Chapitre 26 (1)

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-Ok, je veux bien.

Milo sourit et j'eus l'impression qu'il allait sauter en l'air comme un gamin le jour de Noël.

-Je t'accompagne chez toi et ensuite on y va.

J'acquiescais et nous sortîmes de la forêt alors que je m'insultais mentalement pour la sans doute connerie que j'allais faire. Mais après tout, ce n'était pas des gens bourrés, quelques danses et verres qui allaient me tuer, si ?

Si c'était bien dans une boîte de nuit qu'il m'emmenait.

Je secouais la tête, me sommant d'arrêter de me méfier, au moins pour les quelques heures qui allaient suivre.

Je préviendrais Galdaë et je regarderais bien le chemin que j'ai emprunté pour être sûre de ne pas me perdre. En cas de danger, j'arriverais au moins à retrouver mon chemin.

-Elle est où la boîte ? Demandais-je tout de même curieuse de connaître la direction vers laquelle nous allions nous diriger.

Il m'adressa un clin d'oeil taquin avant de répondre:

-Je ne veux pas te faire peur en te disant qu'elle se trouve... Il posa la main à plat sur sa bouche et ouvrit grand les yeux, à la manière du chat dans le chat potté après que potté ait éclaté la guitare sur la tête de Kitty patte de velours et rajouta un petit "oups ?" absolument pas sincère.

Je soupirais en secouant la tête.

-Je suis à deux doigts de retourner chez moi là, plaisantais je.

Il rit et me dit:

-Il faut que j'arrête mes blagues c'est ça ?

-Non, comment t'as deviné ?!

Il tapota sa tempe de son doigt et me fit un clin d'oeil:

-Ne le dis à personne, mais je suis divin.

-Et modeste en plus ! Divin, sérieusement ?

-Bah, ouais.

Je me mordais la lèvre pour atténuer le rire qui venait:

-Devin, tu veux dire. Tu n'as, de mon point de vu rien d'un dieu.

-C'est que tu ne m'as pas encore vu... Il s'arrêta et leva les mains en l'air, en signe d'innocence alors que j'avais peur de comprendre le sens de sa blague et lui faisais un regard sévère. Désolé, plus de jeu de mot, j'ai compris.

Nous arrivions aux extrémités des maisons où il prit à gauche. Je le suivais et nous nous dirigeâmes ensemble vers chez moi.

-Met un truc confortable. Mais pas non plus un jogging autrement il ne te laissera pas rentrer.

-De qui ?

Il me coula un regard en biais et sembla me demander si j'étais débile.

-Le vigile, espèce de patate.

-D'où tu me traite de patate !

-Tu me traite bien de psychopathe depuis tout à l'heure et j'adore la vangeance.

-Oui, mais la différence entre nous deux c'est que tu es vraiment un psychopathe.

Milo me tira la langue et, après avoir joué des sourcils, je vis que nous arrivions chez moi. Je lui demandais d'attendre devant et rentrais.

***

Habillée d'une robe noire arrivant à mi-cuisses, légèrement décolletée et de talons unis, je marchais au côté de Milo afin d'arriver à la boîte.

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