41~La fin des fins

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Je sent Ken qui bouge et relève sa tête. Il se réveil enfin ce gros boulet.
Ken: Je... je ... je suis négatif. Je suis vraiment désolé mon amour. Je t'en supplie ne m'en veut pas, pardonne moi.

Je pleure intérieurement et vue la réaction de Ken extérieurement aussi. Il passe sa main sur mes joues pour enlever les larmes qui perlent le long de mes joues.

Ken: Je te promet que je vais trouver une solution. Laisse-moi juste du temps, je vais tous régler et tout va redevenir comme avant. Mais je te demande juste de ne pas me laisser, pas maintenant tu peux pas.

Je suis heureuse, même soulagée qu'il soit négatif. Il ne parle plus, il est juste assis dans ma chambre, je n'ai pas besoin de lui parler, j'ai juste besoin de sentir sa présence. J'ai juste besoin de savoir qu'il est là. Je souffre énormément quand il est là, je de souffre de ne pas pouvoir le toucher, le voir, le vide dans mon estomac est plus grand et douloureux que d'habitude. Même si la douleur physique est moins importante, j'en souffre aussi.

Le médecin vînt perturber ce moment de calme:
Médecin: M.Samaras je dois vous parler. Voulez-vous me suivre dans mon bureau s'il vous plaît?
Ken: Bien sur.

Il se lève et le suit, Ken revient une trentaine de minute plus tard. Il n'était plus pareil c'était comme-ci quelque chose c'était cassé en lui. Il s'assoit dans le siège duquel il s'était levé quelque minutes plus tôt. Il ne parle pas, ça m'inquiète tellement.

**Ken**
Je n'en reviens pas, je me rassoit sur la chaise. La conversation que j'ai eu avec le médecin passe et repasse dans ma tête.

{Flash back}
Médecin: M.Samaras, votre amie n'est pas dans un coma artificiel, c'est son corps qui c'est lui même mis dans cette situation pour ce protéger de la douleur. Vous savez peut être donc que nous n'avons presque aucun contrôle sur ce coma.
M.Samaras, je sais que c'est dure à entendre, mais mais votre amie souffre énormément autant sur le point physique que psychologique et...
-Où voulez-vous en venir??
Médecin: Je penses que votre amie attend que vous lui donniez l'autorisation de ... comment dire... de partir.
{Fin flash back}

Je suis toujours assis sur le siège devant Luna et je la regarde. Je ne peux pas faire ça bordel. Mais le médecin a dit qu'elle souffrait, ce serait tellement égoïste de ma part de la laisser souffrir.
Je finit par rompre ce silence:
-Luna, je sais que tu es forte. Tu souffres énormément et je ne veux pas être la cause de cette souffrance. Je ne veux pas que tu continue de souffrir à cause ça, à cause de moi, j'ai promis à ton frère de te rendre heureuse alors si pour cela il faut que tu partes, et bien... part. Je ne t'en voudrais pas si c'est ton choix, je le comprend. Tu peux rejoindre Charlie et me laisser, je serais heureux si tu es heureuse peut importe où tu es... Luna tu peux lâcher prise ma princesse. Je... je t'... je t'aime mon amour.

Je dépose un baiser sur ses lèvres et je pose ma tête sur son ventre et j'attends le moment où les BIP BIP régulier de la machine se transformeront en un seul son régulier et strident. Je pleure, quand soudains....

**Luna**

Mes yeux s'ouvrent avec tant de difficulté, la lumière me brûle la rétine. Je le vois bordel je le vois. Je passe ma main dans ses cheveux:
- Je t'aime aussi mon amour.

Il relève sa tête. J'était heureuse de revoir sa bouille d'ange. Il m'avait tant manqué.
Ken: J'ai eu tellement peur de te perdre Luna.
-Je suis là maintenant, et tout vas rentrer dans l'ordre.

Il me fit un faible sourire et partie chercher Jade qui me fit un câlin en pleurant. Elle s'occupa de moi. Mon cœur était encore trop faible pour que je puisse me fatiguée. Je dois me reposer le plus possible selon le docteur.
Ken revient avec tous le crew après que Jade ai finit son examen de contrôle.
Framal, Sneazzy et 2zer me font un câlin, Mekra reste en retrait et me fait un simple signe de la main, venant de Mekra c'est beaucoup, il n'est pas très démonstratif.
Framal: T'as vraiment une tête de déterrée.
2zer: Et toi tu ressemblerais à Gollum si tu venais de sortir de coma bouffons.

Tout le monde rigolent. La mère de Ken finit par rentrer.
Cécile: Mon dieu ma pauvre fille comment tu vas?
-Ça va beaucoup mieux merci.
Cécile: Qu'est ce qu'il t'a fais encore mon crétin de fils?
Ken: He je t'entends je te signale que je suis juste derrière toi.
Cécile: Je parle pas à toi, je parle à ma belle fille.
-Ce n'est pas lui. Les médecins disent que mon cœur était déjà faible avant mon hypothermie. Donc la crise cardiaque devait forcément arrivé un jour ou l'autre.
Cécile: Alala ma pauvre chérie.

Elle me réponds dans ses bras pendant que tout le monde rigolent discrètement pour se foutre de la gueule de Ken. Bref tous va beaucoup mieux. Je vais me faire opérer d'ici quelques jours. Je n'aurais peut être pas besoins d'un autre cœur avec cette opération. Tous le monde repart et Manon arrive avec Charlie:
Charlie: Trop cool tu fais plus dodo. La dernière fois j'ai pas réussi à te réveiller. Ma maman elle m'a expliqué que tu te réveillerais peut être pas. J'étais triste mais vue que tu es réveillé je suis content.
-Coucou Charlie. Moi aussi je suis contente ta petite bouille m'avait manqué.

Marion se jette dans mes bras:
Marion: J'ai cru tu allais nous lâcher ma belle.
-Non jamais.
Marion:Ken serait mort de chagrin.
-Il s'en serait remis il est fort. Beaucoup plus fort que tu ne le penses.
Marion: On ne se remets pas de la perte de son seule amour Luna. La plaie ne se referme jamais quelque soit le temps qui passe.

Ouah faut déjà que je me remette du Je t'aime de Ken tout à l'heure c'était la première fois que ça sonnait si sincère et c'était surtout la première qui me le disait et là Marion elle me balance ça.

Ellipse de deux mois
Deux mois son passé, je suis rentré chez moi et Ken vit chez moi. On va se marier dans un mois. Bref je suis heureuse tout à repris son court normale. Et c'est mieux ainsi.

Voilà c'est la fin de cette histoire, j'espère qu'elle vous auras plus. Si vous l'avez aimé sachez que je vais en recommencer une très prochainement. J'ai beaucoup aimé l'écrire, et je vous remercie de votre soutiens. Voilà je voulais que l'histoire se finisse autrement mais je me suis dit que par rapport à l'histoire que je vais écrire après il est préférable que l'histoire se termine ainsi.

Le Café du XVeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant