Miss Price...

Chapitre 5

Bonjour à toutes et à tous ! Voici le nouveau chapitre, plus long que le précédent cette fois ! Eh oui déjà ! J'étais pas mal inspirée j'ai donc passée toute la journée à écrire. N'hésitez pas à fav ça me fais plaisir, et surtout à commenter et laisser vos avis c'est un plaisir d'y répondre ! Bonne lecture à vous !
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- PDV d'Emma-
Je venais de terminer mon TD de criminologie, je vois le regard de Price insister afin de me faire venir à elle sans avoir besoin de me le dire. Je range rapidement mes affaires et me dirige vers ma professeure tout en l'observant, tentant de ne pas éviter son regard.
- Puis-je avoir votre fiche de stage miss Volkov ou vous allez continuer de me regarder dans le blanc des yeux ?
- Oh pardon.
Je cherche rapidement dans mon sac, sortant une pochette que je lui tends. Elle en sort rapidement les papiers qu'elle cherchait.
- Vous êtes sûre de ce dans quoi vous vous embarquez ? Me lacha-t-elle en relevant les yeux vers moi.
- Oui.
Je n'avais aucune hésitation dans la voix, aucune envie de faire marche arrière après tout ce mal que je m'étais tant donné.
- Bien.
Elle pose les formulaires sur la table et se penche, me donnant une vue magnifique sur son décolleté... Je me sens gênée et détourne le regard tentant de me concentrer sur autre chose.
- Vous auriez un stylo miss Volkov ?
Je lui tends un stylo, elle attrape le bouchon entre ses dents et le retire, je me sens tressaillir, un long frisson remonte le long de mon dos. Je ne peux détacher les yeux de la sublime créature devant moi. Elle remplit le formulaire rapidement.
Après quelques minutes elle me tend mon stylo, je l'attrape les mains tremblantes, encore un peu dans mes pensées...
- Votre numéro de téléphone ?
- Euh je... 06-67-04-37-22...
- Tenez...
Elle me tend une de ses cartes, je prends le temps de la détailler.
- C'est mon numéro professionnel bien entendu.
- Évidemment...
J'attrape la fiche de stage qu'elle me tend, je regarde mes horaires, bien sûr combiné avec mes cours ça allait me faire beaucoup de travail...
- Ne vous fiez pas aux horaires tout dépend du moment où je serai appelée et de quand j'aurais besoin de vous...
- Je suis un peu à votre disposition en fait...
- Pas qu'un peu Miss Volkov, vous êtes à ma disposition.
- J'ai signée mon arrêt de mort alors...
Elle réponds un sourire moqueur sur les lèvres tandis que je me dirige vers la sortie.
- Vous n'avez pas idée...
Je me retourne en lui lançant un sourire peu convaincu en signe d'au revoir puis passe la porte.

Il est 22h30, je suis prête à enfin passée une bonne nuit bien méritée. Je me sens m'assoupir lorsque mon téléphone se met à vibrer.
- de Price :
Je veux que vous me cherchiez toutes les disparitions de femme signalées ces 3 dernières années dans un rayon de 100 km.-
Tout ce que j'avais prévu c'était dormir, pas que ma tortionnaire me tiennent réveillée en m'ordonnant, sans la moindre des politesses, de faire des recherches.
- à Price :
Un bonsoir et un s'il vous plaît seraient trop demander ? Les stages ne commencent pas maintenant...-
La réponse ne se fait pas attendre.
- De Price:
Je n'ai pas le temps pour les politesses et peu m'importe qu'il vous plaise ou non. Le votre commence maintenant. Écoutez je suis en conférence, je n'ai pas le temps de le faire sinon je l'aurais fait, c'est urgent. Si vous ne voulez pas le faire je me ferai un plaisir de vous trouver un remplacent.-
- À Price:
Je vous envoie ça par mail dès que j'ai terminé...-
Je souffle tout en sortant de mon lit, je me dirige vers mon ordinateur passablement agacée. Je commence à rechercher la liste des personnes disparues grâce aux avis de recherche... Ça risque d'être long.
Il est 1h25 lorsque je lui envoie le mail contenant les victimes ainsi que leurs informations principales... Épuisées et à bout de force je pars me coucher, mon prochain cours étant à 9h, cela me laissait assez de temps pour être en forme malgré tout.

Les vibrations de mon téléphone me réveille, il fait encore nuit noir. Je décroche l'appelle que je reçois encore à moitié endormie...
*- allo ?
- Miss Volkov, je suis en bas de chez vous.
- En bas de chez moi ? Comment vous avez eu mon adresse ?
- Ne posez pas de question. Vous avez 10 minutes pour me rejoindre.
- Quoi? mais il est quelle heure là?
- 4h37 exactement, dépêchez-vous.*
- QUOI ?!
Elle a raccroché, 4h37 et ma professeure de Criminologie m'attendais en bas de chez moi... J'attrape un jean ainsi qu'un gros pull et m'empresse d'enfiler le tout, j'enfile mes docs Martens, attrape mes clefs et sort de chez moi, m'empressant de descendre les 4 étages. Je sors du hall d'entrée, j'apercois une Mercedes noir vitres teintées avec les phare allumés, le vitre se baisse.
- Montez.
Je monte du côté passager de l'auto, m'enfonçant dans le siège. Elle commence à rouler sans un mot. Je lui lance un regard, d'immenses cernes ornent sont visage, elle ne porte aucune maquillage mais elle est tout aussi sublime, elle semble juste beaucoup plus fatiguée... Sa tenue n'était pas aussi classe que d'habitude, un pantalon noir, une veste en cuir ainsi qu'un sweat noir... Visiblement je n'étais pas la seule à avoir était réveillée par surprise.
- Où allons-nous si ce n'est pas trop vous demandé ?
- On m'a appelé pour me rendre sur une scène de crime. Vous êtes ma stagiaire donc vous venez avec moi...
- Et vous ne dormez jamais ?
- Le sommeil c'est surfait. Dit-elle en tournant la tête vers moi pour enfin me regarder avant de continuer. Mais pas pour tout le monde visiblement...
- Vous n'avez aucune pitié de réveiller vos étudiants à des heures pareilles.
- Oh excusez moi miss Volkov, la prochaine fois qu'un tueur se balade je lui demanderais de faire ses crimes à des heures plus raisonnables.
Je me tais, elle continue de conduire jusqu'à ce que...
- Vous avez grillé une priorité... Et un feux rouge... Et...
Elle me coupe.
- Oh mon dieu taisez vous, vous me donnez la migraine.
10 minutes plus tard, je commence à m'impatienter lorsque la Mercedes se gare devant un port, des gyrophares clignotent au loin, elle sort de la voiture, je fais de même. Elle me tend un sac plastique.
- Pourquoi ?
Elle me lance un regard à la limite du méprisant.
- Pour éviter de contaminer la scène de crime avec le contenu de votre estomac.
- Je ne vais pas vomir à la vue d'un corps.
- À la vue d'un corps? non. À la vue d'un cadavre en décomposition et surtout à l'odeur ? Oui. Ne contaminer pas la scène de crime ou vous serez le prochain cadavre compris ?
-...Oui.
- Bien.
Elle reprend sa marche, je la suis limite en courant derrière elle, je la vois saluer les différents agents sur les lieux. Elle soulève le ruban m'invitant à passer en dessous, elle fait de même. Elle s'apprête à entrer dans un hangar à bateau de longue date lorsque je l'arrête.
- Attendez il y a quoi là dedans ?
- un corps. Je n'ai pas plus d'information miss Volkov.
Elle reprend mais voyant que je ne la suis pas elle se retourne vers moi.
- Courage, la première fois est la plus dure mais vous pouvez le faire, vous en êtes capable je le sais. Suivez moi et tout se passera bien.
Elle me donne un petit sourire d'encouragement, je fonds littéralement et finis par la suivre. Nous avançons, l'endroit est froid, humide, presque vide, les gouttes d'eau tombant sur le métal résonnent ainsi que nos pas. Une femme dans une combinaison blanche s'approche de Price, je reconnais vaguement la femme qui parlait à Sacha lors de la conférence, elle parle tandis que Price continue d'avancer,lui faisant le rapport.
- Individu de sexe féminin, caucasienne, entre 25 et 30 ans, la mort remonte à 72 heures environs, elle a été étranglée probablement par des mains avant de passer à une corde. De nombreuses marques de défenses le long des bras et des jambes également. Traces de viole mais aucune trace de d'ADN à première vue, présence d'une cicatrice à la base du crâne et une trace de piqûre dans le bras également.
- Merci.
La femme part, nous approchons de la scène lorsqu'une odeur putride me prend à la gorge, me forçant à tousser...
- Rappelez-vous ce que je vous ai dit.
Je m'approche, une jeune femme est allongée à terre, son ventre a une verdâtre, des tâches violacée se démarquent sur les partie du corps proche du sol, ses yeux, ouverts, fixe le plafond, un film opaque les recouvre. Sa bouche ouverte donne l'impression qu'elle s'apprête à hurler... Je me recule progressivement et sort du bâtiment, passant sous le cordon de la scène de crime, je me sens vraiment mal. Je déverse le contenu de mon estomac pendant une bonne dizaine de minutes assez loin de la scène de crime, lorsque je sens une main sur mon épaule ainsi qu'une autre qui me tient un paquet de mouchoir...
- Ça va ?
- Oui merci...
Je me retourne et tombe sur la mère de Sacha...
- Elle est très dure avec les stagiaires mais elle t'apprécie déjà plus que les précédents... Ça va aller... C'est la première fois je suppose ?
- Oui...
- La première fois que j'ai vu une scene de crime je me suis évanouie, tu n'as pas à avoir honte...
Elle se met presque à rire en y repensant avant de me proposer d'aller m'asseoir avec elle, ce que j'accepte...