| CHAPITRE 34 🕚

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 « J'me vois pas dans les bras d'un autre, mon cœur est à toi. Sache que quoi qu'il arrive, tu peux compter sur moi .»

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| Alrima - Mon dos |

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Selem Aleykoum 🌹

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Asnee - J'ai besoin qu'tu m'aides à nettoyer, c'est dur tu sais

- Et y'a marqué femme de ménage sur mon front ? T'es vraiment un psychopathe, j'savais qu't'étais pas net comme gars.

Au moment où il semble penser que je baisse ma garde, il accourt vers moi et je lève soudainement le bâton haut avant de cogner fort au niveau de son visage.

Il se recule un instant, puis revient à la charge telle une bête sauvage.

Avant que je n'ai le temps de réagir, j'entends ma tête cogner contre le mur et je me sens tomber au sol.

Après cela, j'ouvre les yeux et j'ai l'impression de me retrouver dans une dimension parallèle où je ne vois plus rien si ce n'est une multitude de points colorés qui dansent devant mes yeux.

Quand le mur semble retrouver sa couleur initial, je me relève en tenant ma tête douloureuse mais sans voir Asnee.

C'est à ce moment là que la lumière dotée de capteurs de mouvement se rallume.

J'comprends plus rien, mais j'cherche pas plus que ça à comprendre et j'décide de rentrer chez moi.

Quoique, il m'a bien fait mal j'vais pas le laisser s'en sortir comme ça ce fils de chien.

J'ramasse le manche à balai que j'avais laissé échoir au sol en tombant, et me retourne de part et d'autres du couloir à la recherche d'Asnee.

En m'avançant presque titubante en direction de sa porte d'entrée, j'entends comme des cris puis voilà qu'elle se ferme brutalement juste sous mon nez.

Je m'avance encore plus vite, et frappe violemment avec la paume de ma main pour le faire sortir.

- Sors Asnee, on a pas finit !

En reculant, je me sens comme sur un sol sur lequel on vient de passer la serpillière, et je refoule une envie de vomir en remarquant qu'il s'agit du sang de la petite bête qu'il a abattut plus tôt.

J'enlève immédiatement ma chaussette, et saute à cloche pied jusque mon appartement en me promettant intérieurement de lui baiser sa mère comme jamais dès que j'le reverrai.

Il est hors de question qu'il s'en sorte aussi facilement, je n'ai pas peur de lui et je ne tarderai pas à le lui faire comprendre.

Même si moi qui ai cogné la première, c'était de légitime défense et puis je l'ai prévenue à deux reprises de ne pas s'approcher de moi donc j'estime qu'il l'a mérité.

Encore sous le choc tout de même, je finis par rentrer chez moi en me massant la tête.

Je file dans la salle de bain, et me colle presque contre le miroir à la recherche de la bosse dans mon épaisse chevelure brune mais sans succès.

La Rose du Mal [ 2 ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant