Entre deux continents [TERMINÉE]

Chapitre 11

Derek grogna, très mécontent d'avoir été interrompu. N'étant plus dans un bon feeling, ils allèrent se doucher. Séparément.

Pendant ce temps, Allison retourna vers Scott qui fut surpris de la voir si rouge.

— Qu'est-ce que tu as ? demanda-t-il.

— J'ai surpris Derek en train de faire une fellation à Stiles, dit-elle encore plus rouge.

— Mais c'est génial !

— C'est super gênant quand même.

Scott partit dans un fou rire en imaginant la scène avec sa copine qui les interrompt. Il s'arrêta d'un coup quand il vit Derek le fusiller du regard et derrière lui, Stiles faisait concurrence à une tomate trop mûre.

Ils s'installèrent à la table qui était remplie de victuailles préparées avec amour par Claudia. Le petit-déjeuner se déroula dans un silence pesant. Allison évitait le regard de Derek.

— On a notre avion à quelle heure ? demanda Derek.

— Au milieu d'après-midi, l'informa Stiles.

— Okay.

Scott monta avec Allison pour faire leurs sacs. Stiles terminait sa tasse de thé tandis que Derek le regardait.

— Stiles ?

— Mmmmh ?

— Je peux te poser une question ?

Stiles hocha la tête pour donner son autorisation.

— Quel est ton vrai prénom ?

— Tu vas rire si je te le dis...

— Je te promets de ne pas le faire.

— Mieczyslaw...

Derek éclata de rire. Il n'arrivait pas à se retenir. Stiles le regarda une seconde puis monta dans sa chambre, vexé. Il se cacha sous son duvet et ferma les yeux.

Derek le regarda partir avec surprise puis il leva les yeux au ciel, en se disant que Stiles réagissait avec gaminerie. Il se leva donc et partit à sa suite. En entrant dans la chambre, il regarda la forme cachée par le linge de lit.

— Stiles ?

— Je suis stupide.

— Pardon ? demanda Derek, très surpris.

— Comment j'ai pu croire qu'il se passerait quelque chose entre nous ?

Derek ne comprenait pas le sens de ses paroles.

— Je te dis une information sur moi, continua Stiles. Et la seule chose que tu fais, c'est rire.

— Ce n'était pas méchant Stiles.

Stiles haussa simplement les épaules. Derek retint de justesse un soupire.

— Tu devrais faire ton sac. On part bientôt pour l'aéroport.

— Je n'ai plus envie de retourner à Los Angeles. Ma vie est à Londres, annonça Stiles.

— Pourquoi ?

— Qu'est-ce qui va se passer quand on sera rentré ?

— On retournera à l'université, dit simplement Derek. Je viendrai dans ta chambre pour reprendre nos parties de jambes en l'air. Je ferai cesser le harcèlement dont tu es victime pour que tu puisses étudier tranquillement.

Stiles soupira, prit une seconde pour réfléchir puis se leva. Il prépara son sac sous le regard attentif de Derek. Puis ce dernier commença aussi à préparer le sien.