Tabara: Ma Vie, Mes Choix, Mon Destin

partie13

Partie pas encore corrigée par faute de manque de temps. Desolé pour les fautes.

Une forte lumière me brûlait la peau et j'avais l'impression d'avoir des flashs  sur moi.
Je me levai malgré moi et remarquai  que j'ai dormi sur le divan et je ne trouvais nulle  part mon mari.

Une odeur d'omelette emplissait mes narines et j'ignorai d'où venait  cette agréable odeur.

- Coucou mon amour j'espère que tu as bien dormi? Me dit Hakim en débarquant de nulle part.

- oh mon coeur tu m'a fait peur. Je ne voyais même pas. Tu étais où et où est ce que t'a dormi.

- je ne voulais pas te déranger alors j'ai dormi sur la moquette.

Ce geste me fit réellement chaud au coeur. Juste pour veiller sur moi, il a osé dormir par terre.

- j'ai le meilleur mari. M'extasiai-je

Je me levai pour l'embrasser quand il me repoussa brusquement.

- brosse toi d'abord les dents, il y a un salle de bain dans notre chambre qui se trouve en haut au 2em étage c'est la 3eme pièce à droite.

Je lui lançai  un regard noir avant de lui certifier qu'il était un crétin.

- merci ma chérie et j'ai préparé le petit déjeuner tu te douches  puis tu descends. Quand tu auras fini tu me masseras, la moquette est trop dure et j'ai de fortes courbatures.

Je ne lui répondis même pas et me dirigeai  vers la chambre.

...

Être à Saly avec mon mari était vraiment la meilleure chose qui pouvait m'arriver. Il me comblait tellement et on ne manquait  pas d'opportunité pour faire l'amour dans tout les coins et recoins de la maison ça devait faire 2 semaines qu'on était à Saly et je m'epanouissais réellement à ses côtés. J'avais éteint mon téléphone pour que personne ne me dérange et gâche nos moments.

Il était sorti pour parler au téléphone et moi je cuisinais du yassa pour le déjeuner.
Le repas était presque fini alors je partis prendre ma douche puis allumai  mon téléphone.
En l'allumant, je restais bouche bée, tellement choquée par tant d'appel manquées de la part de tout le monde.
Habib a essayé de me joindre 36 fois et ma mère aussi m'avait appelé. En défilant j'ai vu que même Amina avait essayé de me joindre.
Là automatiquement, je me suis dit qu'il devait y avoir un problème pour que toute ma famille me joigne.
Le plus surprenant, même tante Latifa m'avait aussi appelée

- Qu'est ce qu'il y a Tabara?

- H..Hakim aucun ne t'a appelé?

- euh si Habib m'a appelé avant hier mais le réseau était très mauvais.

- ma mère ne t'a pas appelé?

- peu être mais tu as oublié que j'ai changé de carte sim.

-oh oui mais je crois qu'il se passe quelques chose là bas. Habib m'a appelé plus de 30 fois et même il m'a envoyé un message.

En y pensant je n'avais pas encore ouvert le message et quand je le fis j'étais encore plus tétanisée.

《Tabara mais bon sens réponds à ton téléphone. Il y a un problème très grave et je ne pouvais pas te le cacher, Papa est très malade et il dit vouloir te voir de toute urgence. Si tu reçois mon message s'il te plaît viens vite》

Les battements de mon coeur devinrent frénétiques au fur et à mesure que je le lisais le contenu du message. J'étais dans un état second et c'est là que Hakim m'a presque arraché le téléphone des mains.

Mes mains étaient moites et tout mon corps tremblait. Beaucoup de scénarios se succédaient en boucle dans ma tête. J'imaginais le pire.

- rentrons tout de suite à Dakar Hakim. Dis je d'un ton ferme avant de porter mes sandales et de m'apprêter à sortir de la maison.
Pendant ce temps Hakim était occupé à fermer les portes et descendre les bagages comme si je n'étais pas assez impatiente et inquiète.

Nous étions à présent à Dakar et j'ai pris le premier taxi que j'ai vu . Je n'avais même pas pris le temps de prévenir Hakim. Tout ce que je voyais c'était mon père.
Mes larmes perlaient et je n'avais aucune envie de les essuyer.
J'arrivai devant la clinique où m'avait indiqué Habib lorsque je l'ai eu au téléphone. Il semblait déboussolé et sa voix était tremblante d'inquiétude.

J'arpentais les escaliers avec une vitesse que je ne me connais pas et arrivée en haut je vois Habib et ma mère assis au sol. Mon frère consolait ma mère et cette dernière pleurait et sangloter bruyamment.
Ça me fit une baume au coeur de les voir aussi proches. C'était tellement rare de voir ma mère pleurait et c'est exactement là que j'ai pris conscience de la réalité.

Je lançai un cris strident qui alerta tout le couloir avant de m'effondrer par terre. Pour moi je venais de perdre mon héros, mon idole et mon tout. Mon père qui a presque passé la moitié de vie à nous consacrer son temps.
Je me disais peut être que j'étais dans un rêve où dieu voulait me prévenir d'un drame. Je n'arrivais pas à pleurer car pour moi le monde venait de s'arrêter, je me disais que c'était fini et je devais faire face à l'évidence évidente.
Les sons devenaient lointains et mes membres ne coopéraient plus.
A ce moment je pouvais dire que les odeurs ne faisaient plus frissonner mes narines et les paroles mourraient à l'entrée de mes oreilles. Mes paupières étaient lourds et mes pieds étaient très moites et tremblantes.
Pour moi, le fait que mes membres s'étaient stoppés signifiait que je devenais paralytique. Aminata et sa maman pleuraient aussi. Tante Latifa s'était écroulée par terre et ma mère pleurait toujours.
Hakim était finalement venu et en m'apercevant s'était rapproché de moi et tentez à de me remonter le moral avec des " c'est la vie", " prie pour lui", " c'est pas bien ce que tu te fais ma chérie".
La vie est injuste selon moi, elle est même cruelle. En tout cas, la mienne n'avait plus de sens. Chacun semblait lointain dans ses pensées et j'avais mal pour ma mère, mon frère, tante Latifa et pour moi même.
Concentré sur mes pensées, une silouhette ressemblant à celle de mon père m'était offerte de loin. Il était vêtu tout en blanc et affichait un sourire radieux. Un exemplaire de coran et un chapelet, occupaient ses mains. Il me regardait tristement, toujours avec son sourire. Je me levais pour aller à sa rencontre, j'avançais lentement vers lui et mon bras se tendait à sa direction. Je murmurai un papa avant de sourire et de courir pour le prendre dans mes bras. Sans que je ne puisse comprendre, il avait disparu de la circulation. Je le cherchais partout mais sans réponse et c'est là que je me suis mise à pleurer, là j'ai compris que j'ai perdu mon père.

- Papa wore gama, wakhoma wone li, Habib sama papa nakh nagnou, mane digoumawone li ( papa tu m'a trahi, c'est pas ce que tu m'avais dit, Habib mon père nous a trahi, il ne m'avait pas promis ça).

Je n'avais plus de force et c'est là que je laissais libres mes larmes couler à flot. L'atmosphère devenait trop surchargée à mon goût.

....

- PAPAAAAA. Criai je en sursautant dans mon sommeil.

- TABARA, qu'est ce qui se passe.

- oh Hakim, je viens de faire un terrible cauchemar au sujet de mon père. D'après ce que les gens disent quand on rêve de la mort d'une personne, cette dernière aura une longue vie. Tu n'imagines même pas. Si je le raconte à mon père, il va sûrement rire à s'en prendre les côtes. Oh comme j'ai eu peur!!

Il me regarda tristement avant d'essuyer ses larmes et de me tirer à lui.

Je compris donc que mon papa, mon héros, mon meilleur ami, le meilleur père du monde avait rendu l'âme....

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Triste partie!!
Je l'ai écrite en pensant au décès d'une de mes amies qui m'avait littéralement achevé😢😭😭😭😭.

A bientôt mes inconditionnels.

Boussahhh😍😍😍😙😙