Chapitre 39

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Pdv Jerry

-Putain ! Est-ce que tu vas bien ?

Je venais de franchir la porte d'entrée et Galdaë me fixait avec des yeux ronds. Il se leva avant de foncer vers moi. Il saisit doucement mon visage entre ses mains, le regard inquiet.

Mon état devait être pire que je ne l'avais imaginé.

-T'inquiète pas, m'empressais-je de le rassurer. Je vais bien.

-Comment veux-tu que je ne m'inquiète pas ?! Je te vois partir et revenir une heure plus tard, les vêtements déchirés, sale, et avec du sang... Attend, du sang ?!

Il attrapa mon bras qui était recouvert de sang, avant de faire de même avec mon t-shirt, recherchant sans doute une plaie.

-Dis moi que ce n'est pas le tien, Jerry.

Son regard fou, cherchant des réponses dans mes yeux, et son inquiétude me touchaient plus que je ne voulais l'avouer.

-Je vais aller prendre une douche et tout ira bien, tu vas voir. Je n'ai rien.

Quoi qu'encore un peu mal à l'épaule.

-Dis moi ce qu'il s'est passé, me supplia-t-il presque.

Je souriais pour le rassurer et posais ma main la moins sale sur sa joue:

-Ce n'est rien, je te l'ai dis. Juste mon entraînement. Mais les loups guérissent vite.

-C'est ton sang...

La colère semblait avoir prit possession de son corps. Je décidais, au diable la saleté, de poser ma deuxième sur sa joue:

-Oui, c'est mon sang. Mais je vais bien.

Il tressaillit et je lui répétais de ne pas s'inquiéter. Puis je me détachais de lui pour aller prendre une douche.

Une fois entrée dans la salle de bain, j'enlevais mes vêtements et me glissais sous l'eau chaude. Celle ci détendit mes muscles les uns un après les autres et je soupirais de bien être, sentant une grosse fatigue venir au galop. Bien que n'ayant plus aucune trace physique, ça n'empêchait pas mon corps de se sentir épuisé.

Je sortais rapidement et enfilais un pyjama, n'ayant pas l'ambition de sortir, bien qu'il ne soit que quinze heure. Allant ensuite vers le salon, je trouvais Galdaë allongé sur le canapé. Me dirigeant vers lui, je m'allongeais ensuite à ses côtés. Il sursauta tout d'abord mais entoura ensuite mon corps de ses bras. Je passais un bras autour de sa taille au moment où il posa ses lèvres sur les miennes pour un baiser chaste.

-Ça va ? Me demanda-t-il, toujours aussi inquiet.

Je souriais et le rassurais immédiatement.

-Par contre, j'ai faim et je suis crevée, ajoutais-je en baillant et en remuant pour me relever.

Il me retint avant de se lever. Posant ensuite la main sur le haut de mon crâne, il me força à me rallonger.

-Reste la, petite.

Je lui tirais la langue en relevant mentalement le nouveau surnom.

-Qu'est-ce que tu vas faire, grand ?

J'appuyais lourdement sur le "grand".

-T'occupe.

Il sorti de la pièce, me laissant en plan, la mâchoire pendante.

Me levant, je me dirigeais vers la cuisine, lieu où il avait disparu. Alors que j'entrais, je me cognais contre quelque chose de dur.

Un torse.

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