Chapitre 18 - Un drôle de surnom.

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Le lendemain matin en se réveillant, Guillaume sentit une main baladeuse glisser sur sa peau. Il ouvrit les yeux en souriant paresseusement et tourna le visage vers Aurélien qui lui sourit avant de se pencher vers lui et l'embrasser.

« C'est comme ça que tu me réveilles maintenant ? dit-t-il dans un sourire béat.

— T'aimes pas ? demanda Aurélien d'une voix se voulant innocente en déposant un deuxième puis un troisième baiser sur sa bouche.

— Oh si... Bien au contraire, sourit Guillaume en glissant une main sur la nuque d'Aurélien pour l'attirer à lui pour lui arracher un quatrième baiser.

— Tant mieux alors... dit Aurélien sérieusement en embrassant la peau de son cou.

— Orel, bordel... gémit Guillaume. Qu'est-ce que tu fais...

— Laisse-toi faire, Gringe... » souffla le plus jeune contre sa peau en déposant une traînée de baisers le long de son cou puis en mordant légèrement la peau recouvrant sa clavicule.

Guillaume en eut le souffle coupé et vint caresser son dos de ses doigts, le faisant légèrement frissonner au dessus de lui. Aurélien descendit de plus en plus bas et il se perdit en litanies, se sentant perdre pieds tout à fait. Il poussa un juron fleuri en sentant les mains du plus jeune faire glisser le jogging qui lui servait de pyjama sur se cuisses et oublia de respirer pendant une demie-seconde en sentant la main d'Aurélien s'enrouler autour de son de sexe.

« Oh putain, Orel ! » s'écria-t-il en sentant une sensation chaude se poser sur son membre et en ouvrant les yeux il le vit passer une langue taquine sur celui-ci.

Il se mordit violemment la lèvre inférieure pour éviter de gémir à cette vue et à cette sensation mais ses efforts furent vains lorsqu'Aurélien prit son sexe en bouche sans aucun préavis.

« Bébé... » lâcha-t-il malgré lui, transporté comme il l'était et il crut apercevoir un petit sourire apparaître sur ses lèvres pendant une demie-seconde.

Les sensations qu'il découvrait n'était pas humaines. Il perdit tout à fait le fil de ses pensées, s'offrant complètement à son ami et rejetant violemment la tête en arrière. Il lutta pendant de longues minutes avec les spasmes de son bas-ventre avant d'abandonner et de jouir dans un cri puissant. Il resta immobile, allongé sur le dos, essayant de reprendre sa respiration avec peine. Il sentit Aurélien se reculer et s'allonger à ses côtés et il se tourna alors vers lui. Il le regarda d'un air coupable et passa une main sur son visage, faisant glisser son pouce sur ses lèvres. Il attrapa son menton et se pencha vers lui pour l'embrasser longuement.

« Je suis désolé... J'aurais dû te prévenir que j'allais jouir...

— Tu n'avais pas l'air en état de faire quoi que ce soit, rit doucement Aurélien en lui rendant son baiser, se collant un peu plus à lui.

— Si tu me réveilles comme ça tout les matins, je ne vais pas faire long feu, bébé. »

Aurélien rit à nouveau et enfouit son visage dans son cou.

« Bébé, hein ? souffla ce dernier contre sa peau, le faisant frissonner. Tu t'es cru dans Dirty Dancing ou quoi ?

T'aimes pas ? J'étais pourtant sûr que t'étais du genre niais.

Niais, moi ? Avoue que c'est toi qui aime tous ces petits surnoms à la con.

— D'accord j'avoue, rit Guillaume en laissant glisser ses doigts sur son bras et il le sentit frissonner. Mais c'est parce que t'es craquant. C'est toi qui me rend niais, Orel.

— C'est ça oui... murmura Aurélien en se blottissant contre lui, soupirant de plaisir sous ses caresses. Arrête de t'inventer des excuses. Tu as le droit d'être niais.

— Non... Bébé c'est trop cru pour toi... sourit Guillaume en réfléchissant. Toi, tu serais plutôt... quelque chose de mignon... comme... un petit chat.

Petit chat ? répéta Aurélien dans un sourire, déjà bien parti pour s'endormir dans les prochaines secondes.

— C'est ça. Petit chat, sourit Guillaume en caressant sa joue de ses doigts.

— Ça me va... »

Aurélien rit doucement et se blottit contre sa main faisant mine de ronronner et Guillaume ne put s'empêcher de ressentir un élan de tendresse pour son meilleur ami.

« Je t'aime putain, petit chat. »

Le sourire d'Aurélien s'élargit à ça et après quelques secondes à peine il était déjà profondément endormi. Guillaume se laissa emporter par le sommeil à son tour, souriant à s'en fendre les lèvres. Oui, faites que tous mes matins ressemblent à celui-là.

Fiction OrelxGringe - Jusqu'où tu m'aimes ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant