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Et tout ce que t'as fait pour moi, était-ce réel ? Étais-tu réel ou juste un mensonge ?

|J'ai besoin de toi ma'|

J'ai eu à peine le temps d'ouvrir les yeux que je sens qu'on me tire par les cheveux. Je ne parle pas, je ne bouge pas, j'laisse faire.

'Patron' : Sale grosse p.

Et puis, il continue d'insulter en me donnant des coups. Je n'essaye meme plus de comprendre, il le fait tout le temps.

[....]

Encore une fois, j'me mets devant le miroir et vois les nouveaux bleus sur mon corps. Je ne vois que ca depuis mon kidnapping et franchement, j'ressemble à un schtroumpf.

La seule chose qui est bien maintenant: Je peux sortir au jardin, prendre l'air et dormir sur un canapé plus confortable.

J'me contente de ca, c'est deja assez.

Je sors de la salle de bain et vais au jardin. Je touche les fleurs et me mets à sourire.

? : Ils te manquent ?

Je sursaute et me retourne. Je baisse la tête.

Moi : Qui ?

Tarik : Ta famille.

Moi : normal. Dis-je d'une voix toute petite.

Tarik : Tiens.

Quand je vois le tel sous mes yeux, je relève la tete et le questionne du regard.

Moi : C-

Tarik : T'as 5 minutes pour parler à ta mère. T'appelles ton gars ou quelqu'un d'autre, t'es morte.

Après seulement quelques secondes, je prends le tel de ses mains et lui adresse un sourire.

Je compose le numero de ma mère et puis l'approche à l'oreille. Je sens le regard de Tarik sur moi, mais j'regarde ailleur.

Elle répond seulement au troisième appel.

Elle : Allo, c'est qui ?

Rien qu'en entendant sa voix, mon corps se met à trembler.

Moi : M-mam....

J'me mets à pleurer et pose l'autre main sur ma bouche.

Elle : A-ARDIT ?!!

Moi : C'est moi. Pleurais-je.

J'entends ses pleurs et ça me fait encore plus mal.

Elle : Tu vas bien ? Dit-elle en essayant de se calmer.

Moi : Très bien mam, très bien. Toi ?

Elle : Depuis que t'es partie, rien ne va ma fille, rien.

Elle me dit ca en Albanais et de façon désespérée. J'essuie mes larmes avec mon autre main, mais rien n'y fait, j'peux plus m'arrêter.

Moi : Je reviendrais un jour mam, j'viendrais te voir. Essayais-je de la consoller.

Elle : Ma shpejt qika jem, ma shpejt.

*Plus vite ma fille, plus vite.

Je ne dis plus rien et pleure.

Moi : j'dois te laisser. Je suis désolée pour tout, m'fal.

*Pardonne-moi.

Mama : Ne t'excuse pas, t'as rien fait. Të dua.

Ton sourire, pour m'en sortir. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant