Chapitre 17 - Jeux de mains.

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Deux jours plus tard, Guillaume décida de réitérer l'expérience. Il s'assit à ses côtés dans le canapé et se pencha vers lui pour embrasser son cou. Aurélien frissonna et lâcha le livre qu'il tenait dans sa main et qui vint s'écraser au sol.

« Gringe... » l'entendit-il dire dans un soupir de contentement.

Il sourit contre sa peau et il le sentit passer une main dans ses cheveux.

« Orel... tu me laisses te toucher ?

— Tu ne devrais même pas avoir à demander, tu le sais... souffla Aurélien doucement.

— Oui mais je veux être sûr que tu le veuilles aussi, murmura-t-il en mordant doucement la peau de son cou.

— Fais tout... ce que tu veux de moi...

— Bordel, Orel... » grogna Guillaume en sentant une bouffée de désir monter en lui.

Pas maintenant, pas comme ça, réussit-t-il à se dire. Il voulait y aller petit à petit. Il voulait qu'il puisse lui dire stop si jamais il se rendait compte qu'il n'en avait pas envie au bout du compte. Parce qu'après tout, il n'en était pas sûr, non ?

« On va y aller à notre rythme, ok ? murmura-t-il dans son oreille, en caressant les cheveux du plus jeune et en plaquant un baiser maladroitement sur sa tempe.

— O-ok... »

Il chercha maladroitement avec ses doigts la ceinture de son pantalon tout en continuant de l'embrasser sur les lèvres et Aurélien gémit lorsqu'il mordit malencontreusement sa lèvre inférieure.

« Ici... » dit le plus jeune dans un souffle en attrapant sa main et l'amenant vers la boucle de sa ceinture.

Guillaume sourit contre ses lèvres et passa ses doigts sur sa ceinture. Aurélien arqua légèrement le dos pour le laisser la lui enlever et lorsque celle-ci fut hors de son chemin, il déboutonna d'une main experte son pantalon.

« Qu'est-ce que tu veux faire ? » demanda Aurélien entre deux baisers et il ne répondit rien.

Il glissa seulement une main dans son pantalon, l'engouffrant aussi dans son caleçon et attrapa d'une main expérimentée son membre déjà bien tendu. Aurélien inspira fortement au contact contre sa bouche avant de pousser un gémissement et il se mordit la lèvre pour ne pas gémir lui aussi à l'entente de ce cri bien trop licencieux pour lui.

« Oh putain, Orel... grogna-t-il en plongeant sa tête dans son cou à présent offert à lui, venant dévorer sa peau, la main entourant toujours son intimité sans oser faire aucun mouvement. T'es déjà tellement... tellement... »

Il ne trouvait pas les mots pour le décrire et il sentit bientôt ses mains à lui agripper ses cheveux.

« Touche-moi, Guillaume. S'il-te-plaît. »

Il eut l'impression de prendre feu instantanément et commença alors à faire de lents va-et-vient le long de son sexe.

« Oh putain... Tu vas me tuer, Guillaume... gémit Aurélien en mordant la peau de son cou. Plus vite. »

Il poussa un grognement significatif et poussa doucement Aurélien pour qu'il vienne s'allonger sur le canapé, lui laissant plus de champ d'action. Il augmenta l'allure de ses va-et-vient sur son membre, venant s'agenouiller entre ses jambes et il le vit avec un sourire presser un bras sur son visage, pour cacher sa lubricité. Il alterna entre mouvements du poignet lents et rapides et il eut vite compris la mécanique, l'ayant pratiquée que trop de fois sur lui-même. Il ralentissait dès qu'il arrivait sur le gland et reprenait une allure rapide direct après et bientôt il entendit Aurélien pousser un cri plus puissant que les autres, arrivant à l'orgasme. Il regarda d'un air intéressé le liquide blanchâtre qui s'échappa du plus jeune à ce cri et il se pencha sur lui, l'embrassant avec passion. Aurélien se redressa, le rouge aux joues, et se rhabilla un tant soit peu avant de le prendre dans ses bras.

« Mon dieu, Gringe... Je ne savais pas que je voulais que tu me touches ainsi... Mais qu'est-ce que j'aime ça... chuchota le plus jeune entre deux halètements, essayant tant bien que mal de reprendre sa respiration.

— Ça fait des années que j'en rêve. » répondit Guillaume en embrassant la peau sous sa mâchoire, près de son oreille.

Il sentit Aurélien se mordre la lèvre au contact et respirer laborieusement.

« J'aime définitivement que tu me touches, articula ce dernier difficilement en resserrant ses bras autour de sa taille. Alors tu pourras recommencer autant de fois que tu le voudras...

— Attention, Orel. Je vais te prendre au mot.

— J'espère bien. » rit le plus jeune doucement.

Guillaume sourit. Ils n'avaient presque rien fait encore et Aurélien était déjà si... entier. Il se donnait complètement, tellement qu'il avait l'impression qu'il allait imploser rien qu'en le branlant. Il ne savait définitivement pas ce que le futur leur réservait mais il était curieux de le découvrir.

Fiction OrelxGringe - Jusqu'où tu m'aimes ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant