Wake Up (Vodkmixem)

19

Léa, elle faisait rire Valentin, parce que elle avait cette manière de parler, très enfantine, malgré son âge, ce qui était assez drôle. Quoique finalement, pour une enfant de sept ans, sa manière de réfléchir, et sa façon de penser était remarquable. C'était assez étrange, à vrai dire, qu'une gamine puisse posséder une telle philosophie. Léa, elle était sage, pour une gamine d'a peine sept ans. 

Tant et si bien que elle avait remarquer, alors même que Valentin ne voulait pas le voir, que Maxime, bah il était toujours un peu triste, c'est cette fameuse phrase qui l'avait fait comprendre que elle avait saisi qu'il allait mal.

"-Monsieur Maxime, dis, tu veux des fleurs ? Hein, dis ?"

C'est drôle, les enfants, parce que ça fait des putains de métaphores. Tu veux des fleurs, des couleurs ? Tu veux être heureux ? Alors ne te laisse pas fané, prend soin de toi, de ce que tu ressens. C'était ça, si on cherchait la profondeur des mots. Ce n'était pas conscient, mais c'est ce que ça voulait dire. Et l'plus troublant, c'est quand Max posait ses yeux sur la gamine. Y avait pleins de choses, comme, de la tendresse, de la douleur, de la tristesse. Il adorait cette môme. Et c'était visiblement réciproque, c'est drôle, parce que c'était comme un ange, une petite voix qui le sortait de sa noirceur. C'était un peu ça, pourtant, elle était réelle. Et c'est ce qui était aussi troublant, avec Léa. C'est qu'elle existait et qu'elle était comme une fée. Vous rendez-vous compte ? Elle aussi, à sauver Maxime. J'pense qu'il n'en serait pas là, si il n'avait pas rencontrer l'enfant. 

Valentin réflechissait à tout ça, tandis que Max parlait avec la petite. Tout les camarades de Léa étaient partis, il était 19h et Vanessa voulait rentrer elle aussi. 

"-Léa, on va rentrer, c'était chouette hein ? Mais faut qu'on rentre maintenant..

-Mais je parle avec Monsieur Maxime.. 

-Oui ben écoute tu lui parlera une autre fois, d'accord ? 

-Mais c'est mon ami, c'est important !"

Sa belle-mère haussa les sourcils, prête à la gronder, mais Valentin pris les choses en mains. 

"-Écoutez madame, au pire, elle reste là et nous on la ramène..?

-Écoutez, monsieur, non. J'suis désoler, je sais que vous ne lui ferez probablement rien, mais je suis responsable de cette petite, d'accord ? Et quand je lui dit on rentre, on rentre. C'est tout. Point à la ligne."

Elle avai raison, Valentin n'eu rien à dire. Cependant, Léa n'écoutais pas. 

"-On rentre !

-Non !

-Léa, je compte jusque trois..

-C'est mon anniversaire ! Je fais ce que je veux !

-Je ne crois pas jeune fille. Un..

-Silteplé

-Deux..

-Papa je suis sûre qu'il voudrais bien..

-Deux et demie.. Non, je pense que ton père ne voudrait pas que je te laisse avec des gens qu'il ne connaît pas. 

-...Mais monsieur Maxime il ne va pas bien !

-Oui, et je pense qu'il peut se faire aider par son ami, plutôt que par toi ! Tu n'as que sept ans, et tu n'as rien à dire ! Alors tu m'écoutes et on rentre. C'est tout !"

Valentin se racla la gorge, pour attirer l'attention de la dame. 

"-En fait, votre belle fille, je pense que sans son aide, malgré tout, et bien Maxime n'en serait pas là, il serait pas aussi bien portant.. Voyez vous.. 

-C'est ridicule, comme conversation."

Depuis le début, le brun ne disait rien, se contentant de regarder, car on parlait de lui, comme si il n'était pas là. 

"-Moi, j'veux que monsieur Maxime retrouve ses couleurs, celles que j'avais mis sur sa tête et qui l'avaient fait sourire."

Maxime essquissa un sourire et prit enfin la parole, s'accroupissant pour se mettre à la hauteur de la gamine. 

"-Moi Léa, je pense que tu devrais écouter ta belle-mère. Il faut obéir à ses parents, moi des couleurs, j'en trouverait, avec Valentin, et alors je reviendrais te voir et tu sauras que je les aient retrouvées, même si elles ne seront pas sur ma tête. Car les fleurs, ça fane, et je veux pas devenir gris comme elles, tu vois. Alors, tu vas rentrer chez toi, moi je vais chercher les couleurs, je vais chercher comment faire en sorte qu'elles restent, et toi, tu es la première couleur, une qui restera toujours. Et je reviendrais te voir quand j'aurais toutes les couleurs, toutes les personnes qu'il me faut pour être heureux. D'accord petite fleur ? Tu veux bien ?

-Oui, je veux bien être une couleur pour que tu sois content, je pense que ça me va, monsieur Maxime. 

-On se reverra bientôt alors, rentre chez toi, et mange une grosse part de gâteau pour moi, d'accord ? 

-Oui. Au revoir, monsieur Maxime et Valentin !"

La petite, cette fois, c'est contre Maxime qu'elle vint se blottir. Le jeune homme referma ses bras autour d'elle doucement, pour lui dire au revoir. Puis il l'a lâcha, lui faisant un sourire. Léa tendis sa mini mainà Val, pour lui dire au revoir. Mais ce dernier fronça les sourcils. 

"-Max il à un câlin et moi non ? 

-Toi, tu as eu tout à l'heure et en plus toi t'en as pas besoin, c'est monsieur Maxime qui a besoin de câlin. Je crois."

Valentin fit un clin d'oeil à la môme et lui serra la main, tout en répondant "Bon,  bah d'accord.." Sur ce, Léa, sa belle-mère et Carla s'en allèrent. Les deux jeunes hommes, queqlues minutes après, sortirent aussi, sur le parking. Le soleil n'était pas encore couché, laissant une jolie teinte rosé dans le ciel. 

"-Maxime ? 

-Oui ?"

Le brun était dos à Valentin, et il eu un petit sursaut, lorsqu'il sentit le souffle du rider dans son cou. 

"-Apparemment, t'as besoin de câlins." 

Deux bras vinrent entourer la taille de Maxime. Ce dernier ne s'attendais pas du tout à ça, pour autant, il le laissa faire bien volontier. 

"-Je suis désolé, je devrais être plus présent pour toi, j'suis nul. Retourne toi.."

Le brun se retourna et fit de lui même un câlin à Valentin. 

"-On parle de moi, mais peut-être que toi aussi, tu veux un câlin. Viens, on renre, enfin, faut qu'on passe à la RedBox, pour Cyril. 

-Cyroux ? Pourquoi ? 

-Parce que je l'héberge et que là il va avoir du mal à rentrer chez moi à pied.. 

-Ah, oui, tiens, c'est vrai ça."

Et faut avouer que, non, c'était pas banal d'enlacer un ami à la taille, de poser sa tête dans son cou, de lui chuchoter dans l'oreille pour le faire frisonner. Pour autant, ils n'en parlèrent pas non plus. Et ils entrèrent dans la voiture, direction la boîte rouge pour passer prendre Cyril. 

C'est cool, tout allait bien, du coup. Seulement, les couleurs, Max, il les avaient pas encore.

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ouais, 2 chap, ouais. Non mais c'est clair, autant c'est dangereux d'écrire au fur et à mesure quand on est pas inspiré, autant quand on l'est c'est la fête du slip les potes.