Chapitre 37

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Pdv Jerry

-Alors comme ça tu sors avec Galdaë ?

Milo s'approcha de moi en souriant puis il reprit:

-Je savais bien que vous finiriez ensemble, y'a comme une force qui vous pousse l'un vers l'autre.

Je soupirais. Qu'est-ce qui m'avait prit d'accepter cette foutue non-étiquette ?! Bien qu'il avait raison, dans notre relation actuelle, il n'y avait pas de règles et ça me plaisait bien. Je n'était pas encore prête à une relation sérieuse et cette règle permettait de croire qu'il n'y avait rien de sérieux. Le seul terme qui me gênait était "ami".

-On ne sort pas ensemble.

-Comment ça, vous ne sortez pas ensemble ?

Je soupirais de nouveau, désirant à la fois mettre fin à cette discussion, rentrer à la maison et me serrer contre mon grand brun.

-On est... amis.

Le mot m'écorchait à un point incroyable la gorge.

-Amis ?

-Ouais...

Il me fixa dans les yeux avant de partir en fou rire.

-Tu plaisantes ! Il fit mine d'essuyer une larme sur sa joue. Vous êtes tout sauf amis ! Y'a une tension sexuelle entre vous tout le temps, c'est limite pas croyable !

Je baissais la tête, gênée.

-Et puis, tu tiens la main de ton "ami" et tu l'embrasses sur la joue pour lui dire au revoir.

-Oui, d'ailleurs, je vais te dire au revoir aussi.

Au moment où je tournais les talons, il demanda:

-Je n'ai pas le droit à un bisou, moi ?

-Tu n'es pas mon ami, dis-je en sortant de ma classe.

Après être resté figé de ma répartie soudaine, il couru derrière moi pour me rattraper.

-Je suis désolé, je croyais qu'après notre sortie commune en boîte on était devenus potes.

-Tu plaisantes ?! Je braquais un regard sévère sur lui. On est arrivés et vous m'avez abandonnés direct.

-Ce n'est pas vrai ! En réalité, on ne voulait pas te perdre en route mais tu es trop petite, on t'as perdu dans la foule.

-Je t'emmerde.

Légèrement en rogne, je traçais mon chemin en ignorant ce débile qui me suivait toujours. Nous sortîmes enfin du bâtiment et l'air frais me fit un bien fou. Je prenais une grande inspiration et accélérais le pas, à la fois pour rentrer plus vite et pour essayer de l'épuiser afin qu'il arrête de me suivre.

-Je vais m'arrêter là.

Intérieurement, je souriais.

-A demain, me dit-il.

Je répondais brièvement et continuais sans me retourner.

Lorsque j'arrivais devant chez moi, quelque chose attira mon attention. La porte d'entrée de chez Lily était ouverte. Ne pouvant m'empêcher de m'inquiéter, je me dirigeais vers la porte et la poussais.

Avançant dans le salon, je trouvais Lily, emmitouflée dans une couette avec une tasse remplie, sans doute de chocolat chaud, entre les mains. Elle fixait le vide, l'air profondément bouleversée.

Je m'approchais doucement et son regard se tourna finalement vers moi.

-Est-ce que tu vas bien ?

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