Au Rythme De Tes Battements

Chapitre XXIVe : Surprise

-Kacchan. Kacchan, réveille toi.

-Hein ? Quoi ?

Katsuki se réveilla et jeta tout de suite un coup d'œil à son téléphone pour regarder l'heure. Il était 7h. Il regarda ensuite Izuku qui lui souriait et s'écroula dans son lit et se rendormit après avoir soupirer d'agacement.

Izuku, furieux, se mit à bouder.

-Kacchan lève toi ! On va être en retard !

-Aaahh putain ! Arrête de gueuler ! Laisse moi dormir encore cinq minutes ! Cria le blond sans lever la tête de son oreiller.

-Je t'avais bien dit de te coucher tôt hier. De toute façon tu ne m'écoutes jamais.

Katsuki se redressa un peu pour regarder Izuku qui avait triste mine. Il le prit par le poignée et le tira vers lui.

-Kacchan ! Tu fais quoi ?

Katsuki ne répondit pas et se mit sur le flanc pour venir coller Izuku directement à lui. Il l'encercla ensuite de ses bras et remonta la couette sur eux. Le vert se laissa faire et posa ses mains à plat sur le torse du plus grand, sa tête sous son menton. Il ne put s'empêcher de rougir malgré les nombreuses fois où ils avaient pris cette position. Décidément, il ne s'y fera jamais. L'explosif était complètement à l'aise de son côté. Il fourra son nez dans la touffe verte et renifla son odeur. Cette odeur qu'il adorait tant.

Izuku se rappela soudain d'une chose qu'il aurait préféré oublier. Ses lèvres toutes tremblantes, il prit la parole.

-Je n'arrive pas à croire que le temps passe si vite.

Katsuki ouvrit un œil suite à cette remarque.

-C'est déjà demain.

Izuku enfonça sa tête plus profondément. Katsuki sentit que ses mains tremblaient également.

-Moi non plus, Deku. J'arrive pas à y croire.

Il remonta une de ses mains jusqu'aux cheveux de son petit amoureux et les caressa délicatement.

Voilà des jours qu'ils essayaient de se préparer psychologiquement, mais rien n'y faisait.

Le jour J était le lendemain. Leur jour de séparation. Ce jour qu'ils redoutaient tant.

Rien n'échappe au temps. Il avait bien fallu qu'ils l'apprennent.

Ils avaient tous deux cette même peur en eux : la peur de ne plus jamais se revoir.

Le temps qu'ils passaient là pouvait être le dernier.

-Allons-y, Deku.

-D'accord...

Ils se séparèrent péniblement et s'habillèrent.

-T'as faim ?

Izuku se contenta d'hocher seulement négativement la tête. Katsuki non plus n'avait pas faim de toute manière. Comment pouvaient-ils avoir faim avec cette boule au ventre ?