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|On a tous vécu l'horreur, ça se voit dans nos yeux.|

Je regarde par la fenêtre comme si j'étais un être de trop dans ce monde. Comme s'il ne m'appartenait pas. Tous ces endroits pour moi sont..nouveaux.
Est-ce possible?
En tout cas, mon coeur est vide.

Luan

Elle ouvre ses yeux tout doucement et regarde le plafond. Une fois un peu plus consciente, elle lève un peu la tête et me regarde. Elle fronce les sourcils et voulait parler mais n'y arrive pas.

Ardita : J-Je fais quoi ici ? Dit-elle avec difficulté.

Elle essaye de se relever mais je l'arrête.

Moi : Dors encore un peu. Dis-je sec.

Karim : Ouais, j'étais bien.

Elle lache un petit rire puis se redresse, les jambes allongées.

Ardita : Attendez....ferme-t-elle les yeux.

Après quelques secondes, elle ouvre les yeux en larmes et ca m'énerve. Elle est trop fragile cette meuf.

Ardita : Me-erci Luan.

Je la regarde juste.

Karim : Moi j't'aurais même pas rattrapée tellement t'es lourde.

Ardita : Sur ma vie j't'aurais arraché les oreilles mais la j'peux pas.

Karim : Bon c'est pas que j'vous aime pas. Toi j'te déteste. Dit-il a Ardita. Mais j'dois aller quelque part avec ma femme.

Il sort de la chambre.

Ardita

Je regarde Luan de haut en bas. Il est assis sur une chaise en face de moi, les mains dans les poches et il a sa casquette sur sa tete. Il est vêtu d'un pantalon bleu et d'un pull gris.

Luan : Quand t'auras fini d'me mater, dors.

Moi genée. J'me reccouche et regarde le plafond, encore. J'essaye de le regarder du coin de l'oeil mais..impossible. Je tourne à droite.  J'me dis, si on mettait tous les trompeurs en prison, y'aurait plus d'hommes sur terre. Triste vie.

Moi : Pff.

Je me retourne à gauche et le regarde. J'ai trop mal à la tête et quand j'ai mal c'est abusé, surtout ces derniers temps. J'me remets sur le dos et re-regarde le mur. Pas du tout confortable. Je me relève, les jambes allongées. Je sors les mains et les place sur la couverture puis souffle.

Luan : sah, t'as besoin d'un psy.

Je le regarde et souffle fort en lui faisant les gros yeux.

Moi : Toi t'as besoin d'une vie. Dis-je en mettant mes mains sur la bouche par après.

Il fronce les sourcils. C'est lui qui a commencé aussi.

Luan : Redis.

Moi : Il fait noir dehors t'as pas vu ? Allume la lumière.

Ton sourire, pour m'en sortir. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant