Chronique de Bachir : une erreur fatale [Tome 2]

Un homme amoureux

Je tome de haut. Je ne peux même pas expliquer ce que je ressens. Je n'ai jamais pensé que Nancy me ferait ça un jour. Ce qui me choque le plus c'est qu'elle a fait tout ce protocole pour ça. Elle est allée trop loin.
Elle est capable du pire. Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? J'ai l'impression d'être un clou qu'on enfance chaque jour. Je ne peux plus faire confiance à personne. Je pense que je vais m'éloigner de tout ça pendant un moment.

J'ai pensé à faire demi tour car je n'ai aucune envie de la voir pour le moment en plus j'ai peur pour le bébé car ma colère est incontrôlable, mais il faut que j'aille régler ça au plus tôt. Évidemment je ne suis pas parti acheter les glaces.

Quand je j'arrive chez elle, c'est la vipère qui m'a ouvert la porte avant de me demander de d'attendre dans le salon. J'attends à peu près trois minutes avant de voir Nancy venir vêtu d'une robe légère et ample.

Moi : assieds-toi, dis je fermement.

Nancy : bonjour, apparemment tu n'es pas de bonne humeur, me dit-elle en s'asseyant à côté de moi.

Je mon téléphone pour lui montrer le message que Cherifa m'avait transféré l'autre jour.

Nancy : tu lui parles toujours? Demande t-elle en voyant son prénom.

Moi : je te demande tout simplement de lire.

Elle commence à lire et je vois  déjà que ses mains tremblent. Cela veut tout dire.

Moi : pourquoi tu paniques autant ?

Nancy : je viens de lire que tu ne m'aimes pas, tu vois toujours Cherifa, et que tu oses me tromper avec cette Melanie.

Moi : tu sais qui est l'auteur de ce message ?

Nancy : je m'en fout seul le contenu m'intéresse?

Moi : arrête ton cinéma maintenant, c'est toi qui a écrit ce message.

Nancy : mais comment pourrais je écrire une telle chose ?

Elle bégaye, je la connais assez pour en déduire qu'elle ment.

Moi : arrête si je suis trop gentille comme ça c'est parce que j'ai peur pour ton état de santé, j'ai des preuves. Ne continue pas à me mentir, tu sais que je déteste ça.

Nancy : ce n'est pas moi Bachir, ces gens feront n'importe quoi pour nous séparer.

Moi : quels gens? Dis moi, qui?

Nancy : Cherifa, son ami Melanie la plus grosse hypocrite.

Moi : assez ! Dis je  en criant, c'est fou comme tu peux connaître une personne pendant des années sans voir son vrai visage. Cherifa a toujours été gentille avec toi, la preuve c'est elle que tu as appelé quand tu as su pour ta grossesse, si tu l'as fait c'est parce que tu sais qu'elle est bien.

Nancy : elle faisait semblant c'est clair.

Moi : ok une dernière fois Nancy c'est toi qui a écrit ce message?

Nancy : non je t'ai dit que non.

Moi : ok bien , dis je en me levant, je suis désolé mais je ne peux pas continuer cette relation. Tu es capable du pire, tu me mens, ce n'est pas l'amour ça je suis désolé.

Nancy : tu n'oses pas m'abandonner comme ça Bachir, tu m'avais promis de m'épouser maintenant tu vas me laisser comme ça alors que tu m'as mis dans cet état dit elle en criant.

Moi : je m'occuperai de mon enfant, dis-je en sortant du salon presque en courant.

Je l'entends crier mon nom mais je ne me suis pas retourné, je passe devant Nadia qui me regarde ayant l'air choquée. Je ne lui ai même pas parlé, je suis sorti de la maison.