chapitre X

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《 - Immobilisez-la ! 》

Les soldats me tiennent fermement la bouche, afin que je ne puisse pas la refermée de si tôt.

L'homme apporte un petit gobelet et bascule le contenu dans ma bouche. Ils me forcent à avaler.

Je ressens des picotements comme si des millions d'aiguilles se plantaient dans ma chair.

《 - Elle a besoin que vous lui remettiez les idées en place...

- Oui, elle en a grand besoin. Et ce n'est pas son frère qui m'en empêchera.

- Que fait-on de lui ?

- S'il part, nous n'auront plus de problèmes avec elle. 》

Je me retrouve allongée sur le sol, j'ai les yeux ouverts mais c'est comme si j'étais inconsciente.

Je ne vois presque rien, je n'entends plus rien, j'ai l'impression d'être hypnotisée.

Voyant que je ne réagis plus, les soldats me soulève, me tiennent toujours les bras.

Je marche, mais où ? Je ne sais pas, je ne vois flou, je ne reconnais pas l'endroit où je suis. Ma tête tourne et me fait affreusement mal.

Lorsque nous nous arrêtons, le haut de mon corps se soulève de peur.

《 - Non... Non...

- N'ai pas peur, tu n'as rien à craindre. 》

On me pousse dans une pièce, sans que je ne comprennent pourquoi, je me mets à hurler de peur.

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J'ouvre les yeux, je suis dans une petite pièce, peu éclairée. Je décide de me lever mais surprise je n'y arrive pas, je regarde en l'air.

Génial, mes poignets sont attachés. Un homme apparaît dans mon champ de vision.

Il entre dans la pièce et me regarde de haut, je commence à prendre peur en le voyant, mes bras ainsi que tout mon corps tremble.

Lorsqu'il se rapproche de moi, je commence à le reconnaître. C'est l'homme qui m'avait obligé à avaler une sorte de poudre rouge.

《 - Je ne te ferai aucun mal, ne t'en fais pas.

- Qui me dit que vous ne le ferez pas ? Rappelez-vous ce que vous avez fait, il y a pas longtemps... 》

Il prend mon menton entre ces doigts, je m'énerve et lui demande de me lâcher et de ne pas me toucher.

《 - Je suppose que tu dis ça par rapport à ce garçon qui était avec toi ?

- Exact.

- Hé bien, il est parti, il est rentré chez lui. Il a dit qu'il allait respecté ta parole "ne revient jamais ici". 》

Je ne retient pas mes larmes et reste choquée.

《 - Vous êtes des monstres !

- Ah oui, je suppose que ton cher grand frère te l'a dit, tu vas te marier. Avec moi.

- Je suppose que je n'ai pas le choix...

- Tu apprends vite. Tu es une bonne fille. 》

Il Suffit D'Une Seule Rencontre Pour Changer Une Vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant