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|Surveille ta langue et maîtrise tes paroles. N'oublie pas que raconter ta vie, c'est donner des armes à tes ennemis.|

Luan : J'vais t'apprendre à te battre mais pour ca il faut le mental.

Il s'approche de moi et place son doigt sur le coin de ma tête.

Luan : C'est ce que t'as la dedans qui compte le plus. Si tu ne sais pas maîtriser ca, physiquement tu seras perdue.

Je le regarde toujours dans les yeux, même s'il est prêt de moi.

Luan : Bien. Maintenant, première et dernière fois insha'Allah...sors toutes les insultes que t'as en tête.

Il part prendre une chaise, la monte sur le ring et la place devant moi puis s'assoit tout en croisant ses bras. Il a un cure-dent en bouche et il est posé à l'aise.

Au bout d'un moment il me regarde en mode « t'attends quoi ? ». Je souffle, ferme les yeux, pense à Arjan et ouvre les yeux tout en le regardant fixement.

Moi : T'es qu'un sale chien. Tu n'es pas un homme. Un vrai batard. Un fils de chien.

Luan : Vraiment ?

Moi : OUI J'AI ENVIE DE TE TUER! T'AS PAS LE DROIT DE ME FAIRE ÇA. NI TOI NI PERSONNE. PAS LE DROIT! T'ES VRAIMENT UN  GROS LACHE. T'ES QU'UNE ******. Criais-je de toutes mes forces.

Je continue les insultes.

Un moment, je finis pas baisser la tête et m'asseoir.

J'ai jamais autant insulté de ma vie.

Moi : J'te déteste. Dis-je tout doucement.

Je suis assise par terre, la tête baissée et laisse mes larmes couler. J'suis devenue une lâche. Regardez moi, je suis faible comme jamais.

Luan : T'as fini la ?

Je relève ma tête.

Moi : Tu sais...t-t'as pas d'coeur.

Je le regarde toujours et il s'énerve.

Moi : Toi aussi t'es un lâche. Vous êtes tous des lâches. Vous les hommes, que des chiens.

Mes larmes s'arrêtent, mais mes yeux le fixent toujours. Il jette sa cure-dent et se lève. Il vient près de moi et me fait relever tout en me tenant par le cou.

Luan : Parle bien ptite gamine.

Moi : J'parle comme je veux. Ici c'est chez moi. Pas chez toi, j'ai le droit.

Il ne dit rien.

Moi : Lâche moi et part s'il te plait.

Il me lâche tout en me poussant. Je perds l'équilibre, tombe et le regarde partir. Je me remets à pleurer...je sens que j'vais le regretter.

Quelques jours plus tard.

Moi : Tu fais quoi ici toi ?

Selin : J'suis venue te parler.

Moi : Pas envie.

Ton sourire, pour m'en sortir. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant