Chapitre 26- Sans rancune ? Partie 1

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POV KLAUS

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POV KLAUS

Vingt petites minutes après avoir reçu un message de Caroline, je pousse la porte du Mystic Grill. À mon entrée, bien qu'aucun son de cloche ne signale ma présence, mon magnétisme qui gravite autour de moi tel un électron libre, attire les regards sur ma personne. C'est une réaction à laquelle je suis habitué et dont j'ai toujours porté beaucoup d'intérêt.

La plupart de ses étudiants ignorent ce monde cruel dans lequel ils vivent et que celui qu'il observe, en l'occurrence moi, pourrait être le monstre de leurs pires cauchemars.

Mon regard balaye les lieux à la recherche de mon ange, mais la foule présente ne me facilite pas la tâche. À la place, j'aperçois Liz Forbes, cherchant à calmer des étudiants turbulents et sans doute, bien trop alcoolisés. Comme si elle avait senti le poids de mon regard sur elle, cette dernière bascule son attention sur moi.

Bien qu'une certaine quantité de mètres nous séparent l'un de l'autre, je n'ignore pas toute l'animosité qui brille dans ses yeux. Cette haine, elle est dirigée vers moi. Lorsqu'instinctivement sa main se pose sur son arme, je retiens mon rire et préfère m'effacer dans le décor. 

Rien ne servirait d'aller à la confrontation.

Mon petit frère est au bar, un sourire aux lèvres. Lorsque j'arrive à sa hauteur, il bascule son rictus mesquin sur moi et me serre un verre.

— Tu as l'air de passer un agréable moment.

— En effet ! Sans compter que mon petit doigt me dit, que le meilleur reste à venir.

Je soupire et trempe mes lèvres dans mon bourbon, ignorant le regard quelque peu diabolique de mon cadet.

— As-tu vu Caroline ? Elle m'a demandé de venir la rejoindre.

— Caroline ? Attends, laisse-moi réfléchir...

D'un sourcil relevé, je l'observe se jouer de ma personne. Je n'apprécie pas réellement son jeu dont je ne connais visiblement pas les règles.

— Ah oui... la jolie blonde qui a une époque te fuyait comme la peste.

— Cesse ce petit jeu Kol avant de m'agacer.

— Je te conseille pourtant de te tenir correctement, sais-tu que belle-maman a en ce moment même, les yeux rivés sur son futur gendre mal-aimé.

Pour tâcher de calmer toutes les pulsations meurtrières qui palpitent à l'intérieur de mon corps, je me pince l'arête du nez et cherche à faire le vide. Mon frère cadet est doué pour mettre mes nerfs à dure épreuve. Il sait que je dois faire bonne mine, surtout devant la mère de mon ange, et en profite donc pour me jouer sa fourberie légendaire.

Lorsqu'il effectue un geste de la main en guise de salutation avec son sourire le plus sournois, je me sens obligé de scruter dans cette même direction.

Entre rêves et réalité  ( EN COURS DE CORRECTION )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant