One Piece - Le prix de la liberté

Chapitre 7

Mon monde s'écroule. Je ne peux pas suivre Ace ? Rejoindre l'équipage de Barbe Blanche est donc impossible parce que je suis une femme ? Mon coeur me fais mal, ma tête tourne, je commence à avoir des tremblements. J'ai besoin de Ace, c'est lui qui m'a fais découvrir la vie, la vrai. Je relâche Ace, et me tourne vers l'homme qui va me séparer de lui.

Lola : Je n'ai réellement aucune chance de rejoindre votre équipage  ? 

Barbe Blanche : Je n'ai que des fils sur mon navire. Dit-il d'une voix ferme.

Je me rapproche de lui, la colère prend le dessus. J'ai chaud, trop chaud. Ce pirate en a rien à faire que je me retrouve seule. Tout ce qu'il veut c'est agrandir son équipage. Je rage littéralement.

Lola : Le marché était que si on perdait, l'équipage de Ace devait rejoindre le vôtre ! Je fais partie de son équipage je dois partir avec vous.

Barbe Blanche : Ace, connait bien les closes du contrat. S'il perdait cette bataille, le hommes de son équipage devaient me rejoindre.

Comme un coup de poignard qui me transpercerai le dos, je me retourne vers Ace. Je l'avais prévenu que nous allions perdre cette bataille, il a mis son équipage en jeu me mettant de côté. Ma colère s'accentue, comment as-t'il osé ? Je m'approche de lui et lui crache dans sa figure, il savait l'issu de ce combat. Il vient de me perdre, il me retire non-officiellement de l'équipage.

Lola : Comment as-tu pu ?

Petit à petit, la douleur remplace la colère. Je n'arrive plus à tenir sur mes jambes et m'écroule, je pleure à chaudes larmes. Je regrette déjà de lui avoir craché dessus. Je vais être séparé de Ace et ça, je n'arrive pas à l'accepter ni même à me l'imaginer. Il m'a fais découvrir tellement de chose. Je sens des bras entourer ma taille, et me serrer. Peu à peu, je me calme. Je reconnais l'odeur de Ace, la déception accable mon coeur. Je ne comprend plus rien. Mes mains sur le torse de Ace, je me recule de lui. Remarquant que les autres sont partis, sûrement pour nous laisser seuls. Je décide de briser le silence.

Lola : Pourquoi ?

Ace : Tu comprendras par toi même. Dis-toi que je ne t'abandonne pas, on se reverra un jour. Je te le promets.

Lola : Alors... c'est ce que tu veux ?

Ace : Tu ne peux pas toujours compter sur une personne, tu dois vivre par toi-même et peut-être que être pirate n'est pas ton rêve. Lola, découvre la vie sous une nouvelle forme. Sois-toi même, apprend de la vie. Quand on se reverra, on ne le regrettera pas. Je te le promets.

Lola : Je veux découvrir cette vie avec toi Ace.

Et c'est sur ses mots, qu'il se relève sans m'accorder un regard. Il part vers une destination inconnue, sans se retourner. Aussi vite que je peux, je me relève. Mes poumons sont en feu, mon coeur me brûle mais peu importe, il ne peut pas me dire au revoir d'une telle manière. C'est trop douloureux. Je me jette sur son dos et il arrête de marcher. Il se tourne vers moi avant de me prendre une dernière fois dans ses bras.

Lola : Je vais faire ce que tu veux, mais ne m'oublie pas, s'il te plaît, s'il te plaît. Ma voix se casse à la fin de ma tirade.

Les larmes inondent mon visage, mon nez commence à me chatouiller, mes joues sont en feu. J'ai mal, quitter Ace d'une telle manière. Je ne l'avais jamais pensé.

Ace : On se reverra, sois-en sûre.

Sa chaleur disparaît, ses bras me quittent, son menton sur mon épaule s'éloigne. Nos regards se croisent une dernière fois, il est aussi triste que moi. Nos mains se lâchent et il s'éloigne de moi.

Ace : A bientôt, Lola.

Je le regarde partir, sans un mot. Nos chemins se séparent ici, ils prennent tous les deux une direction différente. Pourtant je pensais aller dans le même sens que lui, me suis-je trompée ? Je me retrouve ici, laissée par mon capitaine, mon meilleur ami, mon frère. Je lui tourne le dos, et me dirige de l'autre côté. Sans savoir ce qui m'attend.

Au loin, je vois la mer. Je me rapproche du bord de la falaise, et je m'assois sur celle-ci. Je vois le Moby Dick larguer les amarres et s'éloigner de cette île. J'étais réellement seule. Vivre par mes propres moyens, allait être difficile. Autant essayer, Ace m'a demandé de découvrir la vie. Je vais donc le faire, je suis encore sous ces ordres alors que je ne lui dois plus rien. Quelle genre de personne je fais ? Je suis lamentable.
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Je marche en direction d'une ville, nommée Barbesse. Je devrais trouver une boutique qui vendrai des kits de survie. J'ai décidé de voyager dans plusieurs endroits avant de me poser quelques part. Je souhaite tout d'abord découvrir et ensuite développer ma force et mon pouvoir. L'idée de découvrir, ne me déplaît pas tellement même si ça sera dorénavant seule.

Je vois au loin quelques lumières, est-ce la ville de Barbesse ? Grâce à mon pouvoir, j'accélère d'un coup. Laissant derrière moi une fumée de poussière s'élever dans les airs.

J'arrive aussitôt à l'entrée de cette ville, et reprend une allure normale et j'observe ce que pourrait m'offrir cette ville. Je traverse les rues, les impasses et je découvre que c'est une ville très commerçante. Je passe devant une vitrine et quelque chose me vient en tête. Je n'ai pas un Berrys dans mes poches ! Instinctivement ma main se pose sur mon front et ma tête s'incline vers le ciel. Idiote ! Puis la vérité éclata dans mon esprit... Je n'ai aucune affaire et pas un Berrys. À aucun moment, j'ai pensé à ça. Avant c'était Ace qui s'occupait de ça, tout ce que je devais faire c'était le suivre sans me poser trop de question. Le doute s'installe en moi, suis-je vraiment capable de me débrouiller seule ?

Je cherche dans la ville un endroit où squatter cette nuit ou pour les prochains jours en attendant une autre solution. Je trouve enfin, en haut d'un immeuble. Une fenêtre ouverte de l'extérieur, je remarque que cette pièce à l'air non-habité. Si je m'installe là, je ne vais gêner personne, si ? Je me permet de rentrer et de visiter cette pièce qui se révèle être pourrie dans les deux sens du terme. La poussière est présente partout, des toiles d'araignées recouvrent le plafond. Il y a une vielle commode en bois  qui a l'air habité par des termites. Une odeur d'humidité, se fais sentir. Je pense que je gênerai personne, je le pense réellement.
Même mon tonneau chez mon ancien tyran (chap 1) était plus agréable à voir et à vivre !

Je me mise à rire face à l'ironie de la situation. Je m'accroupis et laisse traîner mon regard dans la pièce. Mon sourire se fane et se remplace par des larmes, je ne me retiens plus. Je peux enfin évacuer tout ce surplus d'émotions de la pire journée de ma vie.

C'est seule, que je pleure. D'habitude, des bras m'enlaçaient pour me réconforter mais ça, c'était avant... je devrais tout affronter seule. Je ne dois pas me laisser désespérer. Je ne dois pas pleurer sur mon sort, et montrer à Barbe Blanche, à tout le monde et surtout à Ace ce dont je suis capable. Je suis une battante et je vais le prouver.