hongdae - taeten

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-Pourquoi m'as-tu menti? demande-t-il en s'approchant dangereusement.
-Qu-Quoi ? Mais je ne t'ai pas menti ! Je vais vraiment voir mon ami !!
Il rigole amèrement balayant sa tête sur le côté avant de se retourner vers moi.
-Je répète : pourquoi m'as-tu menti?
Et merde... vous connaissez ce sentiment quand vous n'avez plus rien à dire ? Eh bien c'est moi en ce moment même...
Je baisse la tête et je lui réponds timidement.
-Je suis désolée, Ten.
-Mmh...?
Je lève le regard. On dirait qu'il attend une autre réponse.
-Qu'est-ce qu'il y'a? -Mmh...Mmh...?
Oh et puis merde !
-Ah, et je...heu... souhaiterai un souhaiterai un deuxième rendez-vous pour me faire pardonner.
Tss.
Et moi qui espérait enfin être tranquille.
-Bonne réponse, Lee Taeyong! Punaise, il est vraiment bipolaire!
-A quand le prochain rendez- vous?
-Tu as déjà hâte de me voir ! C'est une surprise hehe !! me lance-t-il avec un léger rire.
Je crois qu'il me lance un sourire car la faible luminosité qu'il y'a est celle de dehors.
Ensuite, Ten me salut de la main et repart vers sa belle, grosse, grande voiture.

Des semaines passèrent sans aucune nouvelle de Ten. Bien que je ne suis si enjoué à l'idée de le revoir je me demande vraiment ce qu'il manigance.
De mon côté rien n'a changé : la routine habituelle ! Je reviens de Hongdae et file à la douche.

Soudain, la porte s'ouvrit. Sur le coup, je me dis que c'est peut-être moi. Mais quand des pas résonnent, ça peut être tout sauf moi ! J'éteins le robinet et j'essaie de faire aucune bruit même si c'est sûrement cramé d'avance.
Pour couronner le tout, je suis à poil. Je sors de la douche et je m'enveloppe d'une serviette. J'ouvre discrètement la porte.

Putain !

Y'a des cambrioleurs ! Je le savais !
Ce sont deux gars musclés habillés en noir ! J'avais pourtant fermé ma fichue porte d'entrée !

Faut que je m'échappe et vite! De la sueur commence à perler sur mon front. Je ferme derrière moi la porte de la salle de main tandis qu'ils se dirigent vers la cuisine et le salon donc à l'opposé.
Leurs mains sont pourtant vides.

Et s'ils veulent me tuer... !

...Cependant, cette porte est dans l'espace où les deux musclés se dirigent.,