26 ans de mensonge // Philippe Coutinho

Chapitre 6

PDV Naira :

Je me réveille vers dix-huit heures. Je descends et rejoint Pierre dans son jardin. Il est accompagné d'un homme, c'est sûrement son meilleur ami. Je m'assoie à la même table qu'eux et Pierre commence à parler.

Pierre : Je te présente Naira, ma sœur. Miss je te présente Chuck mon meilleur ami qui est aussi le batteur du groupe .

Chuck : Tu l'as enfin retrouvée ! En tout cas je suis enchanté.

Moi : De même.

Chuck : Tu restes combien de temps ?

Moi : Environ deux semaines.

Chuck : Tu pourras venir nous voir en studio comme on prépare notre nouvel album.

Moi : Avec plaisir.

Pierre : Elle ne connaissait pas le groupe.

Moi : Mais Pierre me l'a fait découvrir et j'adore ! Vous êtes vraiment extraordinaires.

Chuck : C'est gentil. 

Je souris à Chuck et on continu de discuter jusqu'à que ce dernier rentre chez lui. Je reçois ensuite un message de ma mère.

De Maman :

Coucou Naira. Je ne sais pas si c'est pour me blesser que tu es parti à Montréal mais je le vis très mal. Tu n'as pas le droit ! Ces gens t'ont abandonnée ! Tu n'es pas leur fille à leurs yeux ! Si tu décides de rester en contact avec eux, alors tu ne seras plus ma fille à mes yeux.

A Maman :

J'ai le droit de connaître ma vraie famille ! Ils m'ont abandonnée (comme tu dis) pour de très bonnes raisons ! Je les apprécie et c'est réciproque ! Je resterai en contact avec eux car ce sont des personnes formidables ! 

De Maman :

D'accord c'est ton choix mais je ne veux pas te voir à l'enterrement ! Adieu !

Je ne réponds rien à cela, quelques larmes essaient de couler mais je ne les laisse pas sortir. Ensuite, je reçois un appel de Coutinho. Je m'excuse auprès de mon frère et je vais plus loin dans le jardin pour répondre. 

Moi : Hey Phil !

Philippe : Salut ! Tu vas bien ?

Moi : Ouais ça va et toi ?

Philippe : Oui. Comment ça s'est passé ?

Moi : Très bien. Je vais rester là-bas pendant au moins quinze jours car j'ai quand même fait un test de paternité. Mais j'ai vraiment l'impression de t'abandonner.

Philippe : Oh... Tu ne viens pas à l'enterrement ? Mais non tu ne m'abandonnes pas. Je vais bien ne t'en fais pas.

Moi : Si j'y vais et je retourne à Montréal après. D'accord...

Philippe : Ah d'accord. Je serai là pour te soutenir.

Moi : Merci Phil. J'ai reçu un message de ma mère.