Bambolà, nom commun qui vient de l'Italien dit «poupée».
- « Puis un jour, je t'ai vue au loin...t'étais si proche d'être ma marionnette, ma poupée avec laquelle je me serai tellement amusé. Je me suis dit que c'était à mes côtés que tu devais périr...
Quelques semaines étaient passés, mes nuits trouvaient enfin un soleil tapant les éclairant de leurs sobriétés. Mes plaintes allaient enfin se terminer et cette peine que je gardais bien au fin fond de mon cœur n'allait plus jamais me trouver. Pour l'instant.
Je n'ai pas directement prévenu Azîm, avec ce bonheur j'étais prête à sauter du haut d'une falaise dans le plus grand des calmes. Je devais d'abord me calmer et surtout lui montrer que je n'avais toujours pas oublié le mal qu'il m'avait fait. Je devais réfléchir bien comme il faut, pour ne pas refaire les mêmes erreurs.
Après cette discussion pesante et surtout aboutissant à une fin heureuse, mes frères allaient beaucoup mieux. Notre relation avait améliorée. Ma mère se reprenait peu à peu d'en apprendre chaque jours un peu plus de son mari qu'elle estimait n'avoir jamais entièrement connu. Youssef et Younes continuaient de me chamailler tandis que Youssef allait célébrer son mariage en petit comité entre familles, avec sa chère et tendre copine. Younes préparait lui aussi son mariage avec Irem, mais contrairement à Youssef, lui, voulait un énorme mariage.
Irem, quant à elle, était beaucoup plus enthousiaste pour mon bonheur que le sien. Elle parlait déjà de fiançailles et tout ce qui s'en suit alors qu'elle avait elle-même, son propre mariage à préparer. Le bonheur que je lisais dans leurs yeux étaient sincère et c'est tout qui me suffisait à être heureuse à mon tour.
Yassine était reparti continuer ses études à Londres, non pas sans m'en vouloir, tandis que Yamine continuait ses études ici, à nos côtés. Quant à moi, j'étais enfin prête d'annoncer ça à Azîm. Je l'ai donc appelé et lui ai donné rendez-vous après tant de temps séparés, ce dont il a directement accepté.
Je me suis préparée apte à sortir.
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Je sors de la maison en prévenant simplement ma mère puisqu'a partir d'aujourd'hui, je ne veux plus rien lui cacher surtout en sachant que ma mère est une femme très ouverte d'esprit. Mais je n'ose toujours pas lui dire que je vais voir Azîm alors je lui cache seulement ce petit détail qui ne lui échappe pas...
–, souriant : Maman, je vais aller voir une copine je tarde pas! Maman, souriant au coin : Dis-lui bien qu'elle ne tarde pas les fiançailles, ta copine!
Je souris bêtement et sort de la maison. Je n'arrive pas à croire que ce bonheur, c'est le mien. Que tout soit enfin terminé et qu'on est enfin à cette fin heureuse.
Si on m'avait dit, à notre première rencontre que ça allait être lui, je ne l'aurais jamais cru.
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Une fois sur les lieux, je vois au loin, la voiture d'Azîm déjà sur place. Je me gare juste à côté et descend de la voiture, les mains et jambes tremblantes. Qu'est-ce cet enthousiasme, comme ci je le voyais pour la première fois? Il se dépêche de descendre à son tour et s'approche bien jusqu'à face à moi. Je remarque qu'il a enfin laisser les tons foncés au tons clairs...
