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Et après les urgences, Val était sorti avec un beau bandage sur le front ainsi que un sur le poignet, qui n'était pas cassé, par chance, mais pourtant bien ensanglanté en arrivant là bas. 

"-J-je veux dormir maintenant.. 

-Oui.. J'te ramène.. Euh.. 

-Chez toi. C'est.. Moins loin. 

-Mais y a déjà Cyril chez moi je.. J'ai pas assez de places.. J'ai que deux chambres..

-Je prendrais le canapé.. 

-Non mais justement, il s'est endormi dessus et.. Bah je le réveillerais et.. T-tu, tu prendra ma chambre et.. Moi.. Le canapé.. On fait comme ça ? 

-.. Je prendrais le canap'.. 

-Non.. Bon.. On verra. Aller, viens."

Le brun tenait Valentin par le bras, il le trainait un peu, parce que le rider était un peu lent. Et puis, il avait eu le droit à de la morphine, pour qu'il n'est pas trop mal, alors forcément.. Il n'était pas très énergitique, si j'ose dire. Mais finalement, ils arrivèrent chez Maxime. Sans bruit, le brun ouvrit la porte, et fut soulagé de trouver Cyril complètement réveillé, en train de manger des pâtes. 

"-Salut Max t'était o..-Valentin ! Qu'est ce que ? 

-J-je.. T'expliquerais.. Tu me prépare une assiette ? Je vais aller coucher Val.. 

-Euh.. Ouais d'accord.. 

-Cyrou, héhé.." 

Cyril eu un petit sourire en entendant Valentin l'appeller ainsis, bien qu'il était mort de trouille à l'idée de savoir ce qui lui était arrivé. Pendant qu'il préparait une assiette de pâtes pour Maxime, les deux hommes justement, se dirigeait vers la chambre de ce dernier. 

"-Aller, je vais te prêter.. Euh.. Te rendre un pyjama que.. Tu avais oublié.. 

-Héhé, t'as gardé mes affaires.. 

-Euhm.. T-tu.. Je te laisses te mettre en pyjama.."

Le brun sorti de la chambre, à la recherche d'un ou plusieurs autre oreillers pour que Valentin soit vraiment confortablement installer. Il trouva deux oreillers, dont un qui sentait son parfum.. Encore. C'était celui qu'il prenait, lorsqu'ils étaient ensemble et qu'il dormait ici. Il toqua à la porte de sa chambre. 

"-Oui tu peux entrer !"

Le brun ouvrit doucement la porte et fut surpris de trouver Valentin en caleçon. 

"-Euh, tu.. Tu veux pas mettre le pyjama ? 

-Si, mais tu m'as pas laisser le temps de me changer, coquinou, à croire que tu fais exprès.."

Valentin avait un sourire vicieux plaqué sur son visage, tandis que Maxime secoua la tête. Non, décidément la morphine c'était pas bon pour lui. Il délirait..  Le brun se racla la gorge. 

"-Euhm, euh, du coup j-je.. -il était déconcentré par le corps de Valentin- euuh.. Des oreillers pour que.. Tu dormes.. Bien.

-T'as du mal à parler dit donc, à croire que c'est toi qu'on à shooté à la morphine ! 

-Haha, euuhm.. Tu veux bien mettre ton pyjama maintenant.. S'il te plait.. 

-Non, j'ai trop chaud sinon."

Il avait toujours ce satané sourire, mais Maxime n'allait certainement pas profiter de l'état dans lequel était son ami.. Bien que.. C'était tentant. Mais non, de plus, Cyril l'attendait. 

Valentin se mit dans le lit et le brun pris la parole, un peu rouge. 

"-Bon.. Alors.. Tu dois te reposer.. Tu m'apelle si.. Si t'as un soucis d'accord.. Euh, repose toi.."

Il disait tout ça tout en mettant les oreillers de pars et d'autre de Valentin, il était penché sur lui, c'était dangereux. Il se dépêcha donc de disposer ces oreillers. Son regard pourtant, tomba sur les yeux bleus de Valentin, dans lesquels on lisait du désir. Mais il devait résiter. Parce que sinon, il serait dans une sacré merde à nouveau.. Si il craquait.. Hein ? Si il laissait ses lèvres se promener innocemment quelques instants sur son corps.. Si il laissait son odeur envahir ses sens, si il laissait son esprit divaguer trop longtemps.. Non. Il se releva, même si la main de Valentin s'était poser sur la sienne, même si ses yeux le suppliait de rester, même si le jeune rider insistait.. Il ne pouvait pas. Il n'était pas dans son état normal, et quand bien même, ce serait du suicide, que de céder. Pourtant, sans qu'il n'est l'impression de rien contrôler, il sentit son corps se baisser à nouveau vers le jeune homme aux yeux bleus. Lentement, et alors que ses lèvres s'approchait doucement de celle du blesser, il repris ses esprits, et se contenta d'embrasser sa joue, tout en lâchant sa main. Son coeur battait fort, vraiment, tant et si bien que ça lui faisait presque mal. 

"-Je.. Bonne nuit, Valentin. 

-C'est ça, bonne nuit Maxime."

Il était frustré, Valentin. 

Après cet échange quelque peu mouvementé, Maxime sortit de sa chambre, il avait chaud. Il se dirigea vers la cuisine, où Cyril l'attendait patiemment. Il le remercia pour l'assiette de pâtes, et tandis qu'il commençait à manger, il lui raconta enfin ce qu'il s'était passé. Cyril était troublé par l'histoire, et plutôt choqué du sang froid dont avait fait preuve Maxime face à cette situation. 

"-Mec, c'est incroyable, comment t'as fais pour rester calme ? 

-Je sais pas du tout, quand j'y repense.."

Maxime tremblait, un peu. Parce que c'est vrai que, même si la blessure de Valentin n'était pas très grave, si il s'était endormi, peut-être qu'il serait mort. Il avait des frissons rien qu'en y pensant. 

"-L'important c'est qu'il s'en soit sortit et.. Heureusement qu'il m'a appelé, et.. Et que j'ai décrocher, merde, en plus, j'ai hésité j-je.. J'aurais pus le laisser crever là.. Putain. 

-Tu ne l'as pas fais, Maxime. Ne te blâme pas. 

-Ouais.. Ouais c'est vrai je.. Je crois que je vais aller dormir je.. J'ai besoin de sommeil.. 

-En effet, t'es pâle et tu trembles, va dormir il vaut mieux.."

Cyril se charga de débarasser la table, tandis que Max se dirigea vers le canapé. Problème : il avait oublier de prendre un pyjama. Donc, il attendit que le rouquin aille se coucher pour aller en chercher un et se changer en toute tranquilité dans la salle de bain. Doucement, sans un bruit, il rentra dans sa chambre, là où Valentin dormais. Il ne voulait surtout pas réveiller ce dernier, alors il faisait le moins de bruits possbile, mais.. 

"-Je ne t'ai pas appeller, qu'est ce que tu fais là ? 

-P-pyjama.. Euhm, j'ai oublié de prendre un.. Un pyj.. 

-Tu veux le miens ? 

-Non non.."

On sentait, rien qu'à la voix de Valentin, qu'il n'avait pas calmé ses ardeurs. Le brun trouva finalement son trésor mais, il repensa à la discution qu'il avait eu avec Cyril et, après quelques secondes d'hésitation, il vint s'assoir sur le lit dans lequel était Val. 

"-Je.. Tu sais, j'ai.. J'ai eu peur.. Hein, tu.. Tu m'as fais une sacré frayeur.. Et.. En plus, putain de merde, je.. J'ai faillit pas décrocher.. Tu.. Tu te rends compte, à quel point j'suis un.. Un connard, hein, Val, putain.. 

-Pauvre petit chat, je suis là, ça va. C'est bon. Arrête de sangloter, viens là." 

Le rider le tira doucement vers lui. Maxime, pas vraiment surpris, tenta vainement de repousser son étreinte. Mais voilà : il le voulait, au fond de lui, alors, il se laissa aller, dans les bras de Valentin, ce dernier le berçait lentement, embrassant sa tête. Le rider pus enfin fermer les yeux, et s'endormir doucement. Maxime, sentant le souffle chaud de Valentin sur sa nuque, se releva doucement, pour le laisser dormir, et, cette fois-ci, embrassa ses lèvres. Un petit sourire se dessina sur le visage du rider, sourire que le brun ne pus disserner, dans la pénombre. 

Et comme je vous le disait précedemment, il faut toujours qu'il se passe quelque chose pour que l'un ou l'autre se rende compte d'à quel point ils s'apprécient.. Ils s'aiment. Est-ce cependant, ça, le concept de l'amour ? Je n'en suis pas si sûr, mais en fait, je n'y connait pas grand chose, je ne fais que raconter les faits.. 

Wake Up (Vodkmixem)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant