Je me réveille d'un sommeil assez délicat et doux. Un sourire se dessine sur mes lèvres quand ma conscience me rappel la veille. Je passe mes mains dans mes cheveux et frotte à la suite mes yeux puis d'un coup quelque chose fait tilt dans ma tête! J'avais du mascara...Eh oui, tout ne se passe pas comme dans les films!
Je ris à ma propre conscience et me tourne du côté d'Azîm, mon sourire se fend quand je vois qu'il n'est pas à mes côtés et que l'autre partie du lit est vide. J'aurais aimée me réveiller dans ses bras et non pas seule...
Je n'en tiens pas vraiment compte jusqu'à ce que je remarque une note juste au dessus de son coussin : «Descends pour le déjeuner.» sec et autoritaire, tout comme lui.La veille, on ne s'est même pas expliqués. Comment j'avais finit par succomber à son charme sans même demander des explications nettes? Cet homme allait me rendre folle et j'étais seulement entrain de tomber encore plus que je l'étais déjà.
Un sourire reprend donc forme sur mes lèvres et je me lève en bondissant de ma place, je prends une douche rapide et sèche mes cheveux juste après. Je n'avais jamais eu l'occasion de visiter mais cette maison est vraiment énorme et dans la chambre d'Azîm, tout y est. Je me rhabille de mes vêtements de la veille puisque je n'ai plus rien ici. Dernièrement qu'Azîm m'a ramené chez moi, il me semble qu'il m'avait tout rendu.
Je n'arrive toujours pas à y croire de ce qui s'est passé la veille, je n'arrive pas à croire que sur un coup de tentation, je me suis laissée aller jusqu'à ce qu'Azîm m'emporte avec lui dans une nuit sombre et profonde. Est-ce que je regrette? Pas vraiment...
Est-ce que je me sens coupable vis-à-vis de ma famille? Oui. Parce que je sais pas comment vais-je faire accepter mon couple avec Azîm à ma famille sachant que moi-même je n'arrive pas à y croire...D'ailleurs, nous sommes bien en couple non?
Une fois toute prête, je commence à descendre sachant qu'à chaque marche, mon cœur tambourine d'enthousiasme dans ma poitrine. Un grand sourire prend place sur mes lèvres quand je le vois assis, sur la chaise, autour de la table de la veille. Il lève doucement sa tête vers moi et me surprend avec son air agressif et neutre à la fois. Il a l'air...tendu. Ses sourcils sont froncés tandis que ses yeux ne montrent rien d'un quelconque sentiment.
Qu'est-ce qui lui arrive?
Il me fait signe de m'asseoir face à lui, alors que je voulais d'abord lui déposer un baiser sur la joue. Je prends sur moi et me dis que c'est son mode matin qui est encore une fois activé, je me demande même s'il n'a pas un problème avec son travail ou autre. Je laisse donc passer avec toutes les questions qui me trottent le cerveau et commence à manger dans le silence. Il ne manque rien sur cette table, je me demande qui a bien pu préparer tout ça.
Je lève doucement mes yeux vers lui et mon appétit se coupe immédiatement. Mon cœur commence à battre beaucoup plus rapidement mais pas d'amour...de peur. Cette lueur que je vois dans ses yeux ne présage rien de bon et je le sais, dans les secondes qui vont suivre, Azîm va nous faire du mal.
Après tout, à quoi pouvais-je bien m'attendre?
Je laisse rapidement la fourchette et le couteau contre l'assiette et croise mes mains, mettant mes coudes sur la table. Je le regarde tout en posant ma tête sur mes mains croisées.
–, calmement : Qu'est-ce qu'il y a?
Il continu à augmenter ma peur en me fixant droit dans les yeux sans ouvrir la bouche pendant quelques minutes sans abuser. C'est comme ci dans sa tête, il y a une calculatrice qui calcule tout ses faits et gestes et pèse le pour et le contre de chaque parole qui sortira de sa bouche à l'instant ou celle-ci s'ouvre.
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« BAMBOLÀ »
RomansBambolà, nom commun qui vient de l'Italien dit «poupée». - « Puis un jour, je t'ai vue au loin...t'étais si proche d'être ma marionnette, ma poupée avec laquelle je me serai tellement amusé. Je me suis dit que c'était à mes côtés que tu devais périr...