Au Rythme De Tes Battements

Chapitre IIIe : Pardon

Izuku se fit réveiller par sa mère le matin pour petit-déjeuner. Il se leva et regarda l'heure sur son téléphone qui se trouvait sur son bureau.

7:10. J'ai encore le temps, ça va.

Il s'habilla de son uniforme et alla à la salle de bain pour se brosser les dents.

Soudain, il se rappela d'une chose.

Mais oui ! J'avais oublié ! C'est bientôt l'anniversaire de Kacchan ! Faut qu'on lui organise une fête !

Car oui, en effet, l'anniversaire de Katsuki était dans peu de temps, sachant que nous étions en presque fin février et que son anniversaire est le 20 avril.

Inko qui s'impatienta en bas appela une énième fois son fils.

Se rinçant rapidement la bouche, celui descendit finalement manger et ne tarda pas à aller à l'école. Il lâcha un bref "J'y vais ! " et se mit en route.

Une fois en classe, il s'étonna de ne pas voir son ami d'enfance. Celui-ci n'était jamais en retard et les cours étaient sur le point de commencer.

Si Izuku avait largement le temps de se préparer à son réveil, il avait perdu pas mal de temps à penser à ce qu'il pourrait préparer comme fête pour le blond. Résultat : il était à pile à l'heure. Il avait même bousculer Aizawa-Sensei dans les couloirs pour pouvoir être en classe avant lui. Par chance, celui-ci était de bonne humeur.

-Bon les mioches, vos interros avaient été annulées à cause de votre camarade qui est tombé malade mais ne croyez pas que vous allez vous en tirer comme ça.

Aizawa, toujours avec sa gueule blasée de SDF, sortit une pile de feuilles de son sac de couchage qu'il mit sur son bureau en s'assurant que tout le monde la remarque.

-Rangez vos affaires et ne laissez plus que de quoi écrire. Ceux qui n'auront pas la moyenne seront de tâches pendant deux semaines et ne viendront pas au prochain voyage scolaire ! Ils auront aussi des cours de soutiens en plus. Je suis vraiment trop gentil quand je suis de bonne humeur...

Si là il était de bonne humeur, qu'aurait été leur châtiment s'il l'était de mauvaise ?!
Décidément, on n'échappe pas au futur papillon...

                         * * * * *              

La sonnerie du midi sonna enfin et tous les élèves se précipiterent vers le réfectoire pour aller manger, Izuku y compris.

À peine arriva-t-il sur place qu'il voyait une personne agiter la main vers sa direction. C'était Ochako qui avait déjà réservé une place.

Izuku s'approcha de la table et salua ses amis. Il s'assit à côté de la brune, Iida en face de lui.

Il se mirent à discuter de leur interro et, manifestement, ils devraient tous les trois avoir réussi.

-Vous savez que c'est bientôt l'anniversaire de Kacchan ?

-Ohhh j'étais pas au courant Deku-kun. C'est quand ? Demanda la brune.

-Le 20 avril.

-Comment tu le sais Iida-kun ?

-Je me dois de tout savoir en tant que délégué !

-Tu me fais plutôt penser à un stalkeur. Répondit Izuku.
Mais oui , Iida-kun a raison : c'est bien le 20 avril. En fait je me disais qu'on pourrait peut-être lui organiser une fête surprise ?

Les deux amis d'Izuku trouvèrent l'idée amusante et en discutèrent pour faire un plan. Ils voulaient d'abord en discuter entre eux avant d'en parler aux autres et de faire les invitations. Ça pouvait prendre un peu de temps mais ce n'était pas grave puisqu'ils avaient encore deux longs mois devant eux.

                         * * * * *

La dernière heure de cours prit fin et tout le monde rentra chez soi excepté Izuku qui était en tâches ce jour là.

Le soleil se coucha quand il eu fini son travail et l'établissement était presque désert.

Il mit ses chaussures et sortit quand il vit quelqu'un à côté de la grille. Il s'approcha un peu afin de mieux voir qui ça pouvait être à cette heure et fut étonné de voir que ce n'était autre que Katsuki, appuyé sur le mur à l'extrémité du portail, qui leva la tête en aperçevant un Izuku qui semblait surpris de le voir là.

-S-salut Kacchan... Qu'est ce que t-tu fais là ?

Katsuki se releva pour faire face au vert et s'approcha de quelques pas. Izuku, intimidé , recula.

Le blond le regarda d'un regard nouveau que le vert n'avait jamais vu chez lui. Un regard sans mépris, sans jugements mais qui avait pourtant l'air si affligé.

-Pardon , Izuku.

Suite à ces paroles, Katsuki fit demi-tour et partit, laissant un Izuku encore sous l'effet de la surprise et de l'incompréhension et regardant son ami d'enfance partir.

À suivre~