Bonheur partagé

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Quand elle est sortie, Cherifa a sauté sur moi pour me faire un câlin.

Elle : je suis trop contente.

Je suis s trop content aussi d'avancer d'un pas dans la relation mais aussi trop heureux de voir Cherifa sourire, de la voir heureuse, j'espère qu'elle le sera le restant de ses jours. C'est ce qu'elle mérite ma Cherifa.

Moi : bon madame Ndao je dois y aller maintenant, mes parents viennent d'arriver et tout.

Cherifa : hum je voulais que tu restes dîner.

Moi : on peut se voit demain c'est samed.

Cherifa : oui ça me va !

Moi : en plus ne t'en fais pas après on aura le temps pour dîner chaque soir ensemble.

Cherifa : rien que d'y penser je suis trop heureuse.

Moi : inchaalah cette fois Dieu sera de notre côté.

Cherifa : inchaalah

Moi : bon j'y vais nak, je t'appelle une fois à la maison.

Je me suis levé et Cherifa aussi. Je l'ai pris dans mes bras pendant une bonne minute avant que l'on se sépare.

Elle me raccompagne jusqu'à la porte de l'appartement.

Moi : à demain madame Ndao.

Cherifa : d'accord Chéri, au revoir prends soin de toi.

Moi : ne t'inquiète pas je suis un grand garçon.

Cherifa : au revoir.

Moi : au revoir.

Ce moment est vraiment magique, je ressens une joie immense et je sûr qu' elle aussi. On a plus envie de se quitter.
Je finis par sortir pour que Cherifa puisse refermer la porte.
Je suis allé chez moi directement et j'ai trouvé papa seul dans le salon et ça tombait bien car c'était à lui que je voulais parler.

Moi : bonsoir papa, alors tu n'es pas assez fatigué là, dis-je en m'asseyant à côté de lui.

Papa : si mais je n'arrive pas à dormir avant avant dix jeures.

Moi : oui c'est vrai, en fait je voulais te parler papa.

Papa : de ce qui vient de se passer, c'est vraiment grave en fait.

Moi : oui ça l'est, je suis blessé tu sais mais je veux juste passer à autre chose.

Papa : ta mère l'est encore plus.

Moi : elle aimait beaucoup Nancy, je suis désolé pour elle aussi.

Papa : mais bon comme on dit les apparences sont trompeuses en plus peut-être qu'elle n'est pas si mauvaise, la femme agit sans réfléchir parfois surtout quand elle aime.

Moi : quand on aime, on ne joue pas avec les sentiments de la personne concernée, elle m'a fait croire que cet enfant était de moi et je commençais déjà à l'aimer.

Chronique de Bachir : une erreur fatale [Tome 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant