28.«L'Amour»

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Tenue de Hayât en multimédia.

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Attention ⚠️
scènes très délicates et osées à la fin de cette partie, celles qui ne veulent pas lire, vous êtes prévenues!



Mon cœur tambourinait encore dans ma poitrine quand j'ai remarquée que j'étais toujours dans ses bras, je me suis éloignée en vitesse, le poussant à l'autre bout de moi et j'ai baissée mon haut sur mon ventre qui me faisait toujours autant mal.

–, essayant d'enlever la cire des bougies : T'es...t'es qu'une sale merde! Jusqu'à maintenant tout ce que tu m'as fais j'ai acceptée! Je t'ai tout pardonné! Tout! Et c'est comme ça que tu me remercies? En continuant à me faire du mal? En jouant avec mes sentiments? Ce coup était en trop Azîm! Beaucoup trop! T'es qu'un monstre! – commençant à pleurer – Je croyais pouvoir changer ce monstre, mais c'est ta nature, elle ne changera pas...jamais!

Ma dernière phrase avait carrément raisonner dans tout l'habitacle.
J'ai essuyée mes larmes tandis que je le regarde toujours avec mes yeux sûrement rougis et mes nerfs à vifs. Je ne le pardonnerai pas. Pas cette fois. Sous ses airs de murs en béton, je sais très bien qu'une lueur de regret le traverse mais il est parfois trop tard pour rattraper certaines choses.

Azîm, plissant les yeux : C'était-
–, le coupant, répugnée : Tais-toi! Tu n'es pas un homme de parole! Tu m'avais juré que tu n'allais plus me faire de mal! Tu me l'avais promis, j'ai essayé de tout mettre derrière pour pouvoir commencer un nouveau chapitre avec toi, mais t'as recommencé à tout gâcher!
Azîm, piqué à vif : Tu vois la douleur que t'as ressenti, j'ai ressenti exactement la même chose quand ce fils de pute d'Assad te tournait autour et que je ne pouvais rien–
–, hors de moi : JE M'EN FOU! Tu me dégoûtes! Je ne veux plus jamais te revoir! Tout ce que tu connais c'est la violence, la haine, la méchanceté! Des leçons tu dis? Des putains de leçons? T'en a pas marre d'être celui que t'es?!

Je voyais bien que mes paroles le touchaient même un minime degré. Il esquive mes questions auxquelles je n'attendais pas de réponses de toute évidence, je voulais seulement qu'il ait mal, comme j'ai actuellement mal au cœur.

Azîm, rire nerveux : Tu sais très bien que c'est impossible, Bambolà... – retenant seulement mon «je ne veux plus te voir» –
–, m'éloignant : Toi et moi c'est plus possible! Plus jamais...plus jamais...
Azîm, s'approchant : Attends Hayât...Hayât...– se reprenant – tu vas nulle part. Je ne t'ai pas autorisé à partir!
–, riant dans un sanglot : Tu sais ce qui me tue le plus chez toi? C'est qu'au lieu de te remettre en question quand tu me vois pleurer, tu en es totalement satisfait...tu ne m'aime pas Azîm, tu aimes cette peur que tu inspires en moi, tu aimes cette pression que tu exerces sur moi!

J'ai pris mon manteau, mon sac ainsi que mon téléphone que j'avais laissée sur la table et qui était tombé après le coup de poing d'Azîm. Il me regarde sans rien faire, réfléchissant à ce que je lui ai dernièrement dit. Une fois ayant tout ramassé, j'ai envoyé la localisation à Irem et je lui ai demandée de me récupérer impérativement d'ici au plus vite possible, elle m'a répondu qu'elle arrivait dans dix minutes, je suis sortie pour l'attendre.

J'étais entrain d'étouffer mes sanglots en mettant mes mains contre ma bouche, en pleurant de plus belle. Je n'arrivais pas à y croire que l'homme que je disais autrefois...aimer? Était un sadique au point de lécher là où il crache pour me donner une putain de leçon à la con. Et plus tard, ça sera quoi? Cet homme dont je suis éperdument amoureuse n'aime que violence et haine, il aime cette peur, détresse, emprise qu'il exerce sur moi et ma conscience. Il me marque comme ça, à sa façon...

« BAMBOLÀ » Où les histoires vivent. Découvrez maintenant