Je suis avec mes parents, nous sommes dehors dans notre grand jardin vert et bien entretenu. On fait une partie de foot avec mon père pendant que ma mère se prelace au soleil. Ouais une belle vie de famille.
Puis d'un coup je vois deux hommes s'embrasser puis se faire battre. Je vais les aider mais en faisant un pas je me retrouve dans le salon de mes grands parents avec toute ma famille autour de moi avec un visage fermé et pleins de reproches.-pourquoi tu les a aidé?
-pourquoi je devrais pas papa?
Je parle tout seul. Enfin les mots sortent tout seul de ma bouche.
-ce sont des pédé James! Ils ne méritent pas de vivre! Tu comprends cela James?
Ma mère rétorque ça comme si c'était une évidence. Non ce n'est pas une évidence, du moins pour moi.
-non je ne comprends pas. Pourquoi ils n'ont pas le droit? Ne me sors pas la phrase "c'est sale" ou c'est "contre nature" parce qu'il y a des animaux homosexuels.
-l'amour se passe entre un homme et une femme pour que par la suite ils puissent avoir l'enfant de leur amour et chair. C'est comme cela dans la bible. Si il y avait des pédé on serais en voix d'extinction. C'est a cause d'eux qu'il n'y a plus asser d'enfants en France. Ils ne fécondent pas.
-enfaite c'est toi la sale.
-pardon?!
-tu n'es pas mieux que t'es "ennemis" si tu veux savoir. Vouloir la mort de personne qui n'ont rien demandé.
Qui te dis qu'elles ne souffrent pas déjà assez? Tu ne sais rien. Toi qui m'a appris à aider autrui je suis déçu. Déçu d'une mère aussi cruel.-Parles mieux à ta mère James!
Mon père se lève croyant me faire peur. Si seulement ils savaient que ce qu'ils disent me fait mal.
-je n'ai pas peur de toi! Sale homophobe.
Je me prends une droite de mon père. Personne ne bouge. Je refixe mon père asser méchamment.
-si tu es pédé je n'ai aucun scrupule à te souhaiter l'enfer.
-je suis pédé et tu veux savoir?
Les homophobes mérite l'enfer qu'ils destinent aux homo
-je suis pédé. Et je n'ai aucune honte à te le dire. J'assumerais, je préfère être moi que d'être une personne de votre famille à tous.
Je prends mes affaires et pars de la maison, lorsque j'ouvre la porte le vide.
-JAMES?
Je me réveille en sursaut, j'ai chaud et je respire fortement. Putain ma vie est vraiment nul. Je regarde Clément avant d'essuyer vite fait mes larmes.
-ça va? Tu criais des choses incompréhensible et tu pleurais. J'ai jugé bon de te réveiller.
-Merci Clément. Mais il est qu'elle heure?
-13 heure.
-j'ai cru j'avais raté mon travail. J'ai eu peur.
-nous sommes le 6 décembre James.
Je pâlit à vu d'oeil. Je me retourne vers Clément paniqué.
-comment ça? J'ai raté un jour de travail? Je vais faire comment à la fin du mois? Et Lucas? Ho putain je suis dans la merde. Peut être que l'argent que je donne à la fac va me sauver.
-James, calme toi.
-comment tu veux? Je suis pas sur d'assurer la fin de mois et de nourrir correctement Lucas. Putain de merde.
-j'ai été voir ton patron. Je lui ai dit que je prenais ta journée et que cela reviendra comme si tu étais venu. Ton patron est tellement compréhensif.
-c'est possible ça?
-je pense qu'il n'y a que ton patron qui peut faire ça.
-en même temps ça fait 5 ans que je travail là-bas.
-et pour Lucas? Tu ne peux pas l'adopter si?
-je sais déjà comment faire.
-comment?
Il penche sa tête sur le côté et ses mèches tombent d'un côté. Il est tellement mignon. J'aimerais tellement l'embrasser la tout de suite.
-mon patron était dans les bureaux pour faire les papiers nationaux. Il a encore des contacts donc il pourras me faire tous ça en 2 semaines.
-c'est long deux semaines non?
-oui mais c'est mieux que de le donner à des personnes potentiellement pédophile.
-tu imagines le pire la.
-Clément? Quoi que tu dises je garde Lucas.
-j'ai pas dit le contraire. Sache que je serais là comme hier au cas où.
-Merci.
Je regarde ses lèvres, je veux tellement les embrasser. J'allais avancer mes lèvres quand Lucas arrive en courant.
Il vient vers moi et me saute dessus.
Je lui carresse les cheveux et répondant à son étreinte. Il est tellement mignon.-j'ai cru que tu étais mort.
-mais non mon ptit Luc'. Je ne vais pas mourir.
-j'ai eu peur quand même.
-alors avec Clément hier?
Il se relève et me regarde avec un grand sourire.
-il m'a emmené à l'école. Une autre école que l'ancienne, heureusement j'aimais pas les autres.
-ho et elle est bien ?
-je me suis fait deux amies. Quand elles ont vu Clément elles ont fait "c'est ton papa?" Et j'ai répondu que non et que tu étais là personne avec qui j'habitais et que Clément était ton ami. Après les filles on dit "c'est qui t'a maman et ton papa?" Et j'ai répondu que j'avais pas de maman mais deux papas et elles ont fait "trop mignon, tu veux être notre amis?".
-super ça. C'était des filles?
-ouais, et y a même un garçon roux hyper mignon qui restait avec nous mais en retrait.
-et tu y vas quand à l'école?
-lundi qui arrive.
-hooo et tu es en quelle classe?
-en CE2.
-tu as quel age?
Il commence à compter sur ses doigt avant de sourire et me montrer ses doigts.
-8 ans.
-bravo mon grand. Et c'est quand ton anniversaire?
-le 8 avril.
Je lui sourit en lui caressant les cheveux. Il part ensuite dans sa chambre puis je me retrouve seul avec Clément.
-tu as quel age toi?
-le même que toi.
-d'ailleurs comment tu connais mon adresse?
-Julien.
-il y a un truc entre vous?
Clément me regarde avec un sourire charmeur.
-non pourquoi? Tu es jaloux?
Je rougis avant de répondre.
-j-je suis pas jaloux. Je posais juste une question.
Il se rapproche de mon oreille, me le lèche. Je retient un gémissement gênant de sortir. Puis il se recule.
-je te donnes les papiers pour Lucas. Je doit y aller, tu as congé aujourd'hui. A plus tard.
Il me lance un clin d'oeil.
-ho faite, te retiens pas la prochaine fois.
Puis il part. Je reste bloqué avant d'aller voir Lucas dans sa chambre.
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Le mec de la rue [boyxboy]
De TodoC'est décembre, super c'est bientôt Noël, le nouvel an ainsi que les vacances. C'est aussi le moment pour le père Noël de faire sa liste des gentilles et méchantes personnes. -boy x boy -caractère cru