What will we become ? April X Connor / Detroit Become Human [EN COURS]

Détresse

Bonjour les amis j'espère que vous allez bien ❤️😊 Aujourd'hui on se retrouve pour le nouveau chapitre qui j'espère vous plaira 😘 Avant de commencer, peut-être dois-je vous prévenir, ce chapitre est grandement inspiré de la véritable histoire dans le jeu (avec Hank) mais j'ai fait de mon mieux pour l'adapter à mon histoire et qu'elle reflète aussi bien que possible la continuité de la relation entre April et Connor. Par conséquent, ne soyez pas trop choqués des agissements d'April, n'oubliez pas qu'elle est perdue et craintive 😭😕
Allez j'arrête le suspense là, bonne lecture 😘😘

Les flocons gelés de l'hiver glacial succédèrent le pluvieux automne, recouvrant le paysage de son intense neige qui projetait tout Detroit dans le froid terrible de la fin de l'année 2038.
La Chevrolet Malibu 83 d'April avait été garée un peu n'importe comment, en plein milieu de l'allée centrale du parc environnant, alors que les premières aurores de l'aube d'une nouvelle journée étaient encore lointaines, laissant le temps à la jeune femme de reprendre ses esprits après la soirée qu'elle avait vécue.

Instabilité logiciel
April: Amie

Alors que les dernières notes d'un vieux tube de Nirvana résonnaient dans le poste de musique de la voiture, le regard de Connor se posa sur April, qui s'était assise sur un banc, le regard perdu dans sa contemplation du fleuve lui faisant face, surmonté du parc d'attraction de la ville. Les lumières artificielles des buildings éclairant la nuit reflétaient de par leur lueur bleutée les larmes qui bordaient ses yeux émeraudes...
L'androïde choisit de sortir, laissant son instinct le guider vers la source de ses interrogations actuelles, son objectif s'afficha devant ses yeux tandis que progressivement, sa LED redevenait bleue.

Faire un débriefing avec April

Connor s'approcha doucement d'elle et quand il fut à ses côtés, elle tourna les yeux vers lui avant de reporter son attention sur le spectacle dont la beauté naturelle l'émerveillait et la terrifiait à la fois.
« Jolie vue, n'est-ce pas ? Je venais souvent ici, avant...
Le ton de sa voix n'était qu'un indicateur de plus de son état émotionnel, et celui-ci se situait quelque part entre la nostalgie et l'appréhension des choses à venir.
Elle tira une bouffée de sa cigarette et inspira le poison avec délice comme si c'était la chose la plus exquise qui lui avait été donnée de faire.
Connor tourna à nouveau la tête vers elle, et la simple vue de son apparente et curieuse détresse le poussa à prendre la parole, interrompant les pensées de l'enquêtrice.
- Avant quoi ?
Cette fois, ce fut elle qui le dévisagea, comme si elle reprenait lentement conscience de ses actes.
- Pardon ?
- Vous avez dit « Je venais souvent ici, avant... » Avant quoi ?
À nouveau, cette étincelle de mélancolie mêlée au picotement des effluves lourdes d'angoisse et de prudence semblèrent reprendre possession de son regard.
- Avant rien... dit-elle finalement après un court silence qui sembla passer comme une éternité à Connor.
Elle sembla réfléchir, orientant son regard lourd de larmes vers le sol. Elle pensait que révéler le fond de sa pensée alourdirait plus encore son cœur au lieu de le soulager des ses doutes et ses angoisses.

Après tout, que valaient les « informations » qu'April jugeaient bonnes de donner en guise de réponse aux questions de Connor. Quelle valeur avait l'envie personnelle, le besoin qu'elle ressentait de lui dire ce que avait sur le cœur, cela ne serait jamais rien de plus de maudites informations qu'il retiendrait d'elle, enregistrées dans sa mémoire, gravées dans un dossier que son programme lui ferait apprendre par cœur.
Rien de plus, jamais rien de plus...
- Puis-je vous poser une question personnelle, sergent ?
Connor croisa les bras dans l'attente de la réponse de la jeune femme, qui ne répondit que par un hochement de tête, le regard vide.
- L'autre soir, dans la cuisine, chez vous, j'ai... j'ai aperçu une photo d'un couple, elle n'avait pas l'air récente...