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|Ma confiance je l'ai donnée, mais on me l'a rendue abîmée.|

Je le regarde par la fenêtre. Cet homme est assez renfermé. J'suis sur il cache quelque chose. Croyez moi je n'ai jamais vue une personne sans...sentiments. Oui, c'est à peu près ça.

... : Tu viens ?

Je tourne ma tête et laisse mon verre de thé sur la table puis suit Selin au jardin. Là ou Luan se promène. À vrai dire notre jardin on dirait un parc.

J'aimerais tellement vivre en dehors d'ici..même si j'aime vraiment cet endroit, j'aimerais être entourée de personnes.

Des amies, j'en ai pas beaucoup. On va dire que j'ai que des amis «riches». Mais voilà, rien de ouf. C'est pas parce qu'on est riches qu'on a tout, loin de là. Ces gens la pensent qu'a eux (je ne généralise pas). Mais sinon c'est pour ca que j'ai coupé contact avec eux donc on se voit pas souvent, pas du tout. Je vois que Selin et deux ou trois autres.

Selin : t'as l'air pensive, t'as quoi ?

Moi : Oh rien. Dis-je en souriant.

Selin : tu me caches quelque chose ?

Moi : Non non, t'inquiète pas.

Selin : hmm.

... : J'vous ai pas trop manqué ?

Je soupire.

Karim : Tu veux ta mort enfait ?

Moi : J'ai rien dis. Dis-je en levant mes bras.

Karim : Rania. Dit-il en criant.

Rania : Oui. Arrive-t-elle.

Karim : Calme ta pote. Me point-il du doigt.

Rania : Tu m'as appelée juste pour ca ?

Moi : Il sait pas s'défendre tout seul. Dis-je en riant.

Karim : Après tu m'demandes pourquoi j'suis enervé. Regarde-t-il sa femme. C'est a cause d'elle.

Rania : Karim ?

Karim : Oui ma femme d'amour.

Rania : La prochaine fois que tu m'interromps devant ma série pour rien, j'te fais bouffer cette claquette. Compris ?

Elle prend sa claquette et la montre bien. Je me retiens, j'veux pas ramasser. Une fois partie, j'me mets à rire.

Moi : ta...rigolais-je. Ta chérie...d-d'amour.

Karim ne m'a plus adressé la parole, le reste de la journée.

[...]

Je sors avec une couverture autour de moi et m'assois à ses côtés. Je tourne ma tête pour le regarder, mais il fixe devant lui. Pour ne pas changer.

Moi : Tu vas jamais m'adresser la parole, c'est ca ?

Il ne répond pas.

Moi : J't'ai fais quoi ?

Il tourne sa tête vers moi.

Luan : J'suis juste un garde du corps. Je taff pour toi. J'vais pas commencer à raconter ma vie à une gamine.

Aïe.

Moi : Gamine ? Ta vie ? j't'ai pas demandé de raconter ta vie, mais de parler. Tu vas pas rester comme ca pendant des mois où plus.

Luan : Si t'es pas contente, dis le à ton père.

Je ris nerveusement.

Moi : Mon père n'a rien à voir dedans. Je voulais juste que tu paru, mais bon, monsieur ne veut pas alors tu sais quoi ? Eh bien, j'vais pas t'forcer. Tu fais ton travail et moi j'te regarde comme un simple travailleur.

Ton sourire, pour m'en sortir. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant