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|Po afrohesh, po tutesh dhe po ik.
Tu t'approches, t'as peur et tu pars.|

Je cours après lui. J'avais une envie de le suivre et je sais pas si c'est une bonne idée ou pas.

Je l'ai suivi en taxi mais il est descendu de la voiture et il marche. Je regarde mon tel, 19h30. Il fait un peu frais et toujours pas noir.

Au bout d'un moment, il s'arrête et je me cache derrière un mur. Il rentre quelque part et je sors de cette cachette. C'est dans un bar de chicha qu'il est rentré. Connard va.

Vous savez je fais quoi ? Eh bien je rentre aussi. Écoutez, j'ai pas le droit de sortir mais lui il a le droit de me laisser comme une merde pour ces choses là.

Moi : Il est où lui. Le cherchais-je du regard.

Je le vois de loin, une meuf sur ses jambes. Je mets ma main devant les yeux. J'ai envie de pleurer, dégoûte !!  Je suis grave déçue vAllah.
J'enlève mes mains et essaye de ne pas le regarder lui, mais qui d'autre était avec.

Eh bien il y a Younes, oui oui. Le gars qui reste tout le temps avec Luan et deux autres gars qui étaient là l'autre soir. Mais ils n'ont pas de filles sur eux.

Luan tourne sa tête par là. Je me retourne directement de l'autre côté et fais une grimace. Franchement l'endroit me dégoûte. Que des Haramistes.

... : Tu viens ?

Un des gars me tend sa main et me sourit perversement. Ya rabbi. J'ai envie de pleurer.

Moi : N-

.... : Elle est avec moi. Maintenant s'tu veux pas mourir, dégage.

Le gars s'en va directement et l'autre me prend par le bras.

Lui : TU FAIS QUOI ICI ?

Moi : J'voulais m'amuser comme toi. Souriais-je pour me rassurer.

Lui : ARDIT T'ES SERIEUSE ?

Il me tire toujours par le bras en dehors d'ici. Les gens nous regardent mais ça va, il n'y a pas trop de monde autour.

Il me ramène jusqu'à sa voiture et me fait rentrer de force.

Lui : T'AS D'LA CHANCE T'ES UNE MEUF.

Moi : ...

Il tourne sa tête vers moi et m'attrape par la mâchoire. Aie aie aie. Je le regarde dans les yeux.

Moi : Tu m'dégoûtes.

Lui : FERME LÀ!

Moi : NON.

Il appuie un peu plus, j'ai mal.

Moi : J'avais raison, t'es un chien. 

Oui, on s'est disputés avant-hier. Je lui ai mal parlé mais au final, j'avais raison. Je me sentais coupable de lui avoir dis des choses pareilles mais franchement, tant mieux et maintenant je sais comment il est. Comme tous les autres chiens.

Il appuie une dernière fois fort et me pousse. Ma tête tape contre la vitre et il a fait ca tellement fort que je vois de plus en plus flou la. J'essaye de relever mais j'me tiens dans le vide.

Lui : Arrête ton cinéma.

Moi : ....

Lui : Ardit j'rigole pas avec ta sale race.

Moi : ....

Lui : Ardit ?

Ma tête tombe de plus en plus, j'entends tout, j'ai les yeux ouverts à moitié, mais j'vois presque rien et j'arrive pas à parler.

Ton sourire, pour m'en sortir. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant