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|Tant qu'ils ne sont pas toi, tu n'as rien à craindre.|

J'ai fais des tas de choses à manger. J'ai bien préparé ça et j'me suis bien habillée.

Je monte me maquiller légèrement puis entends une porte. Je descends vite et tombe sur lui à la cuisine.

Il tourne sa tete en meme temps que j'arrive et me lance un regard vite fait. Ok, ca commence bien.

Il prend une bouteille et veut passer, mais me regarde en mode tu fous quoi.

Moi : Ah euh, ouais.

Je bouge et lui laisse la place pour passer.
Mais putain Ardit t'es conne ou tu fais exprès !

Moi : Tu manges pas ? Me retournais-je.

Aucune réponse.

Moi : Pas grave, j'vais tout manger t'façon.

J'me retourne déçue et me mets à gouter mes propres plats.

Moi : Franchement Ardit c'est trop bon. MashaAllah, tu cuisines trop bien.

Y'a pas mieux que de se faire plaisir sois meme, apres tout.

Je range tout et vais m'assoir sur la balançoire, puis me mets à dessiner.

Quelques bonnes minutes plus tard, je sens sa présence.

Il s'installe près d'moi, sans rien dire. J'comprends pas pourquoi il le fait, lui qui de base quand il est énervé veut rien savoir.

Je laisse mon bloc de côté et tourne ma tête vers lui. Il à la tete vers le ciel et les yeux fermés.

Moi : Tu t'es fait ça comment ?!

Je mets ma main sur son bras. Il ouvre les yeux et les pose sur moi.

Lui : L'accident.

Moi : J'avais meme pas vu. T'as mal ?

Il tire une fois les tete de gauche à droite.

Je retire ensuite ma main de son bras assez gênée et je voulais me lever, mais il me retient, alors je reste la.

Moi : Luan

Lui : Reste.

Moi : ....

Sa bipolarité va me tuer un jour.

Moi : T'as mangé ? T'as pas faim ?

Lui : J'ai mangé.

Moi : T'as bu les médicaments ? Ou tu dois pas ? Tu dois être fatigué la et-

Lui : Ardit, j'vais bien.

Je m'arrête.

Moi : Luan j'suis vraiment désolée.

Il fronce les sourcils.

Lui : Pourquoi tu t'excuses ?

Moi : J't'ai dis que j'te detestais, mais j'le pensais pas vAllah j'étais juste sous nerfs. Vraiment, j'avais compris que t'avais regretté, mais j'arrivais pas à t'le dire. M'fal.

*Pardonne-moi.

Les gars imaginez j'l'aurais perdu durant l'accident, toute ma vie j'm'en serais voulue. Profitez des gens que vous aimez.

Lui : T'excuse pas. J't'ai fais du mal.

Je baisse un peu la tête.

Lui : Ardit m'fal. VAllah j'ai été un gros batard.

Ton sourire, pour m'en sortir. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant