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Dans la peau de Ndiawa
Je me reprends vite fait et m'assieds sur ma chaise. La salle était un peu calme on entendait que les chuchotements de certains.
Moi: alors vu que mon directeur vous a fait un debriefing si vous avez des questions concernant l'entreprise je suis a votre écoute.
Un des collaborateurs: comment pouvons nous être sûr à 100% que votre sécurité est garantie et qu'il n'y aura pas de failles ?
Moi: monsieur notre entreprise est l'une des meilleurs au Sénégal et nous regroupons les plus grands ingénieurs aussi. Tous les systèmes sont controlés par un autre ingènieur ayant un parcours impressionant ainsi que par moi. Nous sommes à la pointe de la technologie révolutionnaire et je peux vous dire que nous systèmes sont hitech et de la plus haute sécurité . Donc oui je peux vous garantir qu'il n'y aura pas de failles si les instructions sont bien suivies.
Un autre: et comment pouvons nous faire confiance à un mannequin vu que la science n'est pas leur point fort si mais toutefois ils réféchissent.
Le mec dit ça avec amusement. Il se moque de moi et veut me destabiliser. Y en a qui rigolent à cause de ce que ce con a dit. Mais je vais rapidement lui fermer son clapet.
Moi: monsieur quel type de baccalauréat avec vous eu?
Lui: Bac G
Il le dit avec beaucoup de fierté et une once de narcissisme.
Moi: alors monsieur laisser moi vous dire que je suis hautement diplomé de l'universitè Montrèal, j'ai eu un bac scientifique et je suis un genie dans mon domaine qui est l'informatique. Alors oui je suis l'auteur de la plupart des algorithmes faits pour la sécurité de vos entreprises. Alors arrêtez de dire que les mannequins n'ont pas de cervelles parceque celle qui est face de vous, en ce moment, vous dépasse largement en matière de connaissances.
Y en a qui me regardait avec de gros yeux et d'autres se moquaient en rigolant carrèment. Hamza lui ne faisait que rire de l'homme en question. Et j'avoue que j'étais amusée par la tête que faisait le gars. J'ai fait en sorte qu'il ravale gentiment son sourire sans lui manquer de respect ni m'énerver. Niaff dotou ko dolléti dè !
Un autre: votre discours est bien passionnant mais d'habitude les grandes entreprises sont gérées par des hommes. Voyez par vous même vous êtes la seule femme dans cette salle. Qu'est ce qui nous garanti que votre entreprise sera au top vu qu'il n'y a aussi aucun homme a vos côté ?
Non mais c'est pas une question qui concerne le boulot ça. Hè lui kay il doit dire qu'il veut me courtiser.
Moi: ce n'est pas parcequ'on est une femme qu'on ne peut pas gérer une entreprise. Les femmes sont maintenant à la tête du monde du modernisme. Certe il n'y a que des hommes autour de cette table mais ceci s'explique par le fait qu'on fait face à la mentalité sénégalaise. Pour eux la femme doit toujours être reléguée a la seconde place et l'homme doit toujours être au pouvoir. Mais cela doit changé. Les plus grands poste du monde sont occupé par des hommes or il ya des femmes plus intelligentes qu'eux mais à cause de nos mentalités la femme ne peut accèder au pouvoir s'il ya un homme. Ce qui est anormal. Ne dit-on pas que derrière chaque grand homme se cache une grande dame? Ce ladage n'est que pure vérité car un homme raconte ses problèmes à sa femme qui trouve une solution mais qui obtient les fécilitations? L'homme. Alors que le mérite revient à la femme mais qui peut le savoir et même qui peut l'accepter. Mais moi Ndiawa Leïla Dramé j'ai fait monter cet entreprise avec la sueur de mon front et je ne laisserais rien ni personne le couler. Et je peux vous garantir que dans peu de temps nous serons numéro 1 en Afrique et nous nous élargirons ensuite dans le monde. Et concernant votre question sur un homme à mes côtès le ladage ne dit pas que derriere chaque grande femme se cache un grand homme. Donc je ne vois pas l'intérêt d'avoir un homme a mes côtés si je suis apte à faire tout ce dont cet homme est capable. Sur ce *en me levant* je crois avoir répondu à toutes les questions nècessare et donc la réunion est terminée. Merci de vous être déplacé et à très bientôt.
Je vois tantôt de l'admiration tantôt du dèfit. Surement ils se disent que ce ne sont que des paroles en l'air et que je vais bientot couler mais ils veront. Hamza lui il ne faisait que de sourire et me regarder. Je peux lire dans ces yeux de l'admiration et de l'amour? Non je crois que là je me trompe. Il ne peut pas m'aimer il en aime une autre...
Je prends mes affaites et sors de la salle. J'entre dans le bureau de Idrissa et m'affale sur sa chaise. Il entre dans le bureau avec un grand sourire.
Lui: non mais Ndiawa je suis ton plis grand fan quoiii t'as vu comment tu les a clouè le bec ces chiens. Je suis fière de toi cousine.
Je ris et le regarde. Il est pas croyable ce petit.
Moi: mais j'ai rien fait
Lui: anh t'a rien fait? Le 2e mec qui voulait te clasher il ètait en sueur quand t'as fini miskine il voulait sortir mais il savait pas comment faire. Non mais t'a vu leurs visagee ohooo faut que je raconte ça à Abiba.
Je ris encore et le regarde. Wallah ce gars est fou.
Moi: bon assez discuté où est mon bureau.
En haut, au dernier étage tu as ton bureau là bas et celui de ton secrétaire.
Moi: gènial j'en ai déjà une je vais amener mon assistante en plus elle a 30% de l'entreprise donc c'est top.
Lui: génial tout est déjà préparé tu peux monter directement.
Moi: daccord dit aux chefs des empluyés de me rejoindre dans mon bureau. Ils savent c'est où non?
Lui: oui biensur tout le monde savait que le patron allait venir mais ils ne savaient pas quel jour excatement. Et pourquoi t'a besoin de lui?
Je lui raconte alors ce qui s'est passé ce matin.
Lui: bon vent façon je ne l'aimais pas cette femme
Je sors en riant et je pars dans mon bureau. J'entre et elle était sublime. Le bureau était nuancé de gris et denoir et l'ambiance était top. Y'avais un grand bureau au centre et à droite y'avais un grand fauteuil avenc une table basse en face. Derrière bureau il y avait une grande baie vitrée qui laissait appercevoir la splendeur de la ville. J'entre et à droite il y'avait une porte à coté du fauteuil. Je l'ouvre et c'est le bureau de ma secrétaire. Elle est simple et belle. En plus comment c'est collé à mon bureau ce sera plus facile de communiquer. Bref, à gauche y'avait une porte. J'entre et c'est la salle de bain qui est aussi belle et très propre. Elle a èté bien entretenue à ce que je vois. Je pars sur mon bureau et y m'assois. C'est en cuir en plus c'est tarpin confortable. Le kiffeeee.
Je compose le numèro d'idrissa sur le fixe.
Moi: j'adooree mon bureau
Lui: je savais qu'il te plairais.
Moi: oui merci. T'a appelé le chef?
Lui: oui il arrive.
TOC TOC
Moi: je crois qu'il est là je te rappelle.
Moi: ENTREZ.
Il entre et ferme la porte du bureau. Il avance et se tient debout en face de moi.
Lui: oui
Moi: prenez place
Lui: merci
Il s'assoit sur l'une des chaises et me regardent. Khamna il doit croire que je vais le renvoyer.
Moi: comment allez vous?
Lui: ça va bien al hamdulilah.
Moi: je vous ai convoqué pour vous parlez de l'incident de ce matin. Heureusement que c'était moi mais si c'était un potentiel client je l'aurais perdu à causes de cette incapable. Idrissa m'a parlè de vous et je ne doute en aucun cas de vos capacités mais l'incident de ce matin me fait douter car vous êtes tout de même chargé de prendre des employés et vous êtes celui qui a engagé dette femme je me trompe?
Lui: non
Moi: voilà donc je ne vous le dirais qu'une fois je ne tolérerais pas ces genres d'individus une seconde fois au sein de mon entreprise. Ai je été assez clair?
Lui: oui madame et je tenais à m'excuser du comportement de ceette femme. Je lui ai donné sa paye et elle est parti. Dès demain j'engagerais une autre apte à remplir les critères demandés.
Moi: très bien vous pouvais disposez. Et appelez moi la femme qui a un enfant celle avec qui je parlais tout a l'heure.
Lui: oui tout de suite.
Il sors du bureau et quelques minutes après la femme entre dans le bureau. Je l'invite à s'assoir et elle le fait sans un mot.
Moi: votre nom?
Elle: Coumba Sèye
Moi: que faites vous ici?
Elle: pardon?
Moi: quel est votre poste ici?
Elle: ah je suis une femme de mènage.
Moi: quel age avez vous?
Non mais je demande parcequ'elle est jeune aussi.
Elle: 19 ans
Moi: 19 ans et ce petit est votre fils?
Elle: oui
Moi: ahh et pourquoi vous l'ameniez avec vous ici? Je veuc dire qu'il dois peut être aller à l'école non?
Elle: je n'ai pas les moyens pour l'amener a l'ècole. Ma paye nous aide a peine a tenir le mois.
Moi: vous savez vous pouvez me parler en toute franchise. Je ne vous jugerais pas. Que s'est-il passé?
Elle hésitais et je dècide de lui donner confiance. Je me lève et contourne mon bureau pour m'assoir à côté d'elle.
Moi: je veux seulement vous aider. Raconter moi ce qui vous étes arrivé.Elle prend une grande respiration et commence.
Elle: j'habitais avec ma famille a Fann Résidence. Je viens d'une famille très riche et j'étais le cadet de la famille, le chouchou en quelque sorte. J'avais 3 grand frères et j'ètais la seule fille. Ce qui fait que j'avais tout ce dont je rêvais dans ma vie et tout ce que je voulais m'ètais servi sur un plateau d'argent. Je faisais la première scientifique. J'étais une élève très brillante a l'école et je respectais tout le monde. J'étais en quelque sorte la fille modèle et la famille de mon père ainsi que celle de ma mère m'enviaient beaucoup. Cependant mon père n'était pas trop présent dans ma vie et ne me montrais son affection qu'en me donnant des cadeaux et de l'argent. Il me manquait mais pour lui l'argent passent avant tout même s'il m'aimait. Je ne priais pas beaucoup vu que je n'y étais pas trop obligé. Eux ils priaient oui . J'avais 17 ans à l'époque, quand un garçon qui était en G m'a demandé de sortir avec lui. Je voulais refusé mais mes 3 meilleures m'ont convaincu d'accepter et je l'ai fait. Je sortais avec lui et de temps en temps il me volait des bisous sur la bouche.
Un jour, il m'invita chez son pote à lui et mes amies m'ont encore dit d'accepter sinon il allait me traiter de coincèe. On a discuté et on a regardé aussi quelques films. Quand le film fut fini, il m'embrassa et commença a descendre sur mon coup. Un sentiment nouveau naissait en moi et je voulais savoir ce que c'était. Il me metta sur lui et je sentis quelque chose de dure sur mes fesses. Un liquide a coulé et c'est a cet instant que j'ai décidé d'arrêter car je ne voulais pas perdre ma perle. Il m'a forcé pour qu'on continue mais j'ai refusé. Je l'aimais beaucoup. C'était l'homme parfait à mes yeux. Les jours passaient et je commençait à avoir des nausées et à vomir. Je suis allé chez ma grand-mère et elle m'a dit si j'allais bien et je lui ai fait savoir que j'étais juste un peu fatiguèe. Un jour mon père, de retour d'un voyage, remarqua mes nombreux vomissement et demanda alors à ma mère de m'amener à l'hopital car il s'inquiétait. C'est à cet instant que ma vie à changé.
Elle a commencé à pleurer et je l'ai consolé un moment et elle a ensuite continué son récit.
Elle: a l'hopital ils m'ont dit que j'étais enceinte. Je ne savais pas comment se faisait-il que je sois enceinte vu que je n'ai jamais eu de rapport sexuel avec personne. Ma mère pleurait et elle me dit: "comment as tu pu me faire ça Coumba? Avec tout ce que je t'ai appris. Comment as tu pu me déshonnerer de la sorte. Que vais je dire a ton père? Coumba où ai je faillis dans ton éducation dit moi. Qu'ai je fait pour mériter ça?". Elle pleurer de plus bel et moi aussi je pleurais car ne sachant pas ce qui se passait. On rentra à la maison et des que mon père su la vèrité il me giffla à plusieurs reprises et me mis à la porte en me disant "ne t'avise plus de remettre tes pieds ici sale petite trainée". Je pleurais et je ne savais pas où allait. J'ai alors appelè mes 3 copines et je les ai dit ce qui m'arrivait et devine ce qu'elles m'ont dit: "on t'avais juste dit de sortir avec lui rien de plus t'as jouè à la pute tu n'as qu'à te démerder toi même". Je n'y croyais pas et j'ai encore pleurè. C'est là que j'ai su que je m'étais juste fait mannipulé par ces trois personnes qui se diaient être mes amis. Je suis alors allé chez ma grand mère et après lui avoir raconté tout ce qui m'était arrivé elle me dit qu'elle savait que j'étais enceinte mais ce qui était étrange c'est que j'était toujours vierge. Ma grand mère à le dont de voir si tu es enceinte ou pas et si tu es également vierge ou pas. Elle m'a aussi dit qu'elle ne m'abandonnera pas et qu'elle prendra soin de moi et de mon bébé. Une semaine apres je suis reparti à l'école et j'ai fait savoir à Ibrahima mon copain que j'étais enceinte. Il m'a alors fait comprendre qu'il n'est pas le père de ce gamin et il ne va pas foutre sa vie en l'air pour un batard. Je n'ai rien dit et j'ai pris sur moi. En une fraction de seconde toute l'école savait que j'étais enceinte. Les èlèves me voyaient comme une trainée et les professeurs n'en parlont même pas. J'ai tenu jusqu'à la fin de l'année car je suis tombée enceinte en Mars. En prenant mon bulletin, le principal m'a fait savoir que j'ètais renvoyé car j'étais enceinte malgrè que je sois la meilleure éléve de leur établissement. Ça me fendait le cœur. Mais je suis quand même rentré à la maison et j'ai tout raconté à ma grand mère. Là aussi, j'ai pleuré et ma grand mère me consolait. J'étais dans la maison de ma grand mère paternelle. Je subissais toute sorte de moquerie de la part de ma dite famille. Des piques en tout genre chaque jour que Dieu Fait. Et pourtant le père de mon bébé habitait a 2 patté de maison de celle de ma grand mère. Quand j'étais à terme ma grand mère est allè chez le père de mon enfant pour dire a sa famille qu'il doit prendre ses responsabilités. Il a accepté mais il n'est jamais venu et j'ai dit à ma grand mère de laisser tomber. Quand j'ai accouché mon père est venu a la maison pour dire à ma grand mère que si je restais dans sa maison qu'elle oublie qu'elle avait eu un jour un fils. Ne voulant pas être source de discorde entre une mère et son fils j'ai alors pris mes bagages et je suis parti sous les pleurs de ma grand mère, la haine de mon père et le bonheur de ma famille. Oui car personne ne m'aimait dans cette famille. J'ai alors cherché une chambre à Yarakh et j'ai eu une toute petite chambre a un prix assez abordable. J'ai commencé à respecter la prière et la religion était en quelques sorte ma consolation. Ma grand mère m'apprit plus de sourates et a présent je ne manque plus aucunes heures de prière. Les débuts ètaient très difficile mais ma grand mère me rendait visite chaque jour et achetait toute sorte de chose à mon fils à qui j'ai donnè le nom de Cheikh Ahmadou Bamba Sèye. Oui parceque serigne Touba après le prophète, était ma référence mon idole. Quelques semaines après je décida de chercher un petit boulot pour subvenir à nos besoins moi et mon fils. C'est là que j'ai pensé à être femme de mèmage vu que je n'ai pas pu avoir mon bac. Mais ma grand mère ne pouvait plus venir chez moi a cause de la vieillesse et c'est pourquoi j'amène mon fils avec moi. Voilà toute mon histoire.
Astafourllah. Comment l'être humain peut-il être aussi méchant? Son propre père le fou à la porte et sa propre famille est content de son malheur? Et comment peut-on se dire "amies" si on aide pas une autre qui a des problèmes? Les sénègalais m'étonneront toujours.
Moi: sèche tes larmes Coumba et sache que maintenant c'est fini les souffrances. Nous allons tout de suite dans ton appartement et nous allons prendre tes bagages. Dorénavant je vais vous prendre sous mon aile toi et ton fils. Vous allez logez dans ma maison et vous allez tous les deux aller à l'école.
Elle: non ce...
Moi: y a pas de non qui vaille. Tu feras des cours du soir si tu veux et tu passeras ton baccalauréat en tant que candidate libre. Et quant à ton fils, je vais l'inscrire dans l'école de ma nièce. Bien allons y et si tu veux nous passerons chez ta grand mère. Ça se voit que tu tiens beaucoup à elle.
Elle pleure et ne cesse de me remercier. Je veux l'aider je ne sais pas pourquoi mais je veux l'aider. Elle ne mérite pas ce qui lui arrive. Elle a juste était trop gentille. Comme le dit ladage "quand tu es trop gentil tu risques de te faire piètiner dessus".
On part d'abord chez elle et je fus surpris quand j'ai vu où elle habitait. Ce quartier est très sale et il doit être dangeruex. Comme ça le président travaille? MAIS MORT DE RIRE. On monte dans sa chambre qui est extrêmement petite. Tchiey adouna. Je me demande si aujourd'hui son père ne regrette pas ses actes. En sortant je remarque une toilette et elle est commune. Khay l'odeur est entrain de tuer mes narines. C'est d'une puanteur atroce et dire qu'elle se lavait ici chaque jour avec son fils. Mais maintenant tout est fini. Je ne la laisserais plus souffrir elle et son fils. Je la verrais comme ma sœur et cet enfant comme mon fils. J'en suis sûr que si vous aviez vu le visage de cette femme et de ce petit être vous les aurez aidé comme je le fais à cet instant même. Elle m'amèna ensuite chez sa grand mère qui habitait à Fass Mbao. C'ètait un peu loin mais c'est pas grave. Mamadou va nous y amener.
Arrivèes sur les lieux nous descendons et les gens commencent à nous fixer. Soit c'est pour moi, soit c'est pour elle. Disons que nous sommes toutes les deux connues mais elle c'est nègativement. On entre dans leur maison qui était jolie en passant et elle n'osait pas parlait. Je décide alors de prendre la parole.
Moi: salamou'aleykoum serigne bi ana Mame Mbodji? (Salam où est Mame Mbodji)
Lui: yow khadji bi loy def sougnou keur? Ngua dem tiagatou bassa khol sedd ba dieulè si eumb di dikkat tchii keur gui? Khana dèguo lign la wakh ba nguey dem? Bou sa tank tègotti tchii keur gui. Sokhnassi ki doukou bakh dè bou yabo ngua bakko mou dem.(Espèce de chienne que fais tu dans cette maison? T'as fait la pute jusqu'à tomber enceinte et t'oses revenir dans cette maison? N'as tu pas entendu ce que nous t'avions dit quand tu quittais la maison? Ne reviens plus ici. Jeune femme cette fille n'est pas une bonne personne laissez la partir).
Coumba voulait partir mais je la retiens. Ndeysan ses larmes commençaient à couler sakh. Non mais cet homme est osè dé. Avec ces dents jaunes là il se permet de me sourire et de dire de tels atrocitè à une fille qui peut être la sienne.
Moi: serigne bi ngua balma dè wayé lima nekk ak mom lolou sa yone nèkoussi ani mame Mbodji? (Excusez moi tonton mais le fait que je sois avec elle ne vous concerne pas. Où est Mame Mbodji?)
Lui: ahh yow nak ya...
??: qui me cherche?
On se retourne et on voit une vieille dame sortir d'une chambre. Elle avait la peau noire et ca se voyait qu'elle était vraiment vieille.
Elle: *en s'adressant à Coumba* wa ki c'est pas ma petite fille Coumba?
Coumba: si mame c'est moi
Elle: eyyooo ma petite fille chérie...
Elle la prit dans ses bras et elles pleuraient toutes les deux. J'en avais les larmes au yeux. Après cela elle nous invite à entrer dans le salon, ce que nous fimes. Ensuite Coumba l'a expliqué qui j'étais et ce que je voulais faire.
Elle: dieuredieuf (merci beaucoup). Je savais que tôt ou tard ma petite fille allait trouver de l'aide. Ceci n'est que le quart du bonheur qui t'attend. Sache que tous ces gens qui t'ont maltraité ramperont un jour pour quèmender ton pardon. Quant à vous *à moi* je ne saurais vous remercier pour votre immense bonté. Juste je prierais pour vous à chaque fois. Partez et que Dieu vous bènisse.
Après les au revoir, nous prenons congès et je dis à Mamdou de nous amener à la maison. Ma maison était un peu grande et y'a vait 4 chambres. J'avais prévu que les 2 seraient pour des invités et bien elle prendra l'une. Je lui dit de choisir la chambre qui lui convient le plus et de changer la dèco si elle le voulait. Je lui ai aussi montré l'intégralité de la maison ainsi que tout ce dont elle aurait besoin. Je lui dit de faire comme chez elle et je lui ai également dit d'aller commander un berceau et de nouveaux habits pour son fils. Il en avait peu. Je suis ensuite ressorti et j'ai demandè à Mamadou de ma ramener à l'entreprise j'ai du boulot. J'appelle d'abord Anna et lui dit de me rejoindre a l'entreprise. Il faut qu'elle commence à travailler. Après avoir raccrochè avec elle, je pose ma tête sur le vitre et je regarde le paysage défilé.
Mamadou: mademoiselle?
Moi: oui Mamadou
Mamadou: je peux vous dire quelques chose?
Moi: biensur Mamadou vous pouvez me dire ce que vous voulez
Mamadou: ce que vous venez de faire n'a pas de mot. Vous êtes extraordinaire et sachez que tout ce que vous entamerais aura un aboutissement positif car vous êtes une femme doté d'un cœur immense. Vous en avez eu des épreuves et vous en aurez d'autres qui seront encore plus dure mais ne perdez jamais la foi car Dieu n'éprouve que ceux qu'ils aiment et tôt ou tard vous serez gagnante. Inchallah.
Je lui souris et repose ma tête contre le vitre. Une de ses phrases me trotte à l'esprit: "Vous en avez eu des épreuves et vous en aurez d'autres qui seront encore plus dure". Que voulez t'il dire par là...?-----------------------------------
Waw kay j'ai postè un chapitre ce matin et 2 autres partie dans un seul chapitre. Je vous ai écrit 4000 mots dans un seul chapitre khana Légui je suis pardonné de mon retard? Mais aujourd'hui mom j'ai eu de l'inspiraton et qui sait peut être que j'en posterais un autre demain inchallah.
Bisous bisous 👄💋@African_giirl 💅
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Ndiawa: Histoire de toute une vie (Tome 2)
RandomJe vous embarque pour une nouvelle aventure avec le Tome 2 de Ndiawa. Vous voulez du fun? De l'action? De la nouveauté? De la jalousie? Et surtout de l'amour? Alors lisez ce Tome et vous ne serez pas déçu. ~~~~ Elle: je ne serais plus jamais avec un...