Ton sourire, pour m'en sortir.

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|Rien n'est plus fort que ce qui nous unit.|

Je suis entrain de repenser à ce que Tarik m'a dit. J'ai peur pour Luan.

J'veux pas qu'on lui fasse du mal ou quoi que ce soit. Je parle mentalement parce que physiquement, il est bien fort.

Peut-être que c'est de ca que parlait son entraineur : la Femme.

La Femme est la faiblesse de L'Homme.

Il a peut-être raison, j'devrais rester loin de lui pour éviter qu'on se fasse du mal.

En descendant les escaliers, j'entends des voix d'hommes. Je m'avance et penche un peu ma tete pour voir.

Il sont au moins 10, quelqu'uns entrain de fumer, d'autres chicha, enfin bref : la cata.

Ca sonne.

Après quelques minutes, une meuf apparaît au milieu de tous ces gars et puis, elle va se poser sur Reda. Elle l'embrasse sans gene alors je place ma main devant et grimace.

Moi : Beurkkk. Dis-je dégoûtée.

? : Questu fous ?

Je sursaute et remonte un peu.

Moi : Oh putain tu m'as fait peur clochard !

Tarik : C'toi la clocharde bête enfant.

Je lache un rire.

Bon les gens, ca fait une semaine Tarik et moi on s'est grave rapprochés. C'est de l'amitié hein, j'en vois deja quelques unes qui pensent plus. Luan est toujours dans mes pensées et mon coeur.

Moi : Mais pourquoi ils font ca ici ? C'est dégoûtant !

Tarik : Tu parles des gars ou la meuf assise sur Reda ? Dit-il sourire au coin.

Moi : De tout ca. Faisais-je des gestes avec mes mains. Vous degoutez les gars franchement, grandissez un peu ohrrr.

Je monte ensuite pour aller dans la chambre. Je me pose sur le lit et pense.

Le lendemain.

Il n'y a pas un seul jour ou je me reveille sans espérer que tout va bien se passer, ils vont me retrouver.

Mais je savais bien que ce jour-là était different, je le sentais.

Je sors de la chambre et ferme la porte tout doucement puis en tournant ma tete, je tombe sur Reda et lache un petit cri.

Reda : T'allais faire quoi la ?

Moi : Bah, descendre en bas.

Reda : Tenter de fuire. Tu m'prends pour un con ?

Oui. C'est exactement ca.

Moi : J'voulais manger frère.

Reda : J'SUIS PAS TON REUF ET PRENDS MOI ENCORE UNE FOIS POUR UN CON, J'VAIS TE TUER.

Je lache un rire nerveux et passe à coté.