hongdae - taeten

-17

- Bon, vous avez terminé les deux ? souffle Ten, je suis pas venu ici pour vous voir vous sauter dessus, mais pour passer du bon temps ensemble.
- Oui, excuse-nous, s'excuse le jeune couple.
- Il va y avoir de l'action cette nuit putain ! je commente la main à la bouche.
- Oui...pauvre Winnie... ironise le japonais.
Le surnommé ''Winnie'' frappe son compagnon avant d'afficher une mine boudeuse.
Ouais, beaucoup trop chou.
Après avoir eu le ventre bien rempli, c'est le moment de nous dire au revoir car les deux tourtereaux n'empruntent malheureusement pas le même chemin que nous.

Pendant que Ten va payer au comptoir, moi et le couple sortont dehors.

Non, je ne tiens pas la chandelle, je l'effleure mais je ne la tiens pas nuance. Yuta en profite pour me donner une tape au dos.
- C'était super de te rencontrer, j'espère vraiment qu'on pourra se revoir un jour. Veux-tu mon numéro ?
- Ouais avec plaisir, mais attend, vous habitez ensemble ?
À l'entente de cette question, Sicheng enfouit sa tête contre l'épaule du japonais.
- Haha, malheureusement non pas encore, mais comme tu le sais nous sommes des traînées de la SM donc on vivra bientôt dans le dortoir ensemble. Le seul problème c'est notre couple, quand on débutera on va devoir soit se cacher soit rompre, sa voix se brise lorsqu'il doit prononcer ces mots.
- Je...je suis désolée... l'agence est au courant ?
Le japonais se frotte la nuque avant de répondre :
- Non... mais je pense pas que le plus dur sera d'affronter leur décision... mais celle des fans...
A présent, le chinois sanglote contre le cou de son petit ami. Ce dernier n'en n'ait pas loin non plus.
Après ça, nous échangeons vite nos numéros avant que Ten arrive. Il remarque que quelque chose ne va pas et a l'air de savoir de quoi il s'agit car il déclare la voix ferme.
- L'industrie de la K-POP fonctionne ainsi, fallait s'y attendre de toute manière.
Son ami hoche simplement la tête tandis que je reste sous le choc.
- Tu vas me dire que ça serait bien fait pour eux s'ils romptent ?!
- Non loin de là, je dis simplement que si l'agence ou les fans ne l'acceptent pas, c'est normal. Même si c'est horrible, c'est le vérité. Désolé si ça te choque, répond calmement le thaïlandais.
Idiot.
- Ça va, ça ira. Bon on va vous laisser. À bientôt ! sourit Yuta en nous faisant un signe de main avant de partir suivit de Sicheng.

Nous appelons un taxi et pénétrons à l'intérieur. La forte chaleur produit par le chauffage me frappe au visage et je ne me gêne pas de le faire remarquer :
- Qu'est-ce qu'il fait chaud ici, putain !
Ten soupire en tournant la tête vers la fenêtre alors que le chauffeur quant à lui, se contente de baisser le chauffage.
- Tu pourrais devenir moins désagréable ? m'interroge un certain thaïlandais avec une voix glaciale.
- Je suis agréable c'est juste que... Eh monsieur, pouvez-vous juste enlever le chiffon situé près de vous, s'il-vous-plaît ? Merci.
Le chauffeur s'exécute immédiatement tandis que la personne inférieur à moi soupire une seconde fois.
- Bon, pour changer de sujet, tu les apprécies ?
- De qui est-ce que tu parles ?
- Tu te fous de moi ? s'énerve Ten.
- À vrai dire, non, mais si tu le penses vraiment, je ne vais pas te contredire.
Je vois la mâchoire de Ten se contracter tandis que je dessine un sourire moqueur.
Tou-ché !
Comme il me fait de la peine, je me force de lui donner une réponse.
- Si tu veux savoir, je les apprécie plutôt bien tes amis, dis-je sans le regarder.
- Je le savais, tout le monde les aime, déclare-t-il en élargissant ses lèvres.
- Pourquoi tu me l'as demandé alors ?
- T'es un spécimen rare, on sait jamais avec toi haha !
- Mmh, mmh... prononcé-je en ayant rien à foutre.
Je n'accorde pas plus d'importance à la discussion puisqu'un certain objet soutient mon regard depuis tout à l'heure. Il me stresse, faut l'enlever sinon je pourrai pas dormir cette nuit. Ce vaporisateur va me hanter c'est sûr.
- Excusez-moi mais...pouvez-vous seulement enlever ce vaporisateur, ça sera la dernière fois, merci. demandé-je.
Je lance un coup d'oeil à Ten, et effectivement il a l'air vénère.
Le chauffeur s'exécute une troisième fois tandis que je m'assieds plus profondément dans mon siège.
- Merci.
Arrivés dans la chambre d'hôtel, je dépose ma valise et déclare :
- Tu vas à la douche en premier ?
- Non, vas-y.
Je pique un grand t-shirt et un caleçon de ma valise et file à la salle de bain.