John fouineur

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Le jour finit par se montrer quelques heures plus tard et le soleil était déjà haut dans le ciel. Les rayons du soleil passèrent à travers les fins carreaux de la vitre et vinrent illuminer le visage endormi de John, qui dormait comme un loir. Ces rayons était si chaux et doux, c'est comme si Alex me caressai le visage pour me réveiller, se dit le jeune homme en arrangeant ses couvertures. Il voulut essayer de dormir encore quelques heures, mais quelqu'un lui sauta au visage et lui cria :
"LAURENS ! DEBOUT PETIT PARESSEUX !
-Oh Herc.... s'il te plaît.... laisse-moi encore dormir juste quelques minutes...juste le temps de profiter des rayons du soleil. Et puis tu sais quelle heure il est ?
-Oui il est l'heure de se réveiller, lui répondit le tailleur exaspéré en lui tirant les couvertures. Maintenant dépêche toi le petit-déjeuner va être froid. Donc debout, sinon la prochaine fois je ne te réveille pas et tu n'auras pas de petit-déjeuner !
-Oui oui c'est bon...j'arrive,... y a pas le feu quand même, et t'était pas obligé de me crier dans les oreilles. Au fait tu sais si Alex va mieux depuis hier soir ?
-D'après Anita il va mieux, sa température a commencé à baisser, lui déclara son ami d'un ton sérieux. Mais arrête de t'inquiéter pour lui, tu sais qu'il en faut plus pour arrêter notre cher Alexander. Bon moi j'y vais et dépêche toi de nous rejoindre dans la salon quand tu auras fini de t'habiller."
Hercules descendit les marches quatre à quartre et prévient les autres que John était ENFIN réveillé. Pendant ce temps-là, notre ami est retourné dans la pièce où il avait vu le tableau où était représenté son ami Lafayette ainsi que cette jeune fille, Anita. Il vit alors la pile de papier sur le bureau, et il y en avait un bon paquet. Vu la façon dont ils sont rangés, ce sont certainement des papiers administratifs importants, se dit Laurens en prenant un des papiers.
Pourtant ce n'était pas un papier administratif, mais cela avait beaucoup d'importance, car c'était une lettre. En fait la pile de papier n'était que des lettres, et chose étrange elles étaient toutes à la même date. Le 6 septembre:
-Le 6 septembre, ça ne serait l'anniversaire de Lafayette, se demanda John en ouvrant la lettre. Alors ça serait des lettres d'anniversaire pour Lafayette de la part de Anita ?
Il commenca à lire la lettre qu'il avait dans ses mains:

Mon cher Lafayette,

Je te souhaite un joyeux anniversaire de la part de moi et de ma famille ! J'espère que tu viendras au pique-nique de cet après-midi car une surprise t'y attend. De plus, il y aura tes pâtisseries favorites et tu pourras venir avec tes amis. Rejoins moi au Grand Parc du Bourg, je serais sous le hêtre.


Amitié, Anita.

En lisant la lettre, John remarqua soudainement que la lettre était écrite en français. Mais qu'il était bête ! Cela ne servirait donc à rien qu'il l'a lise, vu qu'il ne comprenait pas le français. Néanmoins le jeune homme, reconnu les mots "Joyeux Anniversaire" que Lafayette disait souvent lors de leurs anniversaire, ce qui lui permis de comprendre que c'était bien des lettres d'anniversaire.
Il voulut essayer de comprendre la suite de la lettre, mais ses yeux furent attirés par quelque chose posé sur le coin de la table. Il y avait une boîte métallique ornée de motif mais, ce n'était pas cette boîte qu'il regardait. C'était une petite sculpture de bois qui était cachée derrière, la boîte. Elle représentait un navire de guerre, comme ceux que John voyait souvent près du port. Mais pourtant, il n'avait jamais vu la sculpture quand il était entré dans la pièce la première fois. Alors que faisait-elle là ?
-John tu fais quoi ? On t'attend toujours !, cria une voix venant d'en bas de l'escalier.
Il glissa la lettre dans sa poche de veste et descendit vite les marches au point de presque tomber par terre. Il franchit la porte du salon, lorsque il s'arrêta net en voyant ce qui se passer. Lafayette et Anita était en train de discuter ! Et ils ont l'air de bien rigoler pour des personnes qui se connaissent à peine.
-Est ce qu'ils se sont enfin reconnu ?, se questionna le jeune homme en s'asseyant autour de la table.

Retrouvailles FrançaisesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant