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« Trystan ! », s'exclama Jakob qui était assis sur le devant près de l'entrée depuis maintenant quelques heures et attendait que Trystan entre.



« Oui c'est moi... C'est si surprenant ? »



Le jeune homme referma la porte et déposa son sac sur le sol pour enlever ses souliers. Jakob se leva et se tenait droit devant l'entrée.



« Non... Je m'attendais à ce que tu entres mais... J'ai quelque chose à te dire. »



Trystan finit d'enlever ses souliers et s'avança vers Jakob qui recula un peu, pour garder la même distance entre les deux.



« T'as eu une belle journée ? », demanda Trystan.



« Hum... Oui... Super. Et toi ? »



« Oui, vraiment une super belle journée. Tout a bien été on dirait. »



« ... Tout a bien été... C'est tellement le fun quand tout va bien... »



Jakob ne savait plus quoi répondre. Il regarda au sol. Il ne voulait pas gâcher la belle journée de Trystan mais en même temps, il voulait se libérer du malaise qui l'habitait. Il reprit :



« Une belle journée, c'est le fun ça parce que si quelque chose vient la ternir un peu, c'est moins pire on dirait... C'est pas comme si tout avait mal été... »



Il fit un énorme sourire à Trystan et regarda par terre. Trystan s'approcha et leva la tête de Jakob avec sa main pour le regarder dans les yeux. Trystan lui sourit à son tour et dit.



« T'as fait une connerie au bureau ou dans un magasin que je vais devoir réparer... On invente quoi comme excuse cette fois ? »



« Haha non... Haha une connerie... Non, quoi ? Non... Réparer... Non rien à réparer... Rien du tout en fait ! »



Jakob eut un petit rire nerveux. Il dégagea sa tête qui était dans la main de Trystan. Il recula un peu. Il regarda le jeune homme devant lui de la tête aux pieds. Trystan se doutait bien que Jakob lui cachait quelque chose mais restait calme. Effrayer Jakob avec plus d'accusations n'aurait pour effet que d'enfermer le jeune homme sur lui-même. Il le regarda avec le regard le plus tendre qu'il lui était possible de faire.



« Hey ! Je t'ai pas dit "je t'aime" encore ! Je t'aime mon futur époux ! »



Jakob le regarda droit dans les yeux, prit une profonde respiration à son tour et dit d'un seul coup.



« Trystan, je te laisse ! »


la suite logique d'une fausse peur des abeillesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant