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« Putain. Oui ça commence direct par un mot vulgaire mais j'en ai rien a foutre parce que je me rends compte que je commence de plus en plus à me haïr. Donc, putain, par votre faute je me hais, merde ! Nan, je ne me hais pas moi, je hais le con que vous m'avez fait devenir ! J'ai l'impression d'avoir brisé toutes les valeurs que mes parents m'ont transmises, j'ai l'impression d'avoir foutu en l'air la totalité de l'éducation qu'ils m'ont donné ! J'ai comme l'impression de les trahir bordel ! Et tout ça à cause de qui ?! À cause de vous bande d'enculés ! J'ai jamais haïs autant quelqu'un et même autant de personnes en même temps que vous, c'est terrible quand même. Je crois que je commence à craquer là. Il ne le faut pas, je dois encore tenir même dans la peau du beau et parfait connard que je suis devenu. »
Il y a tout qui commençait à flancher chez Tae Hyung. C'est comme si le mur qu'il avait construit tout autour de lui pour le protéger de toutes les insultes qu'il recevait commençait à se détruire, ils devenaient plus forts que lui, ils dégainaient l'attirail de guerre, les grosses armes pour démolir ce mur, pour atteindre Tae Hyung, pour le détruire lui, pour le faire tomber, pour le tuer.
C'est clair que dans la tête de tous ces bâtards tout n'était qu'un jeu, une guerre dont Tae Hyung était l'ennemi, et où le jour durant lequel il rendra l'âme marquera la victoire. Le jour où Tae Hyung mourra ils auront gagné.
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