Chapitre 12

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droit seul: pensées, actions, ..
italique et gras: dit en français.
gras: dit en anglais/américain.
italique: lettre, lecture, didascalies, ...

Lil Heart.

Je cache ma bouche en baillant puis regarde autour de moi. Nous sommes le 12 janvier, ça fait actuellement 9 jours que je suis rentrée et 8 jours que je n'ai pas parlé à Jacob.

Contrairement à ce que vous pouvez imaginer, il ne s'est rien passé après le baiser. On s'est embrassé puis il a bredouillé une excuse pour partir. J'ai tout de suite compris: ça ne lui a pas plu.
J'ai aucune idée de ce qu'il lui est passé par la tête avant et après le baiser, ni même ce qu'il pense actuellement mais ça m'agace.

Je ne cesse de me répéter que de toute façon je ne l'aime pas et que je n'ai pas demandé à faire partie des concurrentes pour son mariage.
C'était le cas au début de « l'aventure » mais plus maintenant.
Maintenant que je me rapproché de lui, que j'ai appris à le connaître.
Et surtout qu'il m'a embrassé; j'en veux plus.

Eh Lil, ça va? Entendis-je.
Je sursaute légèrement et regarde devant moi. J'étais en train de déjeuner et j'ai bugué. Les filles qui étaient avec moi quand je suis arrivée ne sont plus là, mes céréales sont molles: ça doit faire un moment que je plane parce que je ne les manges jamais molles.

Je tourne la tête vers la personne qui m'a parlé et ce n'est autre que Arthur. Je lui souris vaguement et acquiesces.

Oui, ça va merci. Dis-je.

T'es sûre ? J'acquieces. Je ne suis pas sûr moi.. Tu planes en ce moment et tu prends ta vie pour déjeuner alors que d'habitude si tu peux l'éviter, tu l'évite. Il me dit.

Ça va, je suis juste fatigué. Dis-je en souriant.

C'est la pire excuse qui existe, tu en as conscience ? Il me sourit alors que j'acquieces à nouveau.

Lil.. ça fait une heure et demi que tu planes devant tes céréales, ça fait donc près de deux heures que tu es là. Me dit il sérieux.

J'ai plus faim. Dis-je simplement.
Je me lève et prends mon plateau avant de sortir de la salle à manger.
Je le dépose et me dirige vers l'ascenseur.

Attends moi. Entendis-je.
Je souffle mais l'attends quand même.

Tu comptes me dire ce qu'il se passe ?

Sûrement.. pas. Sourirai je.
Il roule des yeux, n'ayant pas l'air de rire.

Tu me déprimes, tu rigoles plus à rien. Dis-je en croisant les bras sur ma poitrine.

T'es pas bien et tu veux que je gobe tes mensonges ainsi que tes blagues ? Me dit-il, sérieux.
Je souffle à nouveau et l'ascenseur s'ouvre. J'en sors donc et me dirige vers ma chambre sans me soucier d'Arthur puisque je sais pertinemment qu'il me suit.
J'arrive devant ma porte et constate que j'avais raison, il m'a suivit.
Je déverrouille ma porte et l'ouvre en grand, incitant Arthur à entrer ce qu'il fait directement. J'entre à mon tour et ferme la porte.

Il s'assied sur mon lit et me fixe. Je rigole nerveusement et m'y assieds aussi.
...

VOUS VOUS ÊTES EMBRASSÉ ? S'écrit-il.
J'ai pas su résister, je lui ai tout expliquer.

sartorius's princessesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant