Chapitre 20

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PDV Naira :

Quatre jours sont passés et a relation entre Philippe et Trent s'améliore de jours en jours. Je pense que le fait qu'Aine soit maintenant en couple avec le père de mon fils y est pour quelque chose. Maria va de temps en temps chez Trent pour que les deux enfants soient un peu ensembles, ils s'entendent mieux que le premier jour. Cela permet aussi à Aine de voir sa fille.

Maria a commencé à m'appeler maman et je dois avouer que ça me gêne un peu... Apparemment ça ne dérange pas Aine car Phil lui a demandé ce qu'elle en pensait. C'est vrai que je me suis occupée de la petite comme ma propre fille mais je n'arrête pas de me dire qu'elle ne devrait pas m'appeler comme ça. Je la laisse faire pour ne pas la contrarier et pour lui faire plaisir. Je reçois un message qui me fait sortir de mes pensées. 

 

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Je ne suis pas enthousiaste à l'idée de la voir mais il le faut. On va parler calmement et on verra bien ce qui se passe. Maria est chez Trent et Aine donc je ne la garde pas. Je pars déjeuner et ensuite je vais à la douche. Une fois prête, il est l'heure pour moi de me diriger vers chez mon ex sœur.

Une fois devant sa porte je sonne et elle vient m'ouvrir. Je lui fait la bise par simple politesse et on va discuter dans sa cuisine. Elle me sert quelque chose à boire et elle se met en face de moi avant de prendre la parole. 


Arielly : Je sais que je me suis excusée plus d'une fois. Mais j'aimerai vraiment que tout redevienne comme avant.

Moi : Rien ne pourra redevenir comme avant. C'est vrai que je t'en veux moins mais je ne suis pas prête de te prendre dans mes bras dès que je te vois.

Arielly : Je comprends. Je n'aurai pas dû suivre notre mère.

Moi : C'est TA mère ! Elle n'est plus rien à mes yeux. Et tu aurais dû y réfléchir plus tôt... Il est trop tard, le mal est fait.

Arielly : Je m'en veux... Pardonnes-moi. Je t'en supplie, je me sens tellement mal depuis ce jour.

Moi : Écoutes, tu es une Costa et moi une Bouvier. On n'a rien avoir ensemble. Toute ta famille me hais.

Arielly : C'est ma mère qui les a montés contre toi.

Moi : Ouais bah ce sont tous des cons ! Il faut me laisser tranquille avec cette histoire, je n'ai plus rien à voir avec vous. Laisses-moi vivre ma vie !

Arielly : Si je comprends bien, on risque de ne plus se parler ?

Moi : Peut-être un jour. Peut-être jamais.

Arielly : D'accord. Je voudrai aussi te dire que j'attends un enfant. Je suis enceinte de deux mois.

Moi : Félicitation à vous deux.

26 ans de mensonge // Philippe CoutinhoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant