Chapitre dix

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Oliver arpenta les rues de Starling City pensif et le cœur léger. Felicity occupait ses pensées. Il était heureux de savoir qu'elle allait se sortir de l'emprise du Mirakuru grâce à lui. Cela l'empêchait de rompre à cause de la menace qu'était Slade car Felicity avait besoin de lui. En pensait à son ancien ami, le visage de l'archer s'assombrit. Voilà longtemps qu'il ne l'avait pas vu. Le calme avant la tempête, pensa-t-il. Il essaya de concentrer ses pensées sur le problème du Mirakuru mais ses pensées revenaient sans cesse à Felicity. Elle lui manquait alors qu'il venait à peine de la quitter. Il avait envie de faire demi-tour et de se précipiter chez elle mais sa mère et sa sœur l'attendaient pour diner.

Au détour d'une ruelle a priori déserte, il entendit un bruit sourd, il se retourna et vit un homme s'avancer vers lui d'une démarche menaçante. Un second bruit se fit entendre et un second homme apparu derrière lui. Un troisième surgit de derrière une poubelle. Tout trois portaient des masques, le Mirakuru coulait dans leurs veines. Oliver sorti de sa poche la seule arme qu'il avait sur lui : un couteau suisse. Il savait qu'il ne réussirait pas à les vaincre mais il fallait qu'il essaye de s'enfuir. L'Archer vert fléchi ses jambes et leva les points, prêt à se battre. Ses trois assaillants convergèrent rapidement vers lui.

Le combat dura de longue minute. Oliver était au bord de l'épuisement mais il tenait tête à ses adversaires. Il avait plusieurs fois essayé de fuir mais à chaque fois ils l'avaient rattrapé. Il se prit un puissant coup au visage qui le sonna pendant quelque secondes. Deux des hommes en profitèrent pour lui attraper chacun un bras. Le troisième arriva et lui mit un puissant coup de pied dans le genou qui le fit tomber à genoux. C'était finit, il allait le tuer ou prie. L'homme qui venait de le frapper se pencha vers lui et lui dit :

-Prépare-toi à voir toutes les personnes auxquelles tu tiens mourir gamin.

-Pourquoi me prévenir ? dit Oliver avec une voix très faible.

-Pour que tu essayes de les protéger et que tu échoue lamentablement.

Les trois hommes éclatèrent de rire et le jetèrent au sol. Ils lui donnèrent encore quelques coups et le laissèrent.

L'archer essaya de se lever mais sa tête se mit à tourner et il retomba sur le sol. Il se sentait perdre peu à peu connaissance. Il attrapa son téléphone dans sa poche et appela la personne qu'il avait enregistrée comme premier raccourci. Le visage de la femme qu'il aimait apparu sur l'écran de son portable. Ce fut la dernière chose qu'il vit avant que sa vue ne se brouille et qu'il ne perde connaissance en murmurant le prénom de l'élu de son cœur.

Felicity était sous la douche lorsqu'elle entendit son téléphone sonner. Elle sortit de sous le jet d'eau chaude à contre cœur et enroula une serviette autour d'elle. Elle attrapa son portable et sourit en voyant qu'il s'agissait d'Oliver.

-Allo ?

-Felicity. L'entendit-elle dire d'une voix faible puis plus rien.

-Oliver ?

Aucune réponse.

-Oliver ! Appela-t-elle paniquée.

Elle alluma précipitamment son ordinateur et chercha à localiser le téléphone de l'archer. Il ne lui fallut que quelques minutes. Il se trouvait à plusieurs rues de chez elle. Elle s'habilla rapidement d'un pantalon un d'un sweet à capuche du MIT. Elle rejoignit sa voiture au pas de course. Elle démarra et s'engagea dans les rues sombre et silencieuse de la ville endormie. Elle arriva en très peu de temps sur le lieu indiqué par son téléphone. Elle sorti de sa voiture et courut vers une forme sombre allongée un peu plus loin sur le bitume. Oliver était inconscient.

-Oliver ! L'appela-t-elle.

Il respirait toujours. De nombreux hématomes étaient visibles sur son visage d'apollon. Elle sentait la colère commencé à l'envahir. Non, il ne fallait pas qu'elle perde le contrôle maintenant. Elle essaya d'appeler Diggle mais il ne répondit pas. Elle jura intérieurement et approcha sa voiture le plus près possible d'Oliver. Elle ouvrit la porte arrière et porta Oliver à l'intérieur. Pour une fois elle était bien contente des pouvoirs que lui donnait le Mirakuru. Elle n'aurait jamais pu faire ça avec ses anciennes capacités physiques. Elle fit de son mieux pour l'installer le plus confortablement possible dans sa mini.

L'informaticienne ramena l'archer chez elle et le porta jusque dans son lit. Elle l'allongea et alla chercher de quoi s'occuper de ses nombreuses blessures. Elle lui enleva ses chaussures et sa veste. Elle commença par les plaies de son visage. Elle lui ôta son t-shirt se doutant que son dos et son torse n'avait pas été épargné. Elle rougit et fut heureuse qu'il soit inconscient lorsqu'elle toucha ses abdominaux. Ses doigts s'attardèrent sur certaines de ses cicatrices. Elle aimerait connaitre ce qu'il y avait derrière chacune d'entre elles. Voyant que le pantalon d'Oliver était taché de sang, elle se décida à le lui enlevé.

Elle vit que son genou droit était dans un sal état. Elle le banda en essayant de se rappeler les conseils de John.

Quand elle eut terminé, elle se leva et contempla le jeune homme allongée en caleçon dans son lit. Voilà une éternité que ce n'était pas arrivée. La vie amoureuse de Felicity s'était figée lorsqu'elle avait rencontré Oliver. Aucun homme à ses yeux n'était comparable à son archer.

La jeune femme refréna son envie d'aller s'allonger contre l'archer et le couvrit d'un drap. Elle mit les vêtements d'Oliver à la machine à laver et alla se coucher sur le canapé. Qu'était-il arrivé à son patron ? Il venait de se faire agresser mais par qui ? Il était bien trop fort pour s'être fait battre par n'importe qui. Felicity su qu'il s'agissait de Slade ou de ses sbires. Pourvu qu'ils ne viennent pas jusqu'à chez elle, elle était incapable de se battre. Peut-être que parce que la vie d'Oliver était en jeu, elle arriverait à leur faire face.

Felicity laissa échapper quelques larmes. Ce que son Oliver avait vécu et continuait à vivre était un juste. C'était un homme bien, il ne méritait pas ça. Il méritait de vivre une vie normale, si on peut dire que la vie de millionnaire est normale. Il méritait de rentrer chez lui tous les soirs retrouver sa sœur et sa mère sans avoir à se soucier des menaces qui pèsent sur lui. Il méritait d'avoir une petite amie parfaite tout comme lui. Felicity sourit en s'imaginant être cette femme mais ce n'était qu'une utopie à ses yeux. Elle n'était pas parfaite mais en réfléchissant bien lui non plus...


Je n'arrêterai que lorsque tu auras connu le désespoir total de IjustimagineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant