jamais. Je pars au quart de tour, je rentre en essayant de faire le moins de dégât possible. À cause de ma vitesse, je fais tomber plusieurs produits des étagères. Je panique littéralement, c'est la première fois que je vole consciemment. Petit à petit, je vide certains rayons qui me paraisse intéressant. Une fois mes bras rempli, je remarque enfin que les clients ne comprennent pas la tornade qui vient de rentrer dans cette supérette, je me dirige vers la sortie et cours jusqu'à ma nouvelle demeure pour enfin me nourrir et voir ce que j'ai pris. Dans la précipitation, je n'ai pas vraiment regardé mes "courses". Arrivée chez "moi", je reprend petit à petit mon souffle. Cette course effrénée m'a mis dans tout mes états, j'étais toute transpirante et j'avais le feu aux joues. Mon regard se posa sur ce que je viens de dérober. Du pain, du jambon, une brosse à dent, trois shampoings, et une bouteille d'eau.
Je souris face à mes nouveaux biens. Je n'étais vraiment pas douée, je pris le pain et le jambon et les dégusta. Ce fut un bonheur exquis de se remplir le ventre. Ce que je mangeais n'était pas digne d'un restaurant cinq étoile mais j'étais satisfaite de ce que j'avais. Après avoir englouti mon sandwich, je pris l'un des shampoing que j'avais dérobé et allait vers la forêt qui entourait Barbesse espérant trouver une rivière pour pouvoir me débarbouiller.
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J'étais dans la forêt de Barbesse. Je cherchais un coin d'eau quand j'entendis au loin, un cris. Je me stoppa dans mes mouvements. Mes sens en alerte, j'essayais de percevoir d'autres bruits venant de ce cris.
PAN.
Un tir retentit. À l'aide de mon pouvoir, je me dirige le plus vite possible à l'endroit. En quelques secondes, j'arrive au lieu qui titille ma curiosité. Je remarque qu'une famille est prise en otage par des bandits. L'un des bandits tient par le bras un petit garçon qui doit avoir 8 ans, il menace le père et la mère de le tuer s'il ne donne pas une rançon.
Bandit : Alors ? Qu'est ce que vous attendez bandes d'abrutis. Je peux à tout moment tuer votre enfant !
La mère : Nous n'avons pas cet argent, vous le savez ! Je vous en supplie, laissez notre enfant.
Le père : Tuez moi à sa place !
L'atmosphère est tendue, la famille est effrayée et le bandit joue sur leurs nerfs. Il faut que j'agisse au plus vite. Alors que j'allais bondir sur ce fumier de bandit. Un homme de mon âge apparaît tenant entre ses mains une épée. Fait-il parti de la famille ? En tout cas, c'était idiot de sa part. Dorénavant le bandit ne laissera jamais l'enfant partir.
Profitant de ce moment. Je décide enfin à agir et saute derrière le bandit. Avant qu'il ne puisse comprendre la situation, je lui ai déjà pris son arme le collant sur sa tempe tout en lui faisant une clé de bras. Aussitôt, l'enfant coura auprès de sa mère.
L'enfant : MAMAN !!!
Plus personne ne compris la situation à part moi. Je suis vraiment fière de mon retournement de situation. J'ordonne à la famille de partir. Soulagée, la famille me remercia et s'en alla en courant dans la forêt sauf l'homme avec l'épée. Il ne faisait donc pas parti de cette famille ?
Je poussa le bandit vers le sol, le pointant avec mon arme. Effrayé de la tournure de la situation, il me supplia de le laisser en vie.
Moi : Ne mets plus jamais la vie d'innocent en danger.
Je pensais qu'il allait acquiescer mes paroles mais il eut un sourire arrogant et dit.
Bandit: Adieu.
Je sentis un danger imminent, troublée je me décale le plus vite possible vers la gauche. Une flèche passa la ou j'étais et acheva son chemin dans le thorax du bandit, il cria de douleur et se laissa tomber au sol. Choquée mon regard se dirigea vers le jeune homme qui n'avais pas bougé. Je sentis de nouveau une atmosphère oppressante et dangereuse. Le jeune homme ne détournait pas son regard du corps du bandit, sûrement déstabilisé. Je couru vers lui et nous cacha vers les arbres. Si vite qu'il ne comprit pas ce qui venait de se passer.
Le jeune homme : Comment ?
Moi : Tais-toi, et observe.
Il voulu protester mais se tue et regarda à son tour, là où nous nous trouvions avant. Un groupe de cinq bandits arriva, regarda les alentours. Peut être étaient-ils à notre recherche. Ils ne regardèrent même pas leur allié qui était sans doute, mort. Une haine profonde naquit en moi. Comment osaient -ils ? Ils venaient délibérément de tuer leur ami et ils n'ont aucune réaction ? De ma main gauche, je brise une branche. Des rougeurs apparaissent sur mes joues, les palpitations de mon cœur accélère. Je vais exploser.
Ils ont sûrement entendu la branche se briser puisqu'ils se retournèrent vers la source du bruit qui n'est autre que moi. Celui avec l'arc me visa et tira. Je pris le bras du jeune homme et esquive la flèche, je le cache derrière un buisson et cours vers les bandits. L'adrénaline m'aida dans mes mouvements puisque presque instantanément j'arrive sur celui qui détient l'arc et grâce à ma vitesse je le projette dans les airs. Très vite, je remarque un poignard sur la ceinture de l'un d'eux , je le prend et m'en sers pour assommer son détenteur avec le dos du poignard et j'arrête l'attaque de son coéquipier. Avec difficulté je le repousse et utilisant ma vitesse, je me mets derrière lui puis l'assomme à son tour.
Je me tourne vers les deux derniers bandits qui n'avait pas l'air heureux de mes précédents actes. Le plus petit chargea en premier avec son épée mais je sortie aussi mon katana et stoppa sa tentative d'attaque. De mon pied droit je le pousse afin qu'il perde l'équilibre. Mais l'autre chargea a son tour... Et merde, ils m'ont vraiment énervé. J'allais répliquer quand le jeune s'interposa et me protégea en encaissant l'attaque à ma place. L'épée de l'ennemi avait laissé une entaille sur le torse du jeune homme. Je l'attrape à sa capuche pour le tirer en arrière puis je transperce le dernier bandit à l'aide de mon katana. Je l'ai grièvement blessé et le laissa comme pour mort dans la forêt. Je me tourne vers le jeune homme qui s'est évanoui et qui m'a aidé. J'étais reconnaissante et toujours énervée, il aurait pu mourir en me protégeant alors qu'on ne se connaît même pas. Je lâche un soupir avant de dire à voix basse.
Moi : Qu'est ce que je vais bien pouvoir faire de toi ?
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One Piece - Le prix de la liberté
FanficUne jeune esclave, cherchant la liberté s'enfuie de sa prison. Alors que tout espoir de survie semble perdu, son destin prend une tournure différente... __________________________ -Aucune image ne m'appartient. -Et je risque de ne pas r...