...
Il ne me reste plus beaucoup de choses à faire pour enfin en finir avec cette histoire.
Je suis sur le point de me lever quand je reçois un message de Nancy.
<< je suis désolé pour tout Bachir, j'ai vraiment été cruelle juste pour essayer de te retenir. Mon amour pour toi est plus fort que tout, c'est ce qui m'a poussé à faire tout ça. Je te présente mes plus plates excuses.>>
Elle pense vraiment réparer tout ça avec ce texto, elle se trompe vraiment. Ceci ne me fait ni chaud ni froid. Évidemment je ne vaiS pas répondre et je vais mettre son numéro sur la liste noire.
Je vous épargne les détails entre ce qui s'est passé jusqu'à dix-huit heures quand mes parents sontt enfin prêts pour qu'on aille chez Nancy. Mon père a déjà appelé son père pour lui dire qu'on allait venir. C'est déjà une grande chance, lui qui n'est jamais là. Je ne veux pas encore perdre mon temps pour règler tout ça.
On part ensemble dans cette maison où j'espère ne plus mettre les pieds après ça. Je ressemble à un petit garçon qui a fait une bêtise à l'école et qui est convoqué avec ses parents.
Durant le trajet on a discuté, normalement, maman n'arrive toujours pas à croire que sa Nancy a manigancé tout ça. Papa, lui, essayent de me raisonner pour que je me comporte de façon plus mature et raisonnable. De toute façon, je ne compte faire quoi que ce soit. Nancy n'en vaut pas la peine.
Arrivé chez elle, on a été bien accueilli dans le salon. La femme de ménage est allé appeler les parents de Nancy en nous demandant de patienter. J'ai l'impression de revivre la même scène que lorsqu'on était venu ici tous ensemble pour leur dire que je vais belle et bien assumer cette grossesse. La vie est pleine de surprise tout peut changer en un clin d'œil.
Sa mère est rentrée dans le salon en premier. Comme d'habitude toujours bien habillé, élégante douce et souriante. Elle nous a salué avant de s'asseoir.
Madame Ba : alors on vous sert quelque chose ?
Maman : non on va bientôt partir, ne vous fatiguez surtout pas.
Papa : ça va aller merci.
Madame Ba : je suis vraiment désolé pour le dérangement, on aurait dû venir nous.
Papa : non ce n'est rien vaut mieux en finir une bonne fois.
Madame Ba : exacte, il fair régler ce problème entre nos enfants.
Monsieur Ba : ah la famille Ndao ! Content de vous revoir dit le pére de Nancy en entrant dans le salon.
Papa : le plaisir est partagé, dit-il en se levant pour lui serrer la main
Monsieur Ba : comment vous allez madame Ndao ?
Maman : je vais bien et vous?
Monsieur Ba : oui ça va bon...
Il s'est assis à côté de sa femme.
Papa : nous étions en voyage ma femme et moi mais quand vous nous avez dit que mon fils a rompu ses fiançailles on a préféré venir immédiatement pour régler cette affaire. Je suis un homme de parole, je n'accepterai pas qu'on me manque de respect pour une promesse non tenu. Je vous avez promis que je parlerais à mon fils pour qu'il assume ses responsabilités par rapport à votre fille.
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Chronique de Bachir : une erreur fatale [Tome 2]
RomanceDes années de plus ne vous font pas grandir, c'est plutôt la vie qui vous y oblige. Mes parents m'ont beaucoup appris, l'école aussi mais l'expérience m'a appris le plus important : l'homme n'est pas maître de son destin. Je ne sais plus qui je su...