Chapitre 16

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JOUR DE LA REMISE DES DIPLÔMES

Stiles était en train de se préparer dans la chambre d'hôtel de ses parents. Il avait rendu sa chambre universitaire car il rentrerait au pays juste après avoir récupéré son diplôme. Sa mère le regardait tandis que son père était dans la salle de bain.

— Stiles ? demanda-t-elle. Mon chéri ?

— Oui maman ? dit-il en se retournant pour la regarder en face.

— Tu peux rester ici. Aux États-Unis.

— Pourquoi je le ferais ?

— Parce que tu as ton chéri ici...

— On n'est pas ensemble, soupira Stiles en prenant place aux côtés de Claudia. On ne se parle plus. Et c'est moi qui l'est décidé.

— Pourquoi ?

Le retour de Noah dans la pièce donna une bonne excuse à Stiles pour ne pas répondre. Il se leva rapidement et sortit de la chambre, ses parents sur ses talons. Ils se rendirent dans le parc de l'université. Claudia et Noah allèrent s'installer tandis que Stiles enfilait sa robe de cérémonie puis il rejoignit ses camarades. Du coin de l'œil, il vit Derek et Talia. Cette dernière nouait la cravate de son fils et ce geste fit sourire le Britannique. Puis son regard se porta sur ses parents qui s'étaient installés aux côtés de Christopher et d'Allison qui avait reçue son diplôme la veille. Juste à leurs côtés, il y avait Cora et Laura qui se chamaillaient pour une raison quelconque et cela fit sourire Stiles. Puis il fut appelé pour s'installer dans les rangs.

La cérémonie débuta par un discours de Peter Hale, directeur de l'université ; discours que Stiles n'écouta même pas, trop occupé à penser. Il se demandait s'il devait aller voir Derek pour lui parler avant de partir. Peut-être devait-il le supplier d'aller à Londres avec lui. Ces dernières semaines avaient été difficiles car il le fuyait tout simplement mais le soir, il se réfugiait dans son lit en serrant le loup que Derek lui avait offert lors de leur dernière soirée. Il devait avouer qu'il n'avait pas réussi à oublier le sportif ; la distance entre les États-Unis et Londres allait s'en charger.

— Derek Hale, annonça le directeur.

Stiles leva les yeux et suivit du regard le jeune homme qui récupéra son diplôme en serrant la main de son oncle. D'autres élèves furent appelés puis le nom du britannique arriva.

— Mis... Miez..., essaya le directeur. Monsieur Stilinski reçoit son diplôme avec les félicitations du jury.

Stiles alla récupérer son diplôme et serra la main de Peter qui le regarda droit dans les yeux, comme s'il voulait lui faire passer un message. Mais un cri le ramena à la réalité et le fit sourire.

— BRAVO FILS ! cria Noah. ON EST FIER DE TOI !

Stiles retourna s'asseoir et les derniers élèves défilèrent tandis que le châtain fixait le papier entre ses mains. Il était heureux d'être enfin diplômé et dès le mois prochain, il commencerait à travailler à Scotland Yard. Il avait hâte de faire ses preuves

Après la remise des diplômes, la famille Stilinski était regroupée dans un coin du parc avec Talia. Chris avait dû partir mais l'avait fait juste après d'avoir félicité son beau-fils et son filleul. Scott et Allison étaient rentrés préparer leurs affaires pour leur déménagement à Londres. Cora et Laura étaient probablement parties faire du shopping. Derek arriva et regarda Stiles. Les parents s'éloignèrent pour les laisser discuter et Noah en profita pour réserver un taxi. Pendant quelques secondes, aucune parole fut échangée puis Stiles tendit sa main à Derek.

— Tu feras fureur chez les Lakers.

— Et toi en tant que criminologue, répondit Derek en lui serrant la main.

La poignée de main se prolongea. Stiles mourrait d'envie de se jeter sur Derek pour l'embrasser une dernière fois mais il se ravisa avant de rejoindre ses parents. Il jeta un dernier regard au sportif puis il grimpa dans le taxi qui allait l'emmener à l'aéroport. Talia rejoignit son fils qui laissa couler ses larmes, en silence. Elle prit dans ses bras, le cœur brisé de voir son enfant souffrir.

— Pourquoi ne l'as-tu pas retenu ? Il n'attendait que ça.

— Il n'y avait aucune raison que je le fasse, mentit Derek.

— Tu l'aimes Derek. Je le sais et ça se voit. Tout le monde l'a vu.

— Ce que je ressens importe peu, dit-il en se détachant de sa mère. Sa place est à Londres, la mienne est ici.

Tandis que l'avion prenait son envol pour le continent européen, Derek se laissa tomber sur son lit en tenant la peluche renard que Stiles lui avait offert. Il avait décidé de l'appeler Stili et la garderait précieusement. Épuisé mentalement, il s'endormit en pensant au britannique.

Entre deux continents [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant