Qui Est Tu ?

FLASHBACK

Je me dirige à la porte et je pose ma main dessus. Avant de sortir, je me retourne pour le regarder une dernière fois et je dit :

Mia : Tu veut être seul depuis le début de toute façon.

J'ouvre la porte et je partis de la salle.

PDV "?"

Je prend ma chaise et la pose devant la fenêtre. Je regarde par dehors, la pluie tomber, et c'est à ce moment la que je me rappelle de mes mauvais souvenir. Enfin du moins, la suite.

3 ans en arrière :

Mon père reviens le lendemain matin me chercher. Je pars avec lui du commissariat et je monte dans ma voiture. Je me met sur le siège passager et mon père au siège du conducteur. Il ferme la porte, met le contact et c'est partie pour 30 minutes de chemin.

13:00

Depuis que je suis dans la voiture avec lui, mon père ne m'a pas lâcher un regard ou un mot. Je décide d'essayer de lancer une conversation malgré le silence.

? : Papa ? T'es sûr que ça va ?
Père : (continue de regarder la route sans me répondre)
? : Papa. On va pas rester comme sa sans se parler !
Père : Pourquoi hein ?! Tu veut que je te dise ce que je pense moi ?! (me regarde de temps en temps tout en regardant la route)
? : Bas si c'est ce qui peut te faire parler alors oui !
Père : J'ai honte d'être ton père. Sa te va comme réponse ??
? : (larmes au yeux et regarde par la fenêtre)
Père : Non seulement tu fait un meurtre, et ensuite tu ment au enquêteur !
? : (en regardant par la fenêtre) Alors pourquoi tu m'a pas laissé aller en prison ? Pourquoi tu as supplié les policiers de me laisser parler alors ? Pour que j'ai une chance ?
Père : J'ai fait sa pour ne pas gâcher ta vie, tu est encore jeune, voilà pourquoi je l'ai fait.
? : Et si tu as honte de moi ? Fallait me laisser en prison alors.
Père : (voix sérieuse) Sa suffit !! Si tu veut retourner au commissariat, on fait demi tour et cette fois ci je vais les supplier de te mettre en prison ! Tu choisis quoi alors ?
? : Non, c'est bon.
Père : Bien.

Nous continuons la route jusqu'à arriver à la maison. Je sors de la voiture en claquant la portière.

Père : (sors de la voiture) Claque pas la portière !!

Je ne l'écoute pas et je rentre dans ma maison. Je monte dans ma chambre et je ferme ma porte à clé pour être seul. Je n'ai aucune envie de le voir, ou encore écouter ses reproches.  

18:19

Plusieurs heures sans lui parler. Je crois que je ne lui ai jamais pas parler pendant autant de temps. Après quelques minutes à être sur mon ordinateur, mon père vient toquer à ma porte.

Père : Ouvre moi s'il te plaît. Nous devons parler. 

Pour ne pas nous énerver plus, je me lève et je vais lui ouvrir. Je me met sur ma chaise de bureau et mon père se met sur le bord de mon lit en face de moi. Je le regarde et il commence à parler. 

Père : Bon écoute moi, tu sais très bien que quand j'ai perdu ta mère, sa e été dur pour moi.
? : Papa, non parle pas de sa.
Père : Ta mère non plus serait pas fière de toi si elle t'aurait vue ce que tu as fait.
? : (larmes au yeux) Ne parle pas de maman ! Maman est très bien maintenant ou elle est ne parle pas d'elle !
Père : Tu crois que ta mère serait heureuse si elle te voyait comme sa ?!! Non ! Elle serait pas heureuse !
? : (reste silencieux)
Père : Je sais que tu as mal vécu le départ de ta mère, moi aussi je l'ai mal vécu. Mais maintenant, nous devons repartir sur de bonne base et ne pas baissée les bras.
? : C'est impossible papa. Tu sais très bien que moi et maman étions très proches, sans elle je ne suis pas bien.
Père : Tu crois que je suis bien moi ? Non, je ne suis pas bien, j'apprends juste à vivre avec et tu dois faire de même.
? : (lâche des larmes sur ses joues)
Père : (pose sa main sur mon épaule) Tu devras aussi apprendre à assumer qui tu est. Je sais que c'est dur depuis que tu as fait ce que tu as fait. Je sais que tu n'est pas quelqu'un de méchant, tu est mon fils.
? : (hoche la tête, baisse la tête lâche encore des larmes)
Père : (me regarde dans les yeux) Regarde moi.
? : (relève sa tête et le regarde)
Père : Tu n'est pas quelqu'un de mal. Tu est Park Jimin et tu est mon fils. Assume qui tu est.
? : (sèche ses larmes) Ta raison.
Père : (me sourit aussi les larmes au yeux mais qui ne coulent pas)

FIN DU FLASHBACK