43. «L'histoire.»

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Les jours s'en vont tellement rapide et brusquement. Regarde notre vie d'auparavant, c'est comme ci on venait de naître, comme ci on allait être écoliers pour la première fois, comme ci on allait aimer encore une fois...

J'ai peur, tu sais, j'ai peur que d'autres voient en toi, ce que je vois. Ce que tes regards reflètent, ainsi que ton être.

Et la première fois que je t'ai aimé, la pluie est tombée dans cette ville, faisant fleurir sur son passage des fleurs fanées.
Et la première fois que je t'ai aimé, la séparation était aussi douloureuse qu'une balle me transperçant, ton sourire donnait des frissons en faisant volatiliser mon cœur.
J'ai quand même voulu que ton nom reste encré en moi.
Derrière toutes choses cassées, détruites, disparues, une force m'a retenue en toi. Cette force qui a fait de nos avenirs différents, une seule vie commune.
Pardonne moi.
Pardonne moi car il est trop tôt pour te perdre et trop tard pour te chérir...

(...)

L'habitude.

Le temps passe en nous prenant souvent ce que nous avons de plus cher au monde, ou non...
Les souvenirs restent encrés dans la mémoire sans qu'on y puisse faire quoi que ce soit pour les effacer éternellement. Et au final, on oubli jamais rien, on apprend seulement à vivre avec.

OMNISCIENT,

Il sort de la douche une serviette enroulée autour de sa taille tout autant musclé qu'habituellement et une petite autour de son cou, qui devrait lui servir pour sécher ses cheveux mais sers plutôt à faire jolie. Cet homme est un réel mur imbattable. Quelques goûtes d'eaux tracent encore leur chemin de ses cheveux jusqu'à ses pectoraux qui donnent envie d'essuyer avec les doigts.

Il passe devant le miroir et passe ses mains dans ses cheveux pour les ébouriffer avec sa petite serviette, pour les sécher à sa façon. Il passe sa main sur sa barbe et sourit au coin en sentant une paire d'iris le fixer sans ciller. Il n'a même pas besoin de tourner sa tête pour le savoir.

Elle est affalée en étoile, sur le dos. Elle passe ses petites mains dans ses cheveux et tire le drap jusqu'à son menton pour se cacher à sa façon. A-t-elle honte ou veut-elle simplement le regarder beaucoup plus tranquillement sans se faire avoir par celui qu'elle admire?

Il balance la petite serviette de l'autre côté de la chambre et avance nonchalamment vers elle. Il s'allonge à ses côtés et la regarde rougir, comme depuis deux semaines maintenant, à chaque fois qu'elle se réveille. La timidité est un vilain défaut. Surtout pour celles à qui ça colle sur la peau.

Elle tire le drap jusqu'à ses cheveux et chuchote doucement «Arrête de me regarder comme ça...»
Il en rit, comme depuis deux semaines, comme il n'a jamais rit jusqu'à maintenant et descend le drap qui sépare leurs yeux. «Tu sais, je peux également mettre ma tête sous le drap?»

Elle lui met une petite tape sur l'épaule et commence à lui dire qu'il n'est qu'un sale joueur, qu'il n'aime que s'amuser de son mal aise. Il l'attrape de ses deux poignets et l'a stoppe de tous mouvements. Il prend ses deux poignets dans une main et de l'autre, il commence à caresser ses cheveux puis déposer de minis baisers sur tout son visage.

 Il prend ses deux poignets dans une main et de l'autre, il commence à caresser ses cheveux puis déposer de minis baisers sur tout son visage

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