.....Moi : s'il vous plaît je vous écoute, on se verra quand vous voudrez pour en discuter mais là je veux savoir ce que vous devez m'annoncer.
Lui : monsieur Ndao, c'est assez délicat si vous êtes impatient on peut se voir ce soir même.
Moi : non je veux savoir maintenant ne vous inquiétez pas pour moi
Lui : d'accord, je suis désolé mais il s'avère que vous n'êtes pas le père de l'enfant de votre fiancée.
Je crois que je n'ai pas bien entendu là.
Moi : quoi ? Vous pouvez répéter s'il vous plaît ?
Lui : je suis désolé monsieur Ndao mais on a les preuves que vous n'êtes pas le père de l'enfant de Nancy.
J'ai l'impression que mon cœur va arrêter de battre.
Moi : est-ce que vous pouvez m'apporter ces preuves maintenant ?
Lui : heu je peux faire ça pour vous, je peux venir chez vous dans une heure, je sais que c'est vraiment délicat.
Moi : d'accord dis je en raccrochant
Je jette le téléphone sur la table, j'ai l'impression d'étouffer.
Fin de la conversation
Cherifa : ça va Bachir ?
Moi : non je dois partir, je vais aller chercher Saly.
Cherifa : mais dis moi, tu as besoin de quelque chose ?
Moi : je t'appellerai plus tard.
Je prends mon téléphone et les clés de la voiture avant de me lever pour sortir du cafétéria. Par chance je croise Saly en remontant par les escaliers. Apparemment elle venait me chercher.
Saly : Bachir, je te cherchais mais qu'est-ce que tu as ? Tu vois tes mains tremblent, dit-elle en tenant ma main.
Moi : viens on doit partir maintenant.
Je la tire pour qu'on part vers la sortie. Elle est juste surprise. Quand on est sorti de l'hôpital elle a retiré sa main brusquement avant d'arrêter de marcher.
Saly : mais qu'est-ce qui te prend Bachir ?
Moi : j'ai un rendez-vous super important maintenant tais toi et montre dans la voiture je te ramène.
Saly : est-ce que c'est une raison pour que tu te comportes ainsi?
Moi : non excuse-moi, d'accord mais allons y s'il te plaît.
Elle a rien dit, elle me regarde juste comme si elle veut me tuer. Elle s'est retournée pour rejoindre la voiture et je l'ai suivi.
Le trajet est tellement silencieux, je ne cesse de penser à ce que le détective vient de me dire. Je pense que c'est impossible d'un côté mais d'un autre je me dis que rien ne devrait me surprendre venant de Nancy.
Quand on est arrivé à la maison, j'ai demandé calmement à Saly de descendre de la voiture et que j'attend quelqu'un.
Elle est descend de la voiture et elle est toujours aussi choquée que tout à l'heure. Je sais qu'elle a envie de savoir ce qui se passe mais elle a un peu peur de me demander vu comment je suis en colère.
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Chronique de Bachir : une erreur fatale [Tome 2]
RomanceDes années de plus ne vous font pas grandir, c'est plutôt la vie qui vous y oblige. Mes parents m'ont beaucoup appris, l'école aussi mais l'expérience m'a appris le plus important : l'homme n'est pas maître de son destin. Je ne sais plus qui je su...