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Eh bah oui, c'est Noël alors ce chapitre c'est cadeau (oui je viens de l'écrire car j'ai bu quatre cafés et que vive l'inspiration. Oui, et ben bonne lecture du coup ;) )

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Maxime ne se comprenait qu'à moitié. Et il était brûlant de rage. Tout son corps hurlait, et si quelqu'un avait le malheur de venir lui parler il était sûr à 100% de se faire rembarrer. Hum, ouais, Maxime avait sûrement pété un câble, dépassé les bornes. Et alors ? Il en avait franchement rien à foutre car putain, c'qu'était en train de faire Cyril était juste tellement dégueulasse. Et il espérait sincèrement se monter la tête mais il était quasi sûr pourtant que le roux draguait Valentin. J'veux dire que ça s'voyait et, et puis merde juste il ne pouvait pas l'accepter, pas juste sous son nez. Il ne voulait pas et ne pouvait pas tolérer ça. Sûrement pas. Il était perché, sur le skatepark de Valentin, décidemment c'était un lieu sur lequel il aimait aller lorsqu'il était triste. Il ne faisait rien, que regarder ses jambes pendrent dans le vide. Il ne devait pas être plus de midi, et il faisait étrangement froid, en ce mois de septembre. Il tremblait, de rage, ou juste parce qu'il était gelé, je ne sais pas. Toujours est-il qu'il était en train de réfléchir à tout ça. Et il hurlait de l'intérieur. Il était vraiment, vraiment en colère, plus contre lui même que contre Cyril d'ailleurs. Il s'en voulait, de vouloir Valentin. Mais il n'y pouvait rien. Putain. Il se mit doucement à sangloter, perdu, complètement paumé. Il avait envie de crier qu'il était désolé, qu'il regrettait, mais si ça pouvait changer les choses il l'aurait fait depuis un moment.

Soudain, il vit au loin quelqu'un arriver vers le skatepark, de loin il ne voyait pas grand chose, qu'une silhouette, grande et mince. Et il était presque sûr de savoir qui s'était. Mais il ne voulait pas s'faire sermonner. Il se retourna, pour ne pas l'voir. Comme si ça allait réduir l'impact. Ses bras étaient croisées sur son torse, il tremblait toujours. Il entendait les pas se rapprocher et, il eut un sursaut lorsqu'il sentit une veste se poser sur ses épaules. Putain mais cette odeur. Il ne se retourna pas, ni ne remercia le propriétaire qui engagea pourtant la conversation :

"-Mes sweats ne sont pas assez chauds, visiblement ?"

Sa voix était enjouée, il voulait parler, il annonçait la couleur, prouvant qu'il n'allait pas l'engueuler. Mais Maxime n'osait rien dire pour autant. 

"-Max.. C'était quoi ça ?

-Quoi ? Soit précis, Valentin.

-Avec Cyril.. J'comprends pas.." 

En fait si, ils allaient en parler. Un rire amer s'échappa de la gorge de Maxime. 

"-C'est drôle, c'est pas toi qui, ce matin, faisait celui qui ne voulait plus me parler ? Mais ça y'est, on s'attaque à ton protégé et alors ? Tu n'raterais pas une raison de m'engueuler, hein ? J'comprends, mais j'suis désolé..

-Mais quoi ? De quoi tu parles ? J'suis pas venu pour le défendre ou.. Je suis juste venu pour comprendre..

-Et qu'est ce que tu veux comprendre ? T'as pas écouté tout à l'heure ?

-Commence pas sur ce ton là Maxime, j'suis venu en ami.

-C'est bien ça l'soucis.

-Quoi encore ?

-Laisse tomber. Tu veux savoir c'que j'repproche à Cyril ? Bien. Voyons voir, ah, oui, ce matin, j't'ai trouvé dans MON studio, pourquoi donc ? Ne sembles t-il pas que c'est dans le tiens que vous vous êtes bourrés la gueule ? Quoi d'autre ? J'te connais, Valentin. Même si j'voulais n'pas l'voir j'le vois ton regard là. Mais va s'y, mais parle moi, dis moi c'que je n'veux pas entendre, dis c'que t'as sur le coeur. Pourquoi tu n'le dis pas ? Ho, je sais. Parce que CYRIL t'as dis de ne pas le faire. Et pourquoi à ton avis ? Hein ? Aller, je sais qu't'es pas un abrutis à c'point. Alors si tu fais semblant de ne rien voir c'est qu'il y a quelque hcose ? Non ?? Oui ? Peut-être ? Aller c'est bon Valentin. J'en ai trop vu. Dégage toi aussi. 

-Mais t'es complètement con, tu le sais ça ? Tu sais pourquoi j'suis venu, là ? Pour te dire que y avait rien, rien du tout entre lui et moi, que de l'amit-

-Alors t'es aveugle mon pauvre..

-Mais ferme ta gueule putain. Ferma là, tu m'énerves avec ton air là. Tu crois analyser la situation, tu crois tout savoir mais tu te trompes. T'es complètement à côté d'la plaque mon pauvre Max. Je.. Puis merde, t'as rien à dire et.. Mais c'est même pas ça l'soucis c'est que, putain mais tu comprends rien ! MERDE !

-BAH DIS MOI ALORS !

-MAIS TU VEUX PAS M'ÉCOUTER !

-JE T'ÉCOUTES LÀ QUE JE SACHES ?!

-JE T'AIMES ! VOILÀ, MAIS TOI T'ES BORNÉ, T'ES PAS FICHU D'ME LAISSER PARLÉ ET BEN TU SAIS QUOI MAXIME ? MAIS VA TE FAIRE FOUTRE PUTAIN. VA. TE. FAIRE. FOUTRE. T'AS RAISON, CYRIL EST SÛREMENT MIEUX !

-J-Je.. 

-TA GUEULE. T'ES CONTENT ? NON ? J'EN AI RIEN À FOUTRE TU ME CASSES LES COUILLES MAXIME  T'ES COMPLETEMENT CON TU VEUX RIEN COMPRENDRE !

-Mais V-Valentin j-j'voulais pas j-je.. J'ai eu peur. J-je sais pas.. J'suis désolé.. 

-J'en ai rien à foutre. Et quand bien même : t'as rien à dire, que je sache. 

-Non j-je, non j'ai rien à dire mais.. 

-Toute façon même ça j'te l'ai pardonné. J'attendais d'voir, j'attendais. Mais c'est finit Maxime. C'est finit, j'ai tout donné pour toi, et tu m'accuse de je sais pas quoi avec Cyril. Alors que j'venais pour te prouver le contraire. 

-Mais Valentin j-je, je suis désolé je.. Mais merde, mais je t'aime aussi moi, j'ai t-tout gâcher comme un gros c-con m-mais je.. Je savais pas j-je, je sais pas ça portais à confusion et moi j-je, j'avais peur de plus jamais pouvoir t'avoir auprès de m-moi et, j'ai pété un câble m-mais je.. J'suis qu'un con, pas vrai.. ?

-Ouais, un sacré con hein.." 

Ils riaient, en larmes. Ils riaient, sur ce skatepark, par ce temps glaciale, par ce froid inhabituel ils riaient, les yeux remplis de douleurs pourtant. Ils riaient, mais la situation ne s'y prêtait pas. Mais leur coeurs souffraient, et là, là ils avaient enfin pus relâcher la pression. Peut-être que tout serait mieux, peut-être que tout sera pire. Ils ne savaient pas,  mais ce qu'ils savaint c'est que leur yeux louchaient sur les lèvres de l'autre. Ce qu'ils savaient c'est qu'ils s'attiraient, et qu'ils espéraient que bientôt,  leur bouches s'uniraient une ultime fois.

Mais Cyril arriva.   

Wake Up (Vodkmixem)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant