Chapitre 41

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Pdv Galdaë

Tournant la tête, je vérifais que Jerry n'était pas derrière moi puis en constatant qu'il n'y avait personne, je tendais l'oreille en quête de pas.

Rien.

Après notre petit jeu, nous avions fini par mettre un film allongés l'un contre l'autre, et épuisée, elle s'était endormie contre moi.

Je n'avais pas boudé énormément, incapable de résister à sa bouille d'ange et aux bisous qu'elle me donnait.

Bien sûr, je n'avais pas jugé bon de lui préciser que j'arrêtais à cause de sa tête et de ses bisous. Elle serait capable de s'en resservir contre moi, en toute connaissance de cause, cette petite peste.

Ouvrant la porte de l'armoire de son côté, je glissais mes mains dans les affaires de Jerry, curieux de savoir si elle avait menti pour être drôle ou si ma petite blonde se promenait bien pendant la journée avec des sous vêtements dignes d'une gamine de onze ans.

La première bassine que je trouvais était remplie avec des chaussettes mais n'ayant pas envie de m'embêter à déplier puis replier, je passais à la suivante. Remplies de culottes. Pour les mêmes raisons je passais à la troisième.

-Tu fouilles dans mes affaires maintenant ?

Je sursautais avant de me tourner vers elle avec un grand sourire et la fameuse brassière ours dans les mains.

-Ton Josh avait raison. Il fait vraiment pédophile cet ours.

Elle s'avança vers moi en riant avant de se saisir de l'ours et de le remettre dans ses affaires. Puis, se tournant vers moi, elle haussa un sourcil:

-Moi j'aime bien, dit-elle, boudeuse. Tu pensais que je ne disais pas la réalité ?

-Je dois t'avouer que j'avais quelques doutes. Je passais les bras autour de sa taille. Mais ça colle parfaitement à l'image que j'ai de toi.

Ses bras s'enroulèrent autour de mon cou.

-Et tu as quelle image de moi ?

Je venais frotter mon nez contre le sien. Le sien se plissa et après m'avoir fait une pichenette et s'être reculée elle éternua violemment.

-T'es con... Ses doigts vinrent gratter le dessus de son nez alors qu'elle le plissait de nouveau. Je suis hyper sensible à cet endroit.

Pour l'embêter, je tentais à nouveau un bisou esquimau mais elle attrapa ma mâchoire et me recula brusquement.

-Même pas en rêve, goujat.

Je souriais de nouveau et en passant outre de sa main, approchais de nouveau son visage du mien.

-Toujours pas.

Elle se recula en se penchant en arrière et j'étais sûr que si je la lâchais, elle s'effondrerait en arrière, chose que je ne vérifierais pas.

-Je comptais t'embrasser en fait.

Je la redressais pour qu'elle retrouve quand même un certain équilibre et faisais glisser l'une de mes mains le long de son corps jusqu'à remonter jusqu'à sa joue.

Elle sourit avant de me répondre en caressant doucement ma joue:

-Non, j'ai pas envie.

Elle me força ensuite à lâcher la prise que j'avais sur sa taille et prit ma main pour m'entraîner en dehors de la pièce.

-Et arrête de fouiller dans mes affaires. On ne vous a jamais dit que c'était impoli monsieur ?

-Non, on ne me l'a jamais dis, ma dame. J'ai toujours pris mes aises chez les personnes que je visitais.

thanàsimaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant